Offre d’emploi : Coordinateur/-trice pour l’ASBL Réseau RADiS

Offre d’emploi : Coordinateur/-trice pour l’ASBL Réseau RADiS

L’ASBL Réseau RADiS (Réseau Alimentaire Dinant Solidaire) recrute un.e

Coordinateur/-trice

 

Contexte

Née sous l’impulsion de la Fondation CYRYS et de Nature & Progrès, l’ASBL Réseau RADiS a pour objectif de soutenir et développer la transition de la région dinantaise vers une alimentation bio et locale, en favorisant l’implication de toutes et tous. Plus d’infos : www.reseau-radis.be.

Tâches à effectuer

  • Coordonner et aider au développement des activités de l’ASBL : gestion de projets avec les animatrices et les acteurs du territoire, appui à la sensibilisation, …
  • Encadrer l’équipe (deux chargées de projets) : coordination, soutien, …
  • Assurer la gestion journalière de l’ASBL : facturation, gestion administrative et financière, relais avec les partenaires, recherche de financements, …

Profil souhaité

  • Diplôme universitaire et/ou expérience probante
  • Esprit, cohésion et travail d’équipe
  • Flexibilité/adaptabilité
  • Initiative/autonomie
  • Sens des priorités
  • Rigueur/organisation
  • Bon esprit de synthèse (vision « hélicoptère »)
  • Personne capable d’atteindre les objectifs qualitatifs et quantitatifs dans un délai imparti
  • Maîtrise des outils informatiques et bureautiques de base (Word, Excel, Powerpoint, Outlook, Internet, Réseaux sociaux, Teams)
  • Une connaissance de la région dinantaise et du secteur agricole est un plus
  • Convaincu par le bio, sensible à l’aspect social et inclusif

Conditions

  • Emploi à 0,8 ETP ou 1 ETP en CDI
  • Travail ponctuel le soir ou le week-end
  • Lieu de travail : Jambes, Dinant (possibilité de télétravail occasionnel)
  • Rémunération basée sur la commission paritaire 329.02, et en fonction de l’expérience
  • Chèques-repas et prime de fin d’année
  • Entrée en fonction aussitôt que possible
  • Permis de conduire et véhicule personnel

 

Candidature (CV et lettre de motivation) à envoyer pour le 22 janvier 2024 à Karin Michaux (karin.michaux@natpro.be)

Four à pain mobile : votez pour nous !

Four à pain mobile : votez pour nous !

Fin octobre, notