Mercredi 9 février 2022, un groupe d’une douzaine de citoyens, maraichers, porteurs de projet en maraichage et structures locales s’est réuni en visio pour rassembler les pistes de solutions pour soutenir les (futurs) maraichers bio en région dinantaise. Les réflexions collectives ont pour atout la richesse des idées échangées, ce qui nous amène à une grande diversité de solutions, certaines étant déjà actives au sein du Réseau RADiS, d’autres pouvant être développées à court ou moyen terme. Il y a aussi des actions accessibles aux citoyens ou au producteurs plus directement, et certaines reposent aussi sur d’autres acteurs locaux comme des structures d’appui. Voici les fruits de notre brainstorming !

1.    Des actions favorisant l’installation

Le premier frein mis en avant par les porteurs de projet en maraichage est l’accès à un terrain pour pratiquer leur activité. Certains cherchent une terre à acheter, mais rencontrent différents soucis : peu de terres sont mises en vente, il est difficile d’être au courant des possibilités (pas de publicité, bouche à oreille), et le prix est décourageant. En effet, l’Observatoire du foncier agricole[i] mis en place par la Région wallonne permet de suivre ces prix, en hausse ces dernières années. Pour l’arrondissement de Dinant, le rapport mentionne 167 ventes notifiées par les notaires en 2019 pour une superficie totale de 502 hectares à un prix moyen de 28.334 euros par hectare. Ce montant d’investissement est généralement difficile à amortir par l’activité en maraichage en raison de la faible rentabilité de ce secteur. En revanche, les possibilités de location sont plus nombreuses et différentes modalités permettent un accès sur le long terme.

Accès à la terre : Des Terres pour nos RADiS

En janvier 2021, le Réseau RADiS a mis en place l’outil « Des Terres pour nos RADiS » afin de mettre en contact les propriétaires de terres désireux de les mettre à disposition avec les porteurs de projet agricole. Une page du site internet est dédiée à cet outil, et rassemble les petites annonces des uns et des autres. Elles sont également partagées sur la page facebook du Réseau, et la plupart du temps diffusées vers les organismes de formation en maraichage bio à l’attention de leurs apprenants. Enfin, l’animatrice du Réseau RADiS met en lien plus directement les potentiels partenaires lorsque des opportunités de collaboration se présentent.

Cet outil est donc d’ores et déjà disponible. N’hésitez pas à vous en servir ou à nous faire part de vos suggestions d’amélioration.

Accès à la terre : soutien de Terre-en-Vue

La location d’une terre agricole n’est pas facile à mettre en place. Le bail à ferme, encadrant la location des terres agricoles, est évité (à raison) par les propriétaires étant donné la rigidité de ce mode de mise à disposition[ii]. Cependant, d’autres solutions existent comme le commodat, etc[iii]. Terre-en-Vue est une structure de soutien à l’accès à la terre spécialisée dans ce domaine. Ils se proposent notamment de conseiller les propriétaires de terres et les porteurs de projet pour trouver ensemble la solution la plus adaptée à chaque situation. N’hésitez donc pas à prendre contact avec eux[iv].

Les SAACE et le système de couveuse d’entreprise

La création d’une activité peut bénéficier du soutien des SAACE (structures d’accompagnement à l’auto-création d’emploi)[v]. Ces dernières proposent un accompagnement individuel aux demandeurs d’emploi qui souhaitent s’installer comme indépendants, créer leur entreprise ou encore reprendre une activité existante. Dans le cadre du Réseau RADiS, Créa-Job est venu présenter ses activités[vi].

Sous certaines conditions, les porteurs de projet peuvent bénéficier d’un système de couveuse d’entreprise. Il permet aux candidats entrepreneurs de vérifier en grandeur réelle la viabilité de leur activité dans ses dimensions humaines et économiques sans prendre de risque social, financier ou familial. La couveuse offre un statut de stagiaire en formation. L’entrepreneur continue à bénéficier des allocations sociales et peut toucher une aide financière. Durant son passage dans la couveuse, l’entrepreneur bénéficie d’un accompagnement, de formations, d’un appui logistique, fiscal et comptable.

N’hésitez donc pas à faire appel aux SAACE pour un accompagnement de la création de votre activité.

Des espaces-test… mobiles ?

Dans certaines régions, des espaces-tests sont mis à disposition de candidats en maraichage. Ces parcelles hébergent pour une durée déterminée un producteur débutant pour lui permettre de développer une activité[vii].  Un tel lieu n’existe pas (encore) dans le territoire du Réseau RADiS. Cependant, des propriétaires de terres désireux d’accueillir des maraichers sont prêts à se lancer dans l’aventure. Et pourquoi pas avec un espace-test mobile ?

Afin d’éviter que le futur producteur ait, au bout de sa période d’ « essai » à quitter le lieu, on pourrait imaginer lui permettre d’y rester et mobiliser d’autres parcelles pour les candidats suivants. Ce système présenterait l’avantage d’éviter au producteur de tout recommencer ailleurs : partir d’un terrain « nu », inconnu (alors que le producteur commençait à « maitriser » son terrain d’essai » et devoir redévelopper toute sa clientèle dans un autre lieu.

Ce système, compatible avec le système de couveuse, est en réflexion au sein du Réseau RADiS. Nous attendons cependant de recevoir l’intérêt de porteurs de projets pour nous lancer dans une concrétisation. Avis aux amateurs !

2.    Des actions liées à la main d’œuvre

Le maraichage diversifié sur petites surfaces demande en général énormément de main d’œuvre, car les travaux manuels de préparation de sol, de semis, de plantation, de désherbage, de récolte… sont importants. Dans sa thèse, Antoinette Dumont[viii] a pu estimer la quantité de travail à 2.000-3.000 heures par an pour le maraichage diversifié sur petite surface (<2,5 ha), ce qui correspond en moyenne sur l’année à 50 heures par semaine. Ces travaux sont en général assez physiques et consommateurs de temps. Différentes actions permettraient de soulager les maraichers lors de « coups de feu » ou de manière plus régulière.

Des coups de mains ponctuels entre maraichers

Les maraichers peuvent s’entraider ponctuellement lors de travaux ponctuels. C’est déjà le cas dans le cadre du Réseau RADiS entre Jean et Alessandro, qui content bien poursuivre cette dynamique. Il faut cependant prendre en compte que ces coups de pouces resteront ponctuels et que généralement, lors des périodes de gros travaux, tout le monde est sur le pont.

Le groupe « Coup de pouce » du Réseau RADiS

En 2021, le Réseau RADiS a mis en place le groupe « Coup de pouce » constitué de volontaires prêts à venir aider ponctuellement, par exemple des maraichers. Des chantiers peuvent donc être organisés pour donner un coup de mains lors de plantations, de récoltes ou pour des séances ponctuelles de désherbage par exemple. Actuellement, les animatrices du Réseau tiennent à jour la liste des membres et préviennent ces derniers lorsqu’une occasion d’aider se présente. Si, lors des premiers coups de pouce, les bénévoles se sont rendus d’eux-mêmes en ferme, le besoin d’un meilleur encadrement se fait ressentir afin de mieux guider les bénévoles. Ce besoin est aussi relayé par les acteurs organisant des chantiers de glanage. Un travail sera donc réalisé pour perfectionner le fonctionnement du groupe « Coup de pouce », qui est cependant déjà actif et mobilisable.

Un futur groupement d’employeurs au sein du Réseau RADiS ?

Un objectif pourrait être, à terme, de mutualiser la main d’œuvre entre producteurs (maraichers ou plus large) grâce à un groupement d’employeurs. Ce dispositif permet d’engager un ou plusieurs travailleurs qui pourront aller, en fonction des besoins, travailler dans l’une ou l’autre entreprise, et ainsi être occupées à mi-temps voire à temps plein.

Cette possibilité sera étudiée à moyen terme en fonction des besoins des producteurs.

3.    Fédérer les maraichers et donner accès à des conseils et informations

Les participants à nos réflexions collectives sont unanimes : il est indispensable de fédérer les maraichers afin de faciliter leur interconnaissance et leurs échanges. C’est en effet entre pairs qu’ils pourront échanger conseils et services, ce qui est un point important pour conforter les installations de porteurs de projets. La première année de travail du Réseau RADiS a déjà pu démontrer les bénéfices de ce réseautage.

Favoriser la rencontre et l’interconnaissance des maraichers : visites et réunions

En vue de fédérer les (futurs) maraichers bio du territoire, des visites et réunions sont organisées sous l’impulsion de l’animatrice du Réseau. En visitant les parcelles des uns et des autres, débutants ou plus expérimentés, de nombreux échanges ont lieu. Des réunions plus thématiques peuvent permettre de s’intéresser à des points plus précis, comme la planification des cultures pour l’année suivante, l’organisation d’achats groupés, ou simplement échanger des conseils par exemple pour la préparation de la terre au maraichage. Les réunions sont organisées avec modération et préparées le mieux possibles pour en optimiser l’efficacité.

Un groupe What’sApp pour communiquer entre (futurs) maraichers

Un groupe What’sApp est déjà actif pour favoriser les échanges entre maraichers du Réseau. Il suffit de demander à la rejoindre. Un avantage est de pouvoir s’échanger tant des photos des travaux et cultures que des humeurs ou des questions pratiques.

Le groupe facebook « maraicherensemble.be »

Plus largement, il existe un groupe facebook « Maraicherensemble.be » rassemblant de très nombreux maraichers et jardiniers en Wallonie. Ce groupe est très actif et permet les échanges d’infos et de conseils entre les producteurs. Une bonne source d’infos et de conseils !

Obtenir du conseil technique chez Biowallonie

Des conseils techniques peuvent également être demandés auprès de Biowallonie[ix], une asbl active dans l’accompagnement des producteurs bio. Ces conseils sont gratuits. De nombreuses informations sont aussi disponibles sur leur site internet.

Les séances info maraichage du Réseau RADiS, une mine d’infos accessibles

En 2021, devant les besoins exprimés par les futurs maraichers d’informations précises, le Réseau RADiS a organisé trois séances d’informations sur l’installation en maraichage biologique. Tous les comptes-rendus sont disponibles sur une page spécialement dédiée du site internet. On y retrouve les présentations, les vidéos des conférences et des références (sites web, brochures, etc.). Ces informations sont donc disponibles pour tous, et de nouvelles séances peuvent être organisées en fonction des besoins (en faire part à l’animatrice du Réseau).

4.    Obtenir un soutien financier

Se lancer en maraichage n’est pas facile. Même si par rapport aux autres types de fermes, l’investissement de départ est moins important (moins de terres, moins de bâtiments…), il est tout de même nécessaire dès le démarrage de l’activité d’investir dans les équipements nécessaires : serres, système d’irrigation, éventuellement quelques machines, semences, plants… Pour un jeune (ou moins jeune) qui veut se lancer, cet investissement plusieurs mois d’avoir les premiers revenus de la vente des légumes est un obstacle. Plusieurs solutions ont été identifiées pour réduire de manière générale les coûts ou pour faciliter leur paiement.

Des microcrédits bientôt mis en place à la Fondation Cyrys

La Fondation Cyrys, fondation d’utilité publique, est en train de monter, avec l’aide de Crédal, un système permettant l’octroi, à certaines conditions devant encore être précisées, de microcrédits. Ces prêts pourraient faciliter les premières années du maraichage, lorsque la rentabilité n’est pas encore suffisante.

La diffusion de crowdfunding

La Réseau RADiS et tout citoyen volontaire peut soutenir un producteur dans la diffusion d’une demande de crowdfunding. Les appels à financements citoyens participatifs, hébergés sur différentes plateformes (CILO, Miimosa…) ont le vent en poupe, et force est de constater que ça marche : la majorité des projets soumis sont financés par ce moyen, avec généralement des contreparties de la part du producteur. Une clé de succès de ces crowdfunding est la bonne diffusion afin qu’un maximum de citoyens puissent y contribuer.

Tout producteur bio situé sur le territoire du Réseau RADiS peut informer l’animatrice de son initiative afin d’en assurer le relais.

Des achats groupés d’outils

A la manière des CUMAs en France (coopérative d’utilisation de matériel agricole), le Réseau RADiS peut encourager l’achat mutualisé de matériel, partagé entre les producteurs du Réseau. C’est une solution simple permettant d’éviter les achats individuels pour certains types de matériels. Evidemment, ce système s’applique moins efficacement pour des outils d’usage quotidien.

Cette possibilité est envisagée sur le moyen terme, lorsque suffisamment de producteurs en maraichage bio seront présents sur le territoire et pourront partager leurs besoins.

Des achats groupés de semences et plants

Solutions déjà proposée par les maraichers bio du Réseau, l’achat groupé de semences et de plants pourrait être avantageuse. Ce système permettrait de bénéficier de réductions de prix, mais aussi, il pourrait ouvrir les portes de fournisseurs se limitant à de gros volumes. Ces achats mutualisés doivent être prévus entre producteurs suffisamment tôt, idéalement en fin d’automne/début d’hiver.

Le partage de matériel et d’infrastructures

Certains maraichers sont prêts à partager du matériel ou des infrastructures. Par exemple, une serre chauffée au printemps permettant de faire les semis, si elle n’est pas utilisée à 100 %, peut accueillir les semis de collègues.

Fournir un job

La rencontre de plusieurs porteurs de projet en maraichage a mis en évidence la crainte de « se lancer dans le vide », comme maraicher indépendant à titre principal, sans assurance de pouvoir dégager un revenu suffisant, au moins les premières années, de son activité. Cette inquiétude est tout à fait compréhensible, et pourrait peut-être être surmontée en démarrant l’activité de maraichage à temps partiel, avec un statut d’indépendant complémentaire. Le revenu principal provient alors d’un job à temps partiel. Cette solution permet de lancer son activité de maraichage plus sereinement, et de développer peu à peu ses investissements, ses volumes de production et sa clientèle.

Si chaque porteur de projet en maraichage peut trouver par lui-même ce job à temps partiel, le Réseau RADiS pourrait aussi être, à terme, pourvoyeur de postes, grâce à ses activités liées à la transformation, à la vente ou à la logistique. Une solution envisagée sur le moyen à long terme.

5.    Renforcer la valorisation des légumes bio des producteurs

Pour les maraichers, valoriser leur production à un prix juste est un défi. D’abord, il faut développer une clientèle en équilibre avec son niveau de production (quantités), sa gamme (diversité), ses fluctuations (vacances >< surplus estivaux…). Ensuite, il faut pouvoir vendre ses légumes à un prix permettant un revenu décent. Plusieurs solutions sont proposées dans le cadre du Réseau RADiS.

Favoriser les achats-reventes entre maraichers bio du Réseau

Une première solution est d’envisager un partenariat entre producteurs pour des achats-reventes. Ce système permet à chacun d’acheter et revendre des légumes des collègues, ce qui est utile dans différentes situations : pour élargir la gamme de légumes proposés sans devoir démultiplier ses cultures, pour garantir une disponibilité de certains légumes toute l’année (combler les trous de production), et pour pouvoir proposer des légumes d’autres types que ceux que l’on vend. Dans ce dernier cas, nous différencions les légumes « de plein champ » cultivés de manière très motorisée et avec un faible coût de production (pommes de terre, oignons, carottes, poireaux…) des légumes nécessitant une culture plus suivie et précise (tomates, aubergines, petits salades, aromates…). Ces deux modes de production très différents sont complémentaires, et chacun profitera de la présence de l’autre pour se concentrer sur les types de légumes qui lui conviennent le mieux (selon la mécanisation… et selon la plus-value).

Ces achats-revente sont à l’initiative des producteurs du Réseau.

Faire connaître les maraichers bio

Afin de développer sa clientèle, il est nécessaire de communiquer vers les citoyens. Le Réseau RADiS propose déjà une page de son site internet dédiée aux producteurs bio locaux en vente directe sur le territoire. Cet outil sera complété par une brochure papier, diffusée sur le territoire. Par ailleurs, un GT sensibilisation « Les Radicelles » va se concentrer sur la sensibilisation des citoyens aux produits bio locaux, en faisant connaitre les producteurs.

Tout producteur bio du territoire qui en ressent le besoin peut communiquer à Sylvie des informations à diffuser, par exemple via des posts facebook.

Transformer les surplus, sauvetages de récoltes

Certaines cultures ne sont parfois pas valorisées à leur juste valeur. Certaines périodes d’abondance, notamment en été, provoquent à la fois un manque de main d’œuvre pour la récolte, mais aussi un manque de clients partis en vacances. Les marchés de terroir tentent néanmoins de combler ce vide en attirant des touristes souhaitant tester des produits locaux. Par ailleurs, certains légumes « moches », hors-calibres ou difformes, mais toujours de très bonne qualité, sont difficiles à vendre.

Le Réseau RADiS tente, grâce notamment à la transformation des légumes en cours de développement (potages-collation pour les écoles par exemple), de remédier à ces risques de gaspillage et de perte de valeur.

Renforcer les débouchés des maraichers bio

Enfin, le Réseau RADiS entame en 2022 une vaste étude des débouchés potentiels et mobilisables pour les légumes bio du territoire. Elle permettra d’identifier les canaux de vente en BtoC correspondant aux souhaits des citoyens (pour la vente directe), et les canaux de vente en BtoB (épiceries, restaurants, collectivités, GAC’s, etc.). Ces débouchés peuvent à la fois être individuels, pour les maraichers, mais aussi collectifs. En effet, le Réseau RADiS permet d’atteindre de nouveaux débouchés qui sont inaccessibles aux producteurs seuls, étant donné les volumes ou la diversité de légumes requises. Un bel exemple est celui des cantines scolaires.


Notes :

[i] Observatoire du foncier agricole de la région wallonne, lien vers le rapport 2020 : https://www.demeterius.be/observatoire-du-foncier-agricole-wallon-rapport-2020/

[ii] Lire notamment cet article : https://agriculture-natpro.be/2019/09/02/dossier-acces-a-la-terre-comment-a-evolue-le-bail-a-ferme-en-wallonie/

[iii] Nous avions consacré une séance d’information sur l’accès à la terre, voici ici le compte-rendu : https://www.reseau-radis.be/trouver-une-terre-pour-sinstaller/

[iv] Terre-en-Vue : https://terre-en-vue.be/

[v] Présentation des SAACE sur le site de la Région wallonne – Emploi et listing des SAACE agréées actives en Wallonie : https://emploi.wallonie.be/home/creation-demploi/saace.html

[vi] La présentation est visionnable sur cette page : https://www.reseau-radis.be/financer-son-projet-de-maraichage-bio/

[vii] Plus d’infos sur les espaces-tests en Wallonie : http://espace-test.be/espaces-test/

[viii] Antoinette Dumont. 2017. Analyse systémique des conditions de travail et d’emploi dans la production de légumes pour le marché du frais en Région wallonne (Belgique), dans une perspective de transition agroécologique. Lien : https://www.researchgate.net/publication/322557847_Analyse_systemique_des_conditions_de_travail_et_d’emploi_dans_la_production_de_legumes_pour_le_marche_du_frais_en_Region_wallonne_Belgique_dans_une_perspective_de_transition_agroecologique/link/5da8448b92851caa1bab475e/download

[ix] Visiter leur site : https://www.biowallonie.com/