Filière maraichage : bilan d’une année 2021 bien remplie !

Filière maraichage : bilan d’une année 2021 bien remplie !

La fin d’année se profile déjà, et nous souhaitions vous faire un petit retour sur les derniers avancements du Réseau RADiS en ce qui concerne notre volet maraichage.

Cette année a été riche !

  • En janvier, lors de notre première réunion (en visio), nous avons défini ensemble nos objectifs prioritaires : favoriser la collaboration entre maraichers, stimuler les installations de maraichers bio sur le territoire, alimenter les cantines scolaires, et créer des outils mutualisés de production et de transformation.
  • En mars, nous creusions la piste des cantines scolaires grâce à une conférence (en visio aussi) d’Influences-végétales asbl. L’enthousiasme est énorme !
  • En avril et mai, nous avons lancé des appels à candidats maraichers, et avons rencontré des porteurs de projets dans les futures fermes de Rodrigue et de Tanguy. Nous avons recueilli les besoins des porteurs de projets : des terres, des informations, des liens avec d’autres candidats et maraichers.
  • En juillet, octobre et dernièrement en décembre, nous organisions des séances d’information à destination des futurs maraichers, avec des comptes-rendus riches en informations.
  • En septembre, c’était aussi l’occasion de découvrir l’essai en maraichage de Jean, et de partager avec les porteurs de projet.
  • Pendant tout ce temps, dans les coulisses du Réseau se préparait une gros événement : le lancement de l’approvisionnement des cantines. Jean, Alessandro et Sylvie échangions sur les récoltes à venir, sur les conventions à mettre en place, sur l’organisation… Et avec le soutien de notre partenaire Influences-végétales, nous avons réussi ! Depuis octobre, nous fournissons des légumes frais au Collège Godinne-Burnot et des potages aux écoles primaires communales d’Onhaye !
  • Petit bilan fin décembre : 384 kg de légumes frais fournis à Godinne, 280 L de potage-collation (soit 140 kg de légumes) fournis à Onhaye, 48 heures de préparation (épluchage, découpe) des légumes à un rendement de 3 kg de légumes par heure et par personne (bravo !), environ 700 enfants qui dégustent (avec un grand sourire aux lèvres) chaque semaine les (bons) produits bio de nos (fiers et heureux) maraichers !

Nous tenions à vous partager ce bilan positif avant de clôturer l’année, et nous vous fixons déjà un rendez-vous en février pour un moment d’échanges convivial.

Nous vous tiendrons au courant… Mais d’ici là, nous vous souhaitons de très joyeuses fêtes !

***

Débouchés en maraichage bio : vendre ses légumes bio

Débouchés en maraichage bio : vendre ses légumes bio

Des chiffres sur la production et la consommation en bio

Où en est la production bio en Wallonie ? Et pour les fruits et légumes ? Que disent les chiffres de consommation ? Y a-t-il de la place sur le marché ? Lors de notre séance d’info du 15 décembre 2021, Ariane Beaudelot de Biowallonie nous a présenté des chiffres-clé sur la production et la consommation de légumes bio en Wallonie. De quoi se faire une meilleure idée des tendances des dernières années. Découvrez sa présentation grâce aux vidéos, à la présentation PDF et aux documents ressources ci-dessous.

Panorama des débouchés pour les légumes bio (BtoC, BtoB)

Par quel canal valoriser sa production de légumes bio ? De nombreux débouchés existent : vente directe, en B to C, via un magasin à la ferme, l’autocueillette, un distributeur automatique, des paniers, un traiteur ou restaurant à la ferme, des marchés, des points-relais, des foires et salons, un point de vente collectif, des GACs… ou vente indirecte, en B to B, via d’autres producteurs, des coopératives de vente en circuits courts, des transformateurs, des grossistes, des magasins spécialisés bio, des collectivités, l’Horeca, les criées ou même la grande distribution. Retrouvez la présentation de ces différents débouchés par Ariane Beaudelot de Biowallonie, et un témoignage de Julien-Pierre Vandeclée, maraicher de la région liégeoise, qui explique les différents canaux qu’il a testés et donne de nombreux conseils aux futurs maraichers.

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

N’hésitez pas à nous les communiquer afin que nous les partagions sur cette page !

 

Transformer et vendre ses légumes bio : aspects sanitaires

Transformer et vendre ses légumes bio : aspects sanitaires

Quelles démarchés réaliser auprès de l’AFSCA ? Quelles infrastructures ? Quelles bonnes pratiques ?

Vous souhaitez vendre ou transformer vos légumes bio ? Selon l’ampleur de votre activité de maraichage et les canaux de valorisation, il est probable que votre activité nécessite un enregistrement, une autorisation ou un agrément à l’AFSCA. Lors de notre séance d’info du 15 décembre 2021, Aurélie Lainé de Diversiferm a expliqué dans quels cas ces différentes démarches doivent être réalisées. Elle a aussi présenté les infrastructures nécessaires pour la transformation et la vente, ainsi que les bonnes pratiques d’hygiène de base. Retrouvez son intervention dans la vidéo ci-dessous, sa présentation PDF et de nombreux documents utiles. N’hésitez pas à contacter Diversiferm pour toute question !

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

N’hésitez pas à nous les communiquer afin que nous les partagions sur cette page !

 

Retour sur notre journée de panification

Retour sur notre journée de panification

Sac de farine sous le bras, nous vous avions donné rendez-vous pour une journée de panification dans l’atelier de la boulangerie du Comptoir Paysan de Beauraing, situé tout à côté de notre territoire. Accueillis par Xavier, le « maître boulanger des lieux », c’est avec une certaine excitation qu’une petite dizaine de personnes se sont retrouvés afin de tester notre farine mais également pour en apprendre davantage sur le savoir-faire boulanger. Pour animer cette journée, nous avons eu la chance d’être encadrés par deux professionnels passionnés : Caroline Baltus, boulangère originaire d’Erezée et Axel Colin, boulanger au moulin d’Odeigne à Manhay mais également membre fondateur de l’ASBL Li Mestère.

Comment résumer cette journée en quelques lignes ? C’est, à vrai dire, un réel défi !

Allant de la semence, au pain, les sujets abordés nous ont permis d’en apprendre davantage sur :

  • l’intérêt des variétés anciennes de céréales ;
  • les enjeux du type de mouture choisi
  • la fameuse « problématique » du gluten ;
  • la panification au levain ;
  • …et bien d’autres sujets.

Parallèlement, nous avons pu pratiquer : le mélange des ingrédients, l’expérience du vivant par le travail au levain, le boulage, la mise en cuisson et bien-sûr, la dégustation !

Qu’est-ce que cela nous a appris ? Un tas de choses !

Tentons un petit résumé…

Axel et Caroline nous ont tout d’abord retracé brièvement l’histoire et l’évolution des céréales. Sans entrer dans trop de détails, on y apprend que les sélections successives exercées par l’homme sur les céréales ont été guidées par des besoins technologiques, il fallait pouvoir :

  • cultiver et récolter plus facilement le grain, en obtenir le meilleur rendement possible sur des surfaces toujours plus grandes ;
  • faire de ces grains, de la farine « forte » qui permettait un travail mécanique des pâtes à pain.

Au fil des années, cette sélection a appauvri la diversité des céréales retrouvées dans nos champs et in fine dans nos assiettes. Tout ceci, au détriment également des qualités nutritionnelles et gustatives des pains qui en découlent.

En marge de cette expansion, plusieurs réseaux de producteurs-boulangers-passionnés ont toujours eu à cœur de préserver ce que l’on appelle les semences paysannes et « mélanges populations ». Si l’on résume cela grossièrement : ces réseaux privilégient la sélection de semences adaptées aux conditions pédoclimatiques des terres de l’agriculteur avec des champs qui présentent une multitude de variétés de céréales plutôt qu’une lignée dite « pure ». Année après année, le producteur récolte, en plus de ses grains, une série d’observations basées sur l’évolution du comportement de ces diverses variétés sur ses terres. Ces mélanges de variétés de céréales permettent une meilleure adaptabilité de celles-ci à leurs conditions de vie : moins de compétitivité pour les nutriments du sol car les besoins exprimés ne sont pas semblables par exemple. Les rendements sont plus faibles que les cultures plus modernes mais on observera une plus grande stabilité de ceux-ci à long terme. Côté nutritionnel, les variétés anciennes sont généralement mieux tolérées par les personnes sensibles au gluten car elles en présentent à des niveaux moindres et parce que celui-ci y est présent sous une forme moins complexe à traiter par notre organisme lors de la digestion.

Voici donc une part des enjeux liés aux semences et aux variétés de céréales … et qu’en est-il de ceux liés à la panification alors ? Nous y venons …

Pour passer de la farine au pain, nous avons besoin en plus : d’eau, de sel et d’un « ferment » qui permet faire lever la pâte : de la levure ou du levain. La levure est un mélange de différents champignons, le levain est davantage plus complexe puisqu’il est composé d’un mélange symbiotique de levures et de bactéries lactiques. Les deux (levure et levain) réalisent une fermentation mais qui n’est pas du même type : alcoolique pour la levure, lactique pour le levain. La fermentation est le processus par lequel les organismes vivants (présents dans la levure ou le levain) en se nourrissant des glucides présents dans la farine produisent du gaz carbonique qui permet de faire lever la pâte avant la cuisson de celle-ci.

Axel et Caroline nous ont décrit les avantages du levain et d’une panification lente, notamment pour la réalisation de pain à base de farine complète ou intégrale. En effet, en plus de l’amidon et du gluten que l’on retrouve dans la farine blanche, les farines complètes ou intégrales contiennent en proportions diverses une partie du germe et des enveloppes (son pour le blé) du grain. Au sein de ces enveloppes, on retrouve un acide (l’acide phytique) qui, une fois présent dans notre intestin va se lier à certains minéraux de notre corps au risque de causer quelques carences. Contrairement à la levure, le levain dispose des « ciseaux » (enzymes nommées phytases) qui permettent de couper ces liaisons et d’empêcher la carence en minéraux. Plus on laisse un temps de fermentation à la pâte au levain, plus on retrouvera en quantité ces enzymes.

Parmi d’autres avantages d’un pain au levain, on citera également la meilleure conservation de celui-ci (en retardant l’apparition de moisissures).

Place à la dégustation…

Après le travail de la pâte et la cuisson, nous avons fait place à la dégustation. Comme pour notre farine (cf. notre article sur le sujet), un brin de frustration se dégage puisque le pain reflète l’odeur identifiée dans celle-ci quelques jours plus tard … Malgré cela, l’expérience en valait la peine ne fusse que pour cette mise en pratique et expérience sensorielle d’un savoir-faire ancestral qui s’était perdu mais qui revient en force.

 

Pour conclure…

Caroline et Axel, en alternant pratique et notions « théoriques », nous ont transmis un aperçu des bases de la boulangerie artisanale et authentique. Pour construire une filière telle que nous sommes en train de la mettre en place, il est primordial de veiller à une cohérence globale. Depuis la question de la semence jusqu’à la panification en passant par celle de la mouture : si l’on souhaite que tout se tienne, prenne un sens et amène à un pain de qualité, il faut soigner chacune de ces étapes et y faire les « bons » choix.


 

Petit zoom sur la mouture !

Petit zoom sur la mouture !

Comme annoncé précédemment, c’est le lot de grains de froment d’Olivier qui a été retenu pour ce test de la première mouture dans le cadre du Réseau RADiS. A son arrivée à la Ferme de Grange à Anhée, où est logé un moulin de type « Astrié » (nous y reviendrons plus bas dans cet article), le froment subit tout d’abord un ultime triage : opération consistant à enlever du lot les grains cassés et les dernières impuretés via un système de tamis et d’aspiration. Une fois ce tri réalisé, les grains sont transvasés dans un contenant puis acheminés progressivement par une vis jusqu’en amont du moulin situé dans un local tout à côté. Le meunier enclenche ensuite la machinerie, les premiers grains s’écoulent vers les pierres du moulin et quelques minutes plus tard : les premiers grammes de farine sont là.

Entre ces deux étapes : les grains « écrasés » seront passés par un tamis qui permet de dissocier la farine des enveloppes du grain. Dans le jargon de la meunerie, c’est ce que l’on appelle le système de bluterie. C’est cette étape qui permet de déterminer le type de farine de l’on souhaite obtenir en sortie de moulin : intégrale (contenant son, germe et amande du grain), complète et semi-complète. Plus le tamis est fin, plus on augmente la proportion d’amidon. Notre farine sera ici plutôt de type semi-complète.

Premier constat : une odeur d’humidité se dégage de la farine. La mouture n’en est en rien responsable, il semblerait plutôt que cela provienne des grains eux-mêmes, conséquence probable des conditions météo compliquées de cette année n’ayant malheureusement pas permis un stockage optimal non plus pour notre producteur.

La journée de mouture se poursuit et, même si le résultat ne semble pas tout à fait à la hauteur des espérances, l’expérience a pour mérite de mettre le doigts sur l’importance de veiller aux bonnes conditions de chaque étape. Avec une humidité malheureusement trop importante, la mouture des grains de froment n’a pas permis d’obtenir une farine d’assez bonne qualité pour réaliser une première commercialisation. De la frustration, certes, mais notre Réseau RADiS en ressort néanmoins grandi !

Nous remercions la Ferme de Grange, et en particulier Guirec et son papa Stany, pour le temps qu’ils auront consacré à cette mouture mais également pour le partage d’expérience qu’ils nous ont transmis en toute humilité.

Les enjeux se cachant derrière la mouture…

Pour bien les comprendre, nous nous permettons un petit encart nécessitant tout d’abord un rapide descriptif de l’anatomie d’un grain de blé et des particularités de chacun de ses composants.

Un grain de blé est composé :

  • d’enveloppes (le son, pour le blé) riches en minéraux, antioxydants, vitamines, protéines et fibres ;
  • de l’amande comprenant majoritairement de l’amidon (sucre complexe) et des protéines (dont le gluten). C’est le composé principal de la farine ;
  • du germe riche en lipides mais également en protéines, minéraux et vitamines.

Source : www.vivescia.com

Comme on le constate, chaque composant présente un intérêt nutritionnel propre. Or, en fonction du type de mouture, sur cylindres ou sur pierre, tous ne seront pas forcément présents dans la farine qui en ressortira.

Nous reprenons ci-dessous une brève synthèse des particularités et intérêts d’une mouture sur pierre.

La mouture sur meules de pierre permet de préserver davantage les qualités nutritionnelles du grain (minéraux, vitamines, protéines, …) par rapport à une mouture sur cylindres, via :

  • un « ponçage » du grain plutôt qu’un écrasement de celui-ci (réalisé dans les moulins à cylindres) ;
  • une vitesse très lente de travail, évitant un échauffement.

La farine qui en ressort de manière brute est dite « intégrale » composée en plus de l’amande du grain : du son et du germe de celui-ci, riches en micronutriments.

Le moulin de la Ferme de Grange qui a servi pour notre mouture est un moulin sur pierre mais qui se distingue encore davantage par type, dit « Astrié » (du nom de leurs inventeurs). Ce type de moulin est capable de littéralement dérouler le grain à travers ses pierres et de séparer ainsi entièrement le son de l’amande, du germe et de l’assise protéique qui entoure l’amande du grain. Cette technique permet d’enrichir naturellement la farine de tous les micronutriments présents dans les enveloppes du grain. C’est l’agencement des meules de pierre et le réglage de leur écart au micromètre prêt qui permet cela. On obtient dès lors, en sortie, une farine brute « intégrale » riche en fibres, minéraux et vitamines.

 

15/12 – Préparer son projet en maraichage bio (III) : invitation

15/12 – Préparer son projet en maraichage bio (III) : invitation

Envie de vous lancer dans le maraichage biologique ? Le Réseau RADiS organise des séances d’information afin de faciliter les démarches des porteurs de projet. Bienvenue à tous, que vous souhaitiez vous installer en région dinantaise ou ailleurs en Wallonie !

Au programme de cette troisième et dernière séance, le 15 décembre 2021, « Préparer son projet en maraichage bio ».

Nous aborderons tout d’abord les démarches AFSCA, les infrastructures et les bonnes pratiques d’hygiènes nécessaires pour la production, la transformation et la vente de légumes bio via différents circuits. Aurélie Lainé, chargée de mission chez Diversiferm, organisme de conseil pour les producteurs en diversification, nous parlera de ce volet et répondra à toutes vos questions pratiques.

Ensuite, nous explorerons les différents types de débouchés qui existent pour les légumes bio (frais ou transformés) : BtoC via la vente de paniers, les marchés, le magasin à la ferme, les GACs… ou le BtoB : fournir des épiceries, des coopératives, des collectivités, la grande et moyenne distribution… Quels sont les acteurs de ces différentes filières ? Leurs caractéristiques, leurs exigences, les points d’attention ? Les flux ? Ariane Beaudelot, chargée de mission à Biowallonie, nous aidera à y voir plus clair sur les différentes possibilités.

Pour illustrer cette partie, nous avons aussi fait appel à Julien-Pierre Vandeclée, maraicher bio « Au rythme des saisons » à Oupeye, qui nous parlera de ses différentes expériences dans les filières de valorisation (GMS, vente directe, vente via des coopératives…), de son cheminement et de ses choix par rapport à ces différentes manière de commercialiser ses produits..

Cette soirée (18h30-20h30) aura lieu en présentiel à l’IFAPME de Dinant (Rue Fetis 61, 5500 Dinant), mais elle peut aussi être suivie en visioconférence, en direct. Pour des raisons d’organisation, il est indispensable de s’inscrire pour y assister, et de préciser le type de participation (présentiel / visioconférence) avant le 15/12 à midi : sylvie.laspina@natpro.be. Totalement gratuit. Bienvenue !

 

Invitation 21/11 : « Panifions » ensemble !

Invitation 21/11 : « Panifions » ensemble !

Farine toute fraiche entre les mains, c’est avec beaucoup de plaisir de nous vous invitons à vous joindre à nous pour une toute première activité de panification.

Pour cet événement, nous aurons la chance d’être encadrés par deux professionnels et passionnés : Caroline Baltus, boulangère à Erezée, et Axel Colin, artisan boulanger à Manhay, également et membre fondateur de Li Mestère, réseau d’acteurs œuvrant pour la préservation et la remobilisation de variétés anciennes de céréales.

Au programme de cette journée :

  • Découverte de la première farine du réseau RADiS, issue de l’un des producteurs de notre territoire ;
  • Partage, échange, transmission de savoir et savoir-faire autour de la panification ;
  • Réflexion collective autour de la farine et du pain que nous souhaiterions développer au sein de notre réseau ;
  • Rencontre entre acteurs locaux : producteurs, boulangers, consommateurs, etc.

Du pétrissage à la dégustation, tous vos sens seront mis en éveil au cours de cette journée 😊 !

Informations pratiques :

  • Date et heure : dimanche 21 novembre 2021, de 9h30 à 16h30
  • Lieu : Comptoir Paysan, rue de Bouillon 82 – 5770 Beauraing
  • Activité totalement gratuite – prévoir en revanche son casse-croute pour la journée
  • Conditions et inscription :
    • Pour que cet évènement se réalise dans de bonnes conditions, les inscriptions sont limitées. Les places seront prioritairement réservées aux habitants des communes du Réseau RADiS (Houyet, Hastière, Dinant, Onhaye, Anhée, Yvoir) ;
    • Inscription auprès de Caroline (caroline.dehon@natpro.be ou SMS au 0474/56 34 48) avant le 20 novembre. Merci de renseigner vos coordonnées complètes et le nombre de personnes.

Votre inscription sera validée uniquement après confirmation reçue de notre part.

Au plaisir de vous y retrouver !


 

Qualité des céréales 2021 : verdict !

Qualité des céréales 2021 : verdict !

Aux prémices de l’été, bien avant les moissons donc, nous avions ambitionné de lancer un test de mouture (réalisation de farines) avec 5 producteurs céréaliers bio du Réseau RADiS. Les semis de céréales ayant déjà été réalisés à l’automne, l’idée était d’expérimenter le cheminement complet du grain à la farine à partir de leur propre production. Ainsi, sept lots ont été portés candidats, représentant déjà un bel échantillon de diversité céréalière : épeautre, froment, seigle et petit-épeautre aux variétés diverses. « Première épreuve » de sélection pour nos lots candidats (et non des moindres pour cette année !) : les moissons.

Nous vous en avions déjà touché un mot, la météo particulièrement humide et, ce, tout au long des mois de juillet et août, a considérablement affecté le développement et la qualité des céréales (et d’une bonne majorité des autres productions agricoles d’ailleurs) de tous les producteurs du territoire (et bien au-delà). Verse (épis couchés), germination sur pied, mauvaises conditions de récolte avec une humidité beaucoup trop importante… S’ils n’ont pas été directement perdus ou déclassés en alimentation animale, plusieurs lots ont dû partir dans de grosses unités de séchage, mélangés à d’autres lots de céréales. A l’issue de cette première épreuve, 3 lots restent : un d’épeautre, un de froment et un dernier de petit-épeautre issus de deux producteurs du Réseau, Frédéric et Olivier.

« Deuxième épreuve » : l’analyse de la qualité des grains de ces trois lots, direction le Centre de Recherches Agronomiques de Gembloux (CRA-w). L’objectif ? En savoir davantage sur l’aptitude à la panification de ces grains : taux d’humidité, taux de protéines mais également qualités fermentaires pour assurer une levée de la pâte (indice de chute de Hagberg) ou encore capacité d’hydratation et de développement d’un réseau protéique.

 

Verdict :

  • L’épeautre, malgré de bons résultats aux tests de panification en laboratoire, présente un taux d’humidité trop important. Mais qu’est-ce que cela implique concrètement ? Tout d’abord un risque de développement de mycotoxines (moisissures toxiques pour l’homme), ensuite, une mouture techniquement compromise (difficulté notamment pour le décorticage de l’enveloppe (ou « balle ») des grains d’épeautre*). N’ayant plus l’opportunité de sécher ce lot, il sera mis de côté ;
  • Le petit-épeautre a dépassé le stade de maturité optimal, et présente donc un risque élevé d’une levée limitée de la pâte. Le lot est écarté pour l’instant mais, compte tenu de ses intérêts nutritionnels, une autre valorisation pourra s’envisager ;
  • Le froment (ou blé tendre) rempli quant à lui plus favorablement l’ensemble des critères étudiés : il constitue notre premier lot pour un essai de mouture ! Le froment, contrairement à l’épeautre ou au petit épeautre, n’est pas pourvu de cette balle autour de son grain. Cette étape de décorticage, préalable à la mouture, ne s’applique donc pas pour ce dernier.

Ce lot de froment, issu de la ferme d’Olivier Thiange à Houyet – que nous avions visité cet été -, a pris la direction du moulin de la Ferme de Grange à Anhée et sera moulu sur pierre (moulin de type Astrié) dès la semaine prochaine. Nous aurons ensuite l’occasion de tester la farine issue de ce lot au cours de notre évènement de panification du 21 novembre prochain. Bienvenue !


 

Maraichage bio et permis d’urbanisme : pour quoi et comment ?

Maraichage bio et permis d’urbanisme : pour quoi et comment ?

Dans quel cas demander un permis d’urbanisme ? Quelles démarches ?

Où peut s’installer une activité de maraichage ? Quels sont les travaux ou activités soumis à permis d’urbanisme ? Lors de notre séance d’info du 20/10/2021, Xavier Dubois du Département du Développement Rural au SPW, a présenté la réglementation du CoDt utile aux porteurs de projet en maraichage. Retrouvez ci-dessous sa présentation ainsi que l’enregistrement vidéo de son intervention. Plusieurs documents ressources sont repris ci-contre. Enfin, n’hésitez pas à contacter les services extérieurs du SPW pour plus d’infos.

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

N’hésitez pas à nous les communiquer afin que nous les partagions sur cette page !

 

Financer son projet de maraichage bio

Financer son projet de maraichage bio

Réaliser un plan d’affaire

Se lancer en maraichage bio ne s’improvise pas. Il est généralement nécessaire, dès le démarrage, d’investir dans des semences, des plants, des serres ou autre matériel. Par ailleurs, les revenus issus de la vente des légumes arrivent plusieurs mois après le début de l’activité. Lors de notre séance d’info du 20/10/2021, Géraldine Le Mire, chargée de mission pour Crea-Job, a expliqué comment réaliser un plan d’affaire, outil indispensable, tant pour planifier ses investissements que pour affiner son projet, notamment ses créneaux de commercialisation, les partenariats commerciaux possibles, etc. Dans sa présentation, Mme Le Mire met en avant des possibilités de financement auxquelles les porteurs de projet peuvent avoir recours. Retrouvez ci-dessous la présentation en PDF ainsi que l’enregistrement vidéo de la séance. Enfin, n’hésitez pas à contacter Crea-Job pour plus d’infos.

Aller plus loin

Focus sur les aides de la Région wallonne

Diverses aides liées à la Politique agricole commune sont disponibles en Région wallonne pour soutenir l’installation ou le développement d’une activité de maraichage bio. Lors de notre séance d’information du 20/10, Mr Mahaut du Service Public de Wallonie nous a donné les informations sur ces aides et les conditions d’accès. Retrouvez ci-dessous la présentation en PDF ainsi que l’enregistrement vidéo de la séance. Enfin, n’hésitez pas à contacter les Services extérieurs du SPW Agriculture pour plus d’infos.

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

N’hésitez pas à nous les communiquer afin que nous les partagions sur cette page !

 

Certification bio en maraichage : règles, coûts, aides

Certification bio en maraichage : règles, coûts, aides

Règles à respecter, coûts et aides

Pour pouvoir utiliser le terme « bio », un maraicher doit faire les démarches pour être certifié bio auprès d’un organisme de contrôle, et respecter le cahier des charges européen bio. Lors de notre séance d’info du 20/10/2021, Bénédicte Henrotte, chargée de mission pour l’asbl Biowallonie, a présenté la réglementation bio, les démarches à réaliser, les coûts et les aides pour une certification bio en maraichage. Retrouvez ci-contre sa présentation ainsi que l’enregistrement vidéo de son intervention. Plusieurs documents ressources sont repris ci-contre. Enfin, n’hésitez pas à contacter l’asbl Biowallonie pour plus d’infos.

Aller plus loin

Site internet de Biowallonie (réglementation vulgarisée, séances d’information, règlements européens)

Les organismes de certification biologique :

 

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

N’hésitez pas à nous les communiquer afin que nous les partagions sur cette page !

 

Les légumes bio du Réseau RADiS dans des cantines scolaires locales !

Les légumes bio du Réseau RADiS dans des cantines scolaires locales !

Première victoire pour notre initiative « Réseau RADiS » : dès cet automne, les légumes des maraichers du Réseau alimentent deux cantines scolaires.

Le Collège de Godinne-Burnot à Yvoir a ouvert la marche. Depuis le 4 octobre, leur chef-cuisinier, Dominique, est livré chaque lundi par Jean et Alessandro, maraichers en conversion bio du Réseau. Les 40 kg de légumes frais lui permettent de préparer deux fois 40 L de potage-collation pour les 350 élèves. La première livraison a déjà eu son petit succès !

Le Réseau RADiS a aussi remporté un marché pour fournir les 4 implantations de l’école communale de Onhaye avec du potage-collation en liaison chaude. Dès novembre, 40 L de potage seront livrés tous les mardis matin pour les 330 élèves de primaire.

Merci aux maraichers qui ont accepté de relever le défi avec nous, et à notre partenaire Influences-végétales asbl qui accompagne les écoles dans cette transition !

 

Diagnostic social de la région dinantaise – Mémoire d’Aliz Hevesi

Diagnostic social de la région dinantaise – Mémoire d’Aliz Hevesi

D’avril à août 2021, le Réseau RADiS a accueilli dans son équipe Aliz Hevesi dans le cadre de son stage. Aliz est namuroise et géographe de formation et suit actuellement un master complémentaire en gestion des territoires et développement local à l’Université de Lyon. Dans le cadre de son travail, Aliz a réalisé un diagnostic social de la région dinantaise, elle a rencontré de nombreux acteurs sociaux et élaboré des préconisations pour une meilleure implication des personnes précarisées dans le développement de filières alimentaires, en et particulier pour le Réseau RADiS. Aliz a aussi développé une cartographie de la mobilité en région dinantaise, notamment en ce qui concerne l’accès aux points de vente de produits bio et locaux.

 

Arbre à enjeux

Arbre à solutions

Cartographie de la mobilité

 

Découvrez la version complète de son mémoire, d’une grande qualité et source d’inspiration pour le développement social de notre territoire !

Mémoire Aliz Hevesi – Intégration de personnes en situation de précarité dans un projet de développement de filières alimentaires bio logiques et locales : l’exemple du projet réseau RADiS dans la région dinantaise

Annexes

Un tout grand merci à Aliz pour son implication dans les travaux du Réseau RADiS et pour la qualité de son travail !


 

20/10 – Préparer son projet en maraichage bio (II) : Invitation

20/10 – Préparer son projet en maraichage bio (II) : Invitation

Envie de vous lancer dans le maraichage biologique ? Le Réseau RADiS organise des séances d’information afin de faciliter les démarches des porteurs de projet. Bienvenue à tous, que vous souhaitiez vous installer en région dinantaise ou ailleurs en Wallonie !

Au programme de cette seconde séance, le 20 octobre 2021, « Préparer son projet en maraichage bio » .

Nous aborderons tout d’abord la certification bio en maraichage. Quelles règles faut-il respecter en bio par rapport à une production classique ? Comment et par qui est-ce contrôlé ? Quels sont les coûts de la certification et constituent-ils une entrave à la rentabilité de la production ? Quelles sont les démarches à faire pour se certifier bio ? Cette partie sera présentée par Bénédicte Henrotte, chargée de mission de l’asbl Biowallonie.

En second lieu, nous parlerons du financement du projet de maraichage, avec l’intervention de Géraldine Le Mire, chargée de mission chez Créa-Job. Mme Le Mire expliquera comment on réalise un plan financier et abordera les différentes sources de financement possibles. Thierry Mahaut, directeur au sein du Département de l’Agriculture du Service Public de Wallonie, expliquera ensuite les démarches à réaliser auprès de la Région wallonne pour accéder aux primes agricoles.

Enfin, en dernière partie de cette conférence, nous explorerons la question des autorisations et permis d’urbanisme. Dans quels cas sont-ils nécessaires en maraichage et comment réaliser les démarches ? Xavier Dubois, attaché qualifié au sein du Département du Développement rural du Service Public de Wallonie, répondra à toutes vos questions.

Cette soirée (18h30-20h30) aura lieu en présentiel à l’IFAPME de Dinant (Rue Fetis 61, 5500 Dinant), mais elle peut aussi être suivie en visioconférence, en direct. Pour des raisons d’organisation, il est indispensable de s’inscrire pour y assister, et de préciser le type de participation (présentiel / visioconférence) avant le 20/10 à midi : sylvie.laspina@natpro.be. Totalement gratuit. Bienvenue !

Cliquer ici pour télécharger l’invitation en PDF.


 

Retour sur la séance d’information « De la semence à la farine »

Retour sur la séance d’information « De la semence à la farine »

Le 13 septembre passé, nous co-organisions une soirée ayant pour objectif de transmettre de l’information sur les espèces et variétés de céréales panifiables cultivées chez nous mais également pour faire connaître et recueillir le témoignage d’une filière farine-pain locale mise en place par des agriculteurs.

Retrouvez les informations et témoignages de Biowallonie et d’Epis de Hesbaye via ce lien.

Lu 13/9 « Céréales alimentaires : de la semence à la farine »

Lu 13/9 « Céréales alimentaires : de la semence à la farine »

Cette saison difficile n’est pas encore terminée mais les moissons des céréales sont enfin derrière nous… Et voici déjà venu le temps de préparer les prochains semis !

Le GAL Pays des Tiges et Chavées, le GAL Condroz-Famenne et le réseau RADiS s’associent pour vous proposer une soirée d’échanges sur le thème des céréales panifiables.

« CEREALES PANIFIABLES : DE LA SEMENCE A LA FARINE » SEANCE D’INFORMATION DESTINEE AUX AGRICULTEURS ET PROFESSIONNELS
LE 13 SEPTEMBRE A 18H30 AU CENTRE CULTUREL DE CINEY

Qu’est-ce qu’une céréale dite « panifiable » ?
Quelles céréales choisir ?
Variétés anciennes et modernes : quelles implications ?
Quels itinéraires techniques privilégier ?
Comment peuvent s’établir les relations entre producteurs, meuniers et boulangers ?

PROGRAMME ET INTERVENANTS
18h30 : Accueil et sandwich
19h : Patrick Silvestre (conseiller technique grandes cultures chez Biowallonie) : atouts et inconvénients de différentes espèces et variétés, conseils culturaux, critères de qualité panifiable etc.
20h : Olivier Gathy (agriculteur et membre de Epis de Hesbaye) : présentation de la filière, des choix variétaux à la relation « agriculteurs-meunier-boulangers »
21h : Verre de clôture

INFOS ET INSCRIPTION
Pour qui ? Pour tout agriculteur ou personne intéressée par la thématique
Quand ? Le 13 septembre à 18h30
Où ? Au Centre Culturel de Ciney, Place du Roi Baudouin 1 à 5590 Ciney
Gratuit ! mais inscription avant le 12 septembre auprès de Caroline Dehon par mail : caroline.dehon@natpro.be ou appel/sms au 0474/56.34.48.

Di 12/09 : Visite de l’essai en maraichage de Jean

Di 12/09 : Visite de l’essai en maraichage de Jean

A l’occasion de l’événement « Le ciné est dans le pré » organisé par la Ville de Dinant et l’ADL de Dinant à la Ferme Willem à Awagne (rue des Bayets 1), une visite de l’essai en maraichage de Jean Baivy aura lieu le dimanche 12 septembre 2021 à 14h30.

Jean présentera les objectifs de son essai et les observations qui ont été réalisées cette année. Ce sera l’occasion de discuter de techniques permettant de produire des légumes bio sur de plus grandes surfaces, en vue d’approvisionner la filière « cantines scolaires » du Réseau RADiS ! Nous donnerons également des infos sur la situation des collaboration avec les écoles.

Par ailleurs, durant tout l’après-midi, un marché de producteurs locaux se tiendra à la ferme, de même que des animations sur le thème de l’agriculture.

Bienvenue à tous !

 

Du pain avec des céréales locales, le pari d’agriculteurs dinantais [Médias]

Du pain avec des céréales locales, le pari d’agriculteurs dinantais [Médias]

En ce mois d’août 2021, les moissons battent leur plein en région dinantaise. Parmi les céréales bio récoltées, des lots ont été réservés pour effectuer les premiers tests de farine du Réseau RADiS. La télévision locale MaTélé est venue assister à la moisson et a récolté les témoignages de Laurent et de Alessandro, deux des agriculteurs engagés dans le projet, ainsi que de Caroline, la chargée de mission, qui orchestre ce projet expérimental. Cliquer sur la photo ci-dessous pour accéder à l’article et à la vidéo !

Pour suivre la suite des opérations, n’hésitez pas à rejoindre le GT céréales alimentaires, à suivre nos actualités ou à contacter Caroline Dehon, chargée de mission (caroline.dehon@natpro.be).

Visite des parcelles de céréales chez les producteurs du réseau

Visite des parcelles de céréales chez les producteurs du réseau

Ce lundi 9 août, une dizaine de citoyens, agriculteurs et porteurs de projet se sont retrouvés pour aller à la rencontre de trois de nos producteurs : Frédéric Piette (Thynes), Olivier Thiange (Houyet) et Alessandro Maury (Falmagne). Le but ? Découvrir une partie de leurs productions céréalières bio et en apprendre davantage sur ces cultures, leurs modes de production et particularités !

En route vers Thynes …

Frédéric nous fait visiter deux parcelles : l’une d’épeautre (appelé également grand épeautre, une sous-espèce rustique du froment) et l’autre présentant une association de pois et de froment (ou blé tendre) » (4 hectares) semées toutes les deux à l’automne 2020. Le champ d’épeautre que nous visitons (12 hectares) présente une belle résistance au phénomène de verse : nous n’observons que très peu de céréales couchées au sol. Ce phénomène se produit lorsque le poids de l’épi est trop important : le vent et les intempéries peuvent alors coucher ces épis ce qui entraîne généralement une perte de rendement et de qualité du grain récolté. Contrairement au froment qui aura perdu ses enveloppes lors de la moisson (battage), l’épeautre a le grain « vêtu » et son enveloppe devra être enlevée avant sa mouture (étape de décorticage).

Nous nous rendons ensuite sur la parcelle « pois/froment ». Frédéric nous explique que les pois iront à destination de petits pots pour bébé, le froment (variété Chevignon), lui, pourra être panifié si la qualité des grains est observée après les moissons. Le pois et le froment seront récoltés au même moment puis triés avant stockage auprès d’un entrepreneur spécialisé.

Direction Houyet à Ferage

Nous partons à la rencontre d’Olivier, au cœur de la Famenne, il nous présente sa ferme et nous prenons la direction de sa parcelle de petit-épeautre (ou engrain). Lorsque l’on découvre cette céréale, on remarque tout de suite ses épis barbus, de taille nettement inférieure à l’épeautre et au froment. Olivier nous explique pourquoi il a choisi cette céréale à croissance beaucoup plus lente que ses consœurs : elle présente une teneur en gluten nettement inférieure aux céréales plus classiquement cultivées en céréales panifiables et ce gluten est bien assimilable par le corps ce qui augmente sa digestibilité auprès de ses consommateurs. En outre, sa grande rusticité en fait une céréale peu exigeante en terme nutritionnel et résistante aux maladies. C’est la 2ème année qu’Olivier expérimente cette céréale, il espère un rendement de 2 tonnes à l’hectare ce qui peut paraître peu comparé aux autres espèces (moyenne de 5 tonnes à l’hectare pour le froment en bio par exemple) mais pour le petit-épeautre, on ne peut en espérer réellement plus. Tout comme l’épeautre, il faudra ensuite faire décortiquer la céréale avant la mouture. Sa culture est encore dite « de niche » mais ses qualités nutritionnelles encouragent nos producteurs à en semer de plus en plus.

… et clôturons à Falmagne, chez Alessandro

Nous terminons le tour des parcelles de nos producteurs par celle d’Alessandro qui cultive notamment de l’épeautre, sur 5 hectares. Il nous présente sa ferme, elle est en « polyculture-élevage » : combinant prairies, mise en cultures de productions diverses (légumes, céréales, légumineuses, etc…) et élevage (bovins de race Blonde d’Aquitaine). Ce mode de production présente un grand intérêt pour l’équilibre global du sol mais également de la ferme :

  • Les animaux sont alimentés par les cultures produites et prairies ; le fumier des bêtes permet ensuite un apport en matière organique tout à fait naturelle pour ces surfaces,
  • La culture de légumineuses (pois, féveroles, luzerne, trèfles…) permet une fertilisation naturelle des sols, elles captent l’azote atmosphérique ce qui le rend alors disponible pour la croissance des cultures suivantes ; elles peuvent aussi être source de fourrage pour l’élevage,
  • Les céréales permettent de fournir le grain et de récolter de la paille,
  • Les prairies, du foin pour l’hiver,

Cette logique nous amène à parler de la pratique des « rotations » de cultures : pour que les ressources du sol ne s’épuisent pas, il faut apprendre à maintenir son équilibre en organismes vivants (microorganismes, champignons, vers de terre, etc…) et donc également en éléments nutritifs afin que les cultures puissent ensuite s’y développer correctement.

Ces rotations de cultures s’exercent sur plusieurs années. Chaque producteur adapte son schéma de production en fonction de ses besoins, de son sol et de sa ferme. Chez Alessandro, elles peuvent s’étendre sur plus de 6 années avec par exemple :

  • Fourrage pendant 2 années (prairie temporaire par exemple pour l’apport en matière organique)
  • Céréale pendant 1 à 2 années (généralement plus demandeuse en éléments nutritifs, comme du froment par exemple)
  • Avoine
  • Maïs
  • (Autre céréale)
  • Fourrage (légumineuse pour apport d’azote)

Crédit photo : Benoît Vermer

Au moment où nous clôturons ces visites, il semble que le travail des moissons se profile enfin pour nos producteurs : elles devraient redémarrer un peu avant la mi-août. Nous rassemblerons ensuite un ensemble d’échantillons de grains issus de 5 producteurs céréaliers du réseau (dont Frédéric, Olivier et Alessandro). La qualité de ceux-ci sera ensuite analysée afin de déterminer un premier lot que nous pourrons faire moudre pour en obtenir les premières farines du réseau. Si tout se passe bien, des tests de panification pourront être mis sur pied avec des artisans-boulangers et citoyens volontaires.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de la suite des événements !


 

Lundi 9/8 : visite des parcelles de céréales

Lundi 9/8 : visite des parcelles de céréales

Souvenez-vous, il y a plusieurs semaines nous nous réjouissions de vous annoncer que les premières farines du réseau RADiS allaient être disponibles dès cette année grâce à la motivation de plusieurs producteurs céréaliers du territoire. Les parcelles d’épeautre, de froment, de seigle et de petit-épeautre étaient bien en place et les producteurs n’attendaient plus que le bon moment pour lancer leurs moissons…

Comme vous vous en doutez, les aléas climatiques des dernières semaines n’ont malheureusement pas épargné leurs cultures : les céréales se sont en partie couchées (verse) et celles sur pied sont toujours en attente d’être moissonnées. Le verdict sur la qualité des céréales ne pourra se faire qu’après récolte et analyse des grains. Ces aléas font partie du quotidien de nos producteurs qui doivent sans cesse s’adapter au mieux et réagir en conséquence (quand cela est encore possible !).

Avant que leur moissonneuse ne se mettent en route, nous vous invitons à aller sur le terrain à la rencontre de Frédéric, Olivier et Alessandro ce lundi 9 août pour échanger et en apprendre davantage sur leurs céréales.

Voici le programme et informations détaillées de ces visites :

  • 17h : accueil chez Frédéric à Thynes (adresse de RDV : Chemin de Lisogne, 34 – 5502 Dinant)
  • 17h15 : visite des parcelles de froment et d’épeautre
  • 18h45 : accueil chez Olivier à Houyet (adresse de RDV : Ferage, 1 – 5560 Houyet) et visite de la parcelle de petit-épeautre
  • 19h30 : accueil chez Alessandro à Falmagne (adresse de RDV : Rue du Grand-Cortil, 18 – 5500 Dinant) et visite de la parcelle d’épeautre
  • 20h : clôture de la visite sur place
  • 20h30 : récupération des voitures chez Frédéric (pour les personnes concernées, cf. ci-dessous).

Pour les déplacements, vous avez deux possibilités :

  • Soit nous rejoindre chez Frédéric à 17h, nous organiserons un départ en co-voiturage depuis ce point (et vous pourrez donc laisser votre voiture dans la cour intérieure de la ferme). Pour bonne information, il faut +- 25 min entre Falmagne et Thynes pour le retour ;
  • Soit nous rejoindre en cours de route chez nos différents producteurs (cf. horaires renseignés que nous essayerons de respecter au mieux).

Intéressé par ces visites ?

Inscrivez-vous dès que possible auprès de Caroline (caroline.dehon@natpro.be) en précisant votre nom, adresse e-mail, numéro de téléphone et le lieu sur lequel vous nous retrouverez (Thynes-Houyet-Falmagne).

Nous remercions chaleureusement nos producteurs pour leur accueil et leur disponibilité !


 

27/07 – Enjeux sociaux, actions et synergies possibles en région dinantaise

27/07 – Enjeux sociaux, actions et synergies possibles en région dinantaise

Ce mardi 27/7, une vingtaine de participants, citoyens, producteurs et acteurs sociaux, se sont réunis à Lisogne pour la quatrième réunion du GT alimentation solidaire du Réseau RADiS.

Durant plusieurs semaines, notre stagiaire Aliz a sillonné la région dinantaise, allant à la rencontre de divers acteurs sociaux pour recueillir leur témoignage sur la situation sociale du territoire, ainsi que sur les actions et synergies possibles pour faire avancer les choses dans le domaine de l’alimentation. A partir de cette mine d’informations, Aliz a réalisé une synthèse des principaux enjeux concernant l’intégration des personnes précarisées dans les filières alimentaires. A partir de ces constats et des échanges avec les acteurs sociaux, elle propose également des pistes d’actions à mettre en oeuvre sur le territoire, notamment dans le cadre des filières alimentaires créées par le Réseau RADiS.

A l’image du travail réalisé par Aliz, les échanges qui ont suivi la présentation ont été très riches, complétant les entretiens individuels qui ont été menés. La réunion était une occasion de rencontre et de partage entre des acteurs qui ont peu l’occasion d’échanger, et une opportunité pour identifier ensemble des voies à affiner, comme l’accueil social à la ferme, la création d’emploi dans le cadre du Réseau ou le fonctionnement du four à pain mobile pour en faire un vrai outil de cohésion sociale. Des pistes qui seront étudiées lors des prochaines réunions !

Retrouvez sur ce lien le compte-rendu complet de la réunion, et n’hésitez pas à poursuivre l’aventure avec nous ! Si vous êtes intéressé.e.s, merci de contacter Sylvie qui vous tiendra au courant des prochains rendez-vous : sylvie.laspina@natpro.be.

 

Se former et être accompagné

Se former et être accompagné

Les formations en maraichage biologique

Le Guide des Centres de Formation dans le secteur bio de Biowallonie reprend les différents types de formations en maraichage et les organismes qui les dispensent. Il existe des formations académiques (septième année secondaire – option maraichage bio, bachelier, bioingénieur), des formations dispensées par des centres d’insertion socioprofessionnelle (CISP) pour les demandeurs d’emploi, et d’autres formations professionnelles pour tous types de publics.

Sur le territoire du Réseau RADiS, l’IFAPME de Dinant propose une formation de Chef d’entreprise maraicher bio. Lors de la séance d’information du 08/07/2021, Sébastien Wairy, directeur du Centre, a présenté la formation.

Les possibilités de conseil technique

 

L’asbl Biowallonie propose un encadrement gratuit des (futurs) maraichers bio en Région wallonne. Lors de la séance d’information du 08/07/21, Laurent Dombret, conseiller chez Biowallonie, a expliqué les différentes formes de soutien : accompagnement technique individuel, rencontres « coins de champs », formations et articles techniques.

Être accompagné dans le lancement de son activité

 

Une fois votre projet de maraichage construit et mûri, ne vous lancez pas seul : des structures d’accompagnement à l’autocréation d’emploi (SAACE) proposent gratuitement (ou presque) un accompagnement, des conseils, un suivi voire une mise en situation de votre activité. Lors de la réunion du 08/07/2021, Géraldine Le Mire, chargée de projet chez Créa-Job, a présenté les possibilités d’accompagnement, y compris le système de couveuse d’entreprises.

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

N’hésitez pas à nous les communiquer afin que nous les partagions sur cette page !

 

Trouver une terre pour s’installer

Trouver une terre pour s’installer

Contact avec des propriétaires de terres agricoles

Trouver une terre agricole à louer ou à acheter n’est pas chose simple. Comment se mettre en contact avec des propriétaires de terres ? Il n’existe pas réellement de plateforme rassemblant les annonces de terres agricoles à vendre ou à louer : tout se joue généralement par le bouche-à-oreille. Cependant, certains acteurs peuvent vous aider.

En région dinantaise, le Réseau RADiS met en contact propriétaires de terres et porteurs de projets à travers son outil « Des terres pour nos RADiS ». Les annonces des uns et des autres y sont partagées, ce qui permet cette mise en contact.

En Wallonie, Terre-en-Vue a également de nombreux contacts avec des propriétaires soucieux de voir leurs terres cultivées de manière agroécologique.

N’hésitez pas également à prendre contact avec les initiatives territoriales locales comme les Ceintures alimentaires et autres réseaux.

Quelles modalités de mise à disposition des terres ?

 

Acheter une terre permet d’avoir la garantie de son utilisation à long terme, mais c’est aussi un investissement important. La location est une solution qui concerne 2/3 des terres agricoles en Wallonie. Comment s’accorder avec un propriétaire pour un mode de location prenant en compte les besoins de l’un et de l’autre ?

Lors de la séance d’info du 08/07/2021, David Dupuis de Terre-en-Vue nous a expliqué les différents modes de mise à disposition des terres (bail à ferme, bail de carrière, bail emphytéotique, commodat, convention d’occupation précaire, concession, contrat de bail ou contrat de culture).

Evaluer les potentialités d’un site pour le maraichage

Vous avez l’opportunité de vous installer sur un terrain. Est-il bien adéquat pour une installation en maraichage ? Lors de la réunion du 08/07/2021, Laurent Dombret, conseiller technique chez Biowallonie, a donné de nombreux conseils permettant d’évaluer le potentiel d’un site pour le maraichage. Il est nécessaire de se pencher sur la situation de la parcelle et son microclimat, la qualité du sol, les possibilités d’irrigation, le potentiel de vente autour de la ferme…

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

N’hésitez pas à nous les communiquer afin que nous les partagions sur cette page !

 

08/07/2021 – Séance info maraichage bio, un succès !

08/07/2021 – Séance info maraichage bio, un succès !

   

Jeudi 8 juillet 2021 se tenait notre première séance d’information sur l’installation en maraichage bio, à l’IFAPME de Dinant. Objectif : fournir une série d’informations utiles aux porteurs de projets pour favoriser leur installation, en région dinantaise ou ailleurs !

Une quinzaine de participants ont rejoint les orateurs en présentiel, tandis qu’une vingtaine suivaient en visioconférence en direct. Au cours de cette soirée, nous avons bénéficié de l’expertise de personnes-ressources (Terre-en-Vue, Biowallonie, Créa-Job) et bénéficié d’explications sur la formation à l’IFAPME de Dinant.

Les comptes-rendus sont disponibles ici.

Un grand merci à tous pour votre implication dans cet événement ! Nous reprogrammerons des séances complémentaires en août-septembre, sur les démarches administratives, la certification bio et la valorisation des produits du maraichage.


 

16/7 – Un diagnostic social du territoire

16/7 – Un diagnostic social du territoire

La prochaine réunion du GT alimentation solidaire aura lieu le vendredi 16/7 de 17h30 à 19h30. Elle portera sur le diagnostic social du territoire réalisé par notre stagiaire Aliz. Ce sera l’occasion de rencontrer de nouveaux acteurs sociaux qui ont accepté discuter avec Aliz pour des synergies possibles entres acteurs et avec le Réseau RADiS. Et si nous mettions le fruit de ces interviews en commun ?

  • 17h30 : accueil des participants et tour de table
  • 17h50 : présentation du Réseau RADiS et du GT alimentation solidaire (Sylvie)
  • 18h00 : présentation du diagnostic social et synergies possibles sur le territoire (Aliz)
  • 18h30 : échanges sur la présentation
  • 19h15 : verre de l’amitié

Bienvenue à tous (que vous soyez membres du GT ou non) !

Lieu : Salle du Conseil communal de l’Hôtel de Ville de Dinant, Rue Grande 112, 5500 Dinant. (!!! en raison du plan d’urgence lié aux inondations, la réunion est reportée !)

Inscription nécessaire auprès de Sylvie La Spina (sylvie.laspina@natpro.be) 

 

8/7 – Préparer son projet en maraichage bio (invitation)

8/7 – Préparer son projet en maraichage bio (invitation)

Envie de vous lancer dans le maraichage biologique ? Le Réseau RADiS organise des séances d’informations afin de faciliter les démarches des porteurs de projet. Bienvenue à tous, que vous souhaitiez vous installer en région dinantaise ou ailleurs en Wallonie !

 

Au programme de cette première séance, le 8 juillet 2021, « Préparer son projet en maraichage bio« .

Nous aborderons des questions importantes comme l’installation sur une terre. Les opportunités d’installation en région dinantaise seront présentées par Sylvie, du Réseau RADiS. Ensuite, David, de Terre-en-vue, donnera une mine d’infos sur les modalités de mise à disposition des terres : comment fonctionne le bail à ferme, quand s’applique-t-il, quelles autres solutions, comment établir une mise à disposition équilibrée entre les intérêts des propriétaires et ceux des locataires ? Enfin, Laurent, conseiller technique chez Biowallonie, donnera des pistes pour bien évaluer le potentiel d’un terrain (qualité de sol, possibilités d’irrigation, etc.).

La seconde partie sera consacrée à la formation et à l’encadrement. Bénédicte, de Biowallonie, présentera les formations en maraichage bio existantes, et Sébastien parlera plus précisément de la formation proposée par l’IFAPME à Dinant. Laurent expliquera les possibilités de conseil technique personnalisé par l’asbl Biowallonie, tandis que Géraldine, de Crea-Job, donnera toutes les informations sur l’encadrement possible pour la création de son activité entrepreneuriale, le suivi, le système de couveuse d’entreprise, etc.

 

Cette soirée aura lieu en présentiel à l’IFAPME de Dinant (Rue Fetis 61, 5500 Dinant), mais elle peut aussi être suivie en visioconférence, en direct. Pour des raisons d’organisation, il est indispensable de s’inscrire pour y assister, et de préciser le type de participation (présentiel / visioconférence) : sylvie.laspina@natpro.be. Bienvenue !

 

Télécharger l’invitation en PDF

 

 


 

En route pour des actions solidaires !

En route pour des actions solidaires !

Ce mercredi 10 juin, un joyeux groupe de citoyens, producteurs et acteurs sociaux se sont réunis à la Ferme de Grange (Anhée) pour la troisième réunion de notre GT alimentation solidaire.

Lors de cette réunion, nous avons :

  • Accueilli les nouveaux participants et présenté le Réseau RADiS
  • Validé nos bases de travail, qui sont maintenant disponibles sous forme de mémos
  • Défini nos premières actions solidaires !

 

 

Alors, on travaille sur quoi ?

Toutes filières : mieux informer et créer du lien entre citoyens et producteurs bio locaux ! Nous améliorerons l’outil « Les produits bio du RADiS ».

Filière fruits et légumes : nous développerons l’accueil social à la ferme, qui permettra aux personnes fragiles de partager un morceau de vie des maraichers et maraichères du Réseau RADiS, tout en leur donnant un coup de pouce.

Filière céréales : nous travaillerons sur la mise en place d’un four à pain mobile, qui permettra de sensibiliser le public à la qualité de l’alimentation et des farines, d’apprendre à faire du pain et permettra un brassage parmi les citoyens du territoire !

 

Un four à pain mobile ?

Tout a démarré de l’idée de Béatrice de créer un four à pain dans son village à Awagne. Ce serait un outil formidable pour créer du lien, rassembler les habitants pour cuire des pains, pizzas ou tartes. Une belle manière de dynamiser le village ! Et si ce four à pain pouvait aussi bénéficier aux autres habitants du territoire ? Pourquoi ne pas développer un outil mobile ?

En faisant des recherches, nous avons réalisé que le GAL Je suis hesbignon a développé un outil similaire, le GAL Opain. Non seulement, il permet des animations sur son territoire (région de Waremme), mais il valorise aussi les farines des producteurs. Nous avons donc invité Paul-Emile de Wulf à venir présenter cet outil. A quoi ressemble-t-il ? Comment a-t-il été financé ? Quelle utilisation en est faite ? Est-ce que ça marche ? Il a répondu à toutes nos questions.

De bouche à oreille, nous avons aussi appris que le groupe Y Voir transition a développé un outil similaire sur la commune d’Yvoir ! Il y a donc une belle collaboration à définir pour valoriser au mieux ce four à pain, lui permettre de remplir pleinement son rôle. Affaire à suivre !


Aller plus loin…


 

 

Filière farine : les producteurs du Réseau RADiS s’organisent !

Filière farine : les producteurs du Réseau RADiS s’organisent !

Ce mercredi 2 juin, les producteurs de la filière céréale du Réseau RADiS se sont retrouvés à Falmagne, chez Christophe et Alessandra Maury (eux-mêmes producteurs sur le territoire).

Cette soirée avait pour triple objectif :

  • De permettre aux agriculteurs de faire davantage connaissance;
  • D’échanger plus concrètement sur le projet d’une filière farine 100 % BIO et locale;
  • D’organiser un premier essai de mouture à l’automne 2021.

 

Valeurs des producteurs

Après un tour de table où chacun a pu se présenter aux autres, nous avons abordé les valeurs que souhaitent défendre et mettre en avant les producteurs au sein de ce projet :

  • Une agriculture respectueuse de l’environnement et de la santé des hommes et des organismes vivants, par le choix de l’agriculture biologique
  • Une réappropriation et une maîtrise de l’ensemble de la filière : du semis à la farine
  • De la solidarité entre producteurs mais également avec les acteurs et citoyens du territoire
  • Une mise en avant du terroir

D’autres points ont également été abordés tels que :

  • L’envie de travailler avec des variétés anciennes ;
  • L’autonomie semencière.

Ces points feront l’objet de discussions futures.

 

Points d’attention

Les producteurs ont également exprimé les points d’attention au développement de la filière, concernant :

  • La production : travailler avec des variétés adaptées aux conditions pédoclimatiques de leur territoire ;
  • Le stockage des grains : évaluer les besoins, les possibilités de chaque producteur ; veiller à pouvoir effectuer un pré-triage après moisson ; veiller aux bonnes conditions de stockage afin d’éviter le développement de maladies et de populations d’insectes notamment ; veiller à la traçabilité des lots ;
  • La transformation (mouture) : travailler avec un outil adapté à la dimension de la filière ; définir les types de farine produites ;
  • La commercialisation : évaluer la demande en farine locale et bio au sein du territoire via une étude de marché ; rencontrer les boulanger, les collectivités, les magasins locaux.

 

Mise en place d’un essai de mouture 2021

La mise en place d’un essai dès cet été représente une opportunité pour :

  • Expérimenter la filière du grain à la farine : production – stockage – transformation – commercialisation
  • Analyser la qualité des grains et de la farine
  • Tester le produit auprès des consommateurs du territoire (citoyens, boulangers, épiceries locales, …)
  • Expérimenter la collaboration entre producteurs et échanges sur les expériences acquises : technique – transformation – logistique – stockage …

Les prochaines semaines vont permettre de mettre en place le test de cet été en orchestrant :

  • L’identification des lots de grains chez les producteurs en visant une diversité intéressante dans les farines produites ;
  • L’organisation logistique du stockage de ces lots après moisson (fin juillet) ;
  • La programmation des débuts de la mouture pour l’automne.

 

Nous souhaiterions mettre en place un atelier « pain » à partir de ces farines dans le courant de l’automne. Du pétrissage à la dégustation, cet essai permettra de collecter l’avis des consommateurs tout en échangeant avec les producteurs et boulangers du territoire !

Invitation 9 juin – Alimentation solidaire : Un four à pain mobile pour le Réseau RADiS ?

Invitation 9 juin – Alimentation solidaire : Un four à pain mobile pour le Réseau RADiS ?

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous vous invitons à notre première réunion organisée en présentiel (enfin !) pour poursuivre nos réflexions sur le volet solidaire du Réseau RADiS. L’objectif principal : aller vers des actions concrètes !

Rendez-vous le mercredi 9 juin de 19h30-21h30 à la Ferme de Grange à Anhée. Un grand merci à la famille de Wouters pour leur accueil !

Au menu de cette soirée…

  • MISE EN BOUCHE (25 min)

Notre incontournable tour de table des participants et accueil des nouveaux.

  • ENTREE (20 min)

Retour sur les critères que nous avons définis lors de notre précédente réunion et sur la discussion relative au public-cible et son implication. Aliz nous fera un retour des contacts pris avec les acteurs sociaux sur le territoire.

  • PLAT PRINCIPAL : Quelles actions dans le développement des filières ? (60 min)
    • MARAICHAGE : présentation des avancements et actions possibles, focus sur l’emploi (15 min)
    • CEREALES : présentation des avancements et d’une idée : un four à pain mobile (60 min, présentation et questions)

 Présentation de l’initiative Gal’Opain du GAL Je suis Hesbignon par Paul-Emile de Wulf.

Le GAL’Opain est un four à pain itinérant qui favorise les liens sociaux entre les habitants des villages via l’acte essentiel et authentique de « Faire son propre pain ». Il permettra de stimuler les échanges de savoir-faire lors de moments conviviaux. L’utilisation d’une farine locale et durable permettra de sensibiliser le consom’acteur et de le reconnecter à la terre dont nous nous sommes de plus en plus éloignés.

Curieux ? Impatient ? Vous trouverez ici des infos sur cette initiative ! L’objectif sera d’évaluer cette initiative selon les critères que nous avons définis et voir si nous souhaitons le développer dans le cadre du Réseau RADiS.

  • DESSERT (15 min)

Un petit verre de l’amitié ! (bien que des boissons seront disponibles pendant toute la réunion)

 

Inscription nécessaire auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be).

Au plaisir de partager avec vous sur notre volet solidaire !

Sylvie & Caroline & Aliz

Rencontre des porteurs de projet en maraichage

Rencontre des porteurs de projet en maraichage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au démarrage du Réseau RADiS, une seule maraichère bio, Florence, était active sur le territoire d’action (Anhée, Yvoir, Onhaye, Dinant, Hastière Houyet). Début de cette année, Alessandro et Jean nous ont rejoint en convertissant leurs cultures en bio. Vu les enjeux alimentaires locaux, il y a de la place pour l’installation de nouveaux maraichers bio ! Et justement, Tanguy et Rodrigue, propriétaires de terres agricoles sur la commune de Dinant, cherchent des porteurs de projets pour une installation chez eux…

Nous avons lancé un appel à futurs maraichers pour les rencontrer et créer du lien, entre eux, avec les citoyens participant aux réflexions sur le Réseau RADiS et avec les propriétaires de terres. Nous avons également, à travers un sondage, recueilli leurs besoins (voir ci-dessous). Une matinée riche en échanges et débordante d’enthousiasme face aux projets et aux défis du Réseau RADiS ! Merci à tous les participants !

Quelques photos de la rencontre


Analyse des besoins des porteurs de projets

13 porteurs de projets ont répondu au questionnaire.

Profil des répondants

La majorité des porteurs de projets (6) sont en cours de formation (IFAPME Dinant, CRABE), 2 cherchent une formation, 2 ont fini une formation et 3 ont réalisé des stages et du woofing, et ne comptent pas faire de formation complémentaire (principalement personnes en réorientation professionnelle souhaitant s’associer avec un maraicher).

3 porteurs de projet souhaitent s’installer seuls, tandis que 4 souhaitent démarrer ou rejoindre un collectif, et 6 sont ouverts à tout. Enfin, la plus grande majorité des répondants (10) n’ont pas de terre pour démarrer leur projet.

Principaux freins à l’installation des porteurs de projets

Quatre types de freins ont été identifiés : ceux liés à l’accès à la terre, les démarches administratives, les besoins techniques et les débouchés. Le paramètre le plus difficile selon les porteurs de projets est l’accès à la terre, suivi par les démarches administratives, les débouchés et enfin la connaissance technique. Note : sur le graphique : foncé = + difficile, clair = + facile.

Accès à la terre

Les porteurs de projets sont intéressés d’être mis en relation avec des propriétaires de terres (10) et de recevoir de l’information sur les modalités d’accès à la terre (bail à ferme, types de contrats possibles, etc.) (8). Ils souhaitent également recevoir des conseils pour évaluer la qualité d’un site d’installation (8). Une porteuse de projet souhaite également être informée des possibilités d’achats de terre sur le territoire.

Démarches administratives

Parmi les besoins en informations sur les démarches administratives, on compte : les démarches liées à l’AFSCA (10), aux permis nécessaires (9) et aux aides (9), celles liées au numéro de producteur (8) et à la certification bio (8), et enfin des informations sur l’élaboration d’un plan d’affaires (5), l’accès à une couveuse d’entreprise (5) ou sur la création d’entreprise (4).

Connaissances techniques

De nombreux porteurs de projet souhaitent recevoir des conseils techniques relatives à leurs cultures (8) et 4 répondants souhaitent recevoir de l’information sur les formations disponibles.

Débouché

Afin de mieux penser la transformation et la vente de leurs producteurs, les répondants souhaitent de l’informations sur la valorisation en B to C (circuit court) (10), en B to B (ex : collectivités, épiceries…) (9) et sur la transformation des productions (5).

Un porteur de projet a également souligné la nécessité de mieux connaitre le territoire et ses acteurs (maraichers bio et non bio, canaux de vente, population, lieux d’achats…). Un porteur de projet est également intéressé par des informations sur les GASAP et les CSA.

Prochaines étapes…

Une réunion sera programmée mi-juin pour discuter des valorisations possibles des produits bio dans le territoire du Réseau RADiS.

Des séances d’information destinées aux porteurs de projet en maraichage seront organisées en juin-septembre-octobre pour apporter un maximum de réponses aux questions des candidats maraichers.

 

Il est toujours possible de rejoindre le GT fruits et légumes bio en contactant Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be).


 

 

 

Invitation : réunion sur l’installation en maraichage bio et le débouché des cantines

Invitation : réunion sur l’installation en maraichage bio et le débouché des cantines

 

Le GT fruits et légumes bio se réunira en présentiel le dimanche 16 mai de 10h-12h à la Ferme de Waulx à Anseremme.

Saviez-vous qu’au lancement du projet, nous ne comptions qu’une maraichère bio sur les 6 communes du Réseau RADiS ? Depuis, deux maraichers nous ont rejoint en franchissant le cap de la conversion bio. Nous avons un beau défi à relever : fournir les cantines scolaires en transition vers le bio-local, notamment, dans un premier temps, en légumes frais et en soupes. Vu le nombre d’élèves concernés, il y a vraiment de la place pour l’installation de nouveaux collègues maraichers bio, et en plus, des opportunités d’accès à la terre sont présentes !

Ce dimanche, nous allons surtout creuser les besoins des porteurs de projets en maraichage. Comment pourrions-nous donner un coup de pouce à leur installation ? Quelles informations mettre à disposition ? Quelles collaborations entre producteurs et avec des citoyens ? Nous aurons l’occasion de nous rencontrer, d’échanger sur nos projets, et de visiter la ferme de Rodrigue qui peut accueillir des porteurs de projets.

Petit questionnaire préalable à destination des porteurs de projets ici.

Nous discuterons aussi du stockage et de la transformation des légumes. Quels outils mettre en place ? Où et comment ? Sous quelle forme ? etc.

 

En pratique :

  • La réunion est ouverte à tous, mais il est nécessaire de s’inscrire par mail chez Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be) pour le samedi 15/5 à midi.
  • Nous respecterons les mesures covid : 25 personnes maxi, réunion en extérieur (prévoir des vêtements adaptés), port du masque et distanciation.
  • Etant donné l’absence d’équipements sur place, nous demandons aux participants, dans la mesure du possible, d’apporter 1 ou 2 chaises (merci de préciser si c’est possible et combien lors de votre inscription, afin que nous nous assurions que chacun puisse s’asseoir).
  • RDV dès 9h50 à la Ferme de Waulx à Anseremme : Rue de Waulx (accès via la N95). Parking accessible dans la cour de la ferme.
  • Boissons (jus de pommes, bières, eau plate) offertes sur place.


 

Mettre en place une filière farine et pain sur notre territoire : rencontre d’Epeautre d’Ardenne, une initiative inspirante !

Mettre en place une filière farine et pain sur notre territoire : rencontre d’Epeautre d’Ardenne, une initiative inspirante !

Ce mardi 27 avril s’est tenu notre deuxième rendez-vous du Groupe Thématique « Céréales alimentaires ». Afin de mettre en place une filière farine et pain sur notre territoire, nous avons décidé de nous inspirer d’initiatives voisines et c’est ainsi que nous avons eu le plaisir d’accueillir Magali Tielemans et Florine Wildschutz du Parc Naturel Haute-Sûre Forêt d’Anlier qui nous ont présenté l’initiative « Epeautre d’Ardenne ».

 

La Filière « Epeautre d’Ardenne », kesako ?

  • Une filière de production d’épeautre menée par 4 agriculteurs de la région ardennaise
  • Une filière développée et maîtrisée de la production du grain jusqu’à la transformation en produits finis (farine, pain, épeautre perlé majoritairement, mais aussi biscuits et pâtes) par les producteurs eux-mêmes ou par des transformateurs partenaires (bière)
  • Une marque déposée encadrée par un cahier des charges de production commun
  • Une maîtrise par les producteurs du prix de vente et des filières de commercialisation
  • L’acquisition d’outils de transformation : 3 moulins répartis chez deux producteurs de la filière, une trieuse, une épierreuse et une décortiqueuse
  • Une production en 2019 d’une quarantaine de tonnes de céréales entièrement valorisées par la filière via :
    • La vente à la ferme, commerces de proximité, coopératives territoriales, boulangeries, collectivités, restaurateurs, etc.
    • Sour forme de : farine majoritairement mais également de pain, épeautre perlé, grain entier pour une bière locale et pâte

La rentabilité de la filière est actuellement assurée et a permis de générer plusieurs emplois à temps partiel au sein des fermes.

Les produits sont vendus via un packaging commun mais avec une étiquette individuelle identifiant chacune des quatre fermes.

 

Quelques points de réflexion pour la filière du Réseau RADiS

La présentation de l’initiative « Epeautre d’Ardenne » a mis le doigt sur plusieurs éléments importants dans le cadre du développement d’une filière de farine locale, notamment le choix…

  • … de la/des céréale(s) panifiable(s) et leur(s) variété(s)
  • … de vendre en commun ou de manière individuelle
  • … de se rassembler via un statut juridique
  • … de créer une identité commune
  • … de réaliser soi-même la transformation
  • … d’investir dans des outils de transformation
  • … du dimensionnement de ces outils
  • … de vouloir créer de l’emploi
  • … du lieu d’implantation des outils de transformation
  • … de réaliser de la transformation secondaire
  • … des canaux de vente

Autant de questions que nous balayerons progressivement ensemble pour affiner votre projet !


Aller plus loin…

Lien vers la présentation

Lien vers le compte-rendu complet

Rejoindre le GT céréales alimentaires du Réseau RADiS dont l’objectif est de développer une filière farines 100 % bio et locale dans la région dinantaise


 

Installation en maraichage bio en région dinantaise : quels besoins des porteurs de projets ?

Installation en maraichage bio en région dinantaise : quels besoins des porteurs de projets ?

 

Le Réseau RADiS a pour ambition de renforcer les filières alimentaires bio en région dinantaise (plus d’infos sur le projet). Nous avons constaté que la production de fruits et légumes bio du territoire couvre à peine quelques pourcents des besoins des consommateurs. Actuellement, 3 producteurs de légumes sont certifiés (ou en conversion) bio sur les 6 communes du Réseau RADiS. Or, la demande est présente, et deux écoles du territoire font la démarche de passer leur cantine en bio et local. Un beau défi à relever ensemble !

Nous souhaitons soutenir les installations d’activités en maraichage bio sur le territoire dinantais. Pour ce faire, nous invitons les porteurs de projets potentiels à prendre contact avec nous pour discuter de leur projet et identifier les besoins (terres, filières, encadrement…). Une réunion aura lieu le 16 mai pour rassembler les porteurs de projets au sein de notre groupe thématique « fruits et légumes bio » et identifier les besoins, les possibilités d’aides existantes et les outils manquants à mettre en place.

Merci de me contacter par mail (sylvie.laspina@natpro.be), tel ou sms (0487 34 60 78), je vous rappellerai pour discuter de votre projet. Sylvie La Spina, animatrice du Réseau RADiS.

N’hésitez pas à partager cet appel !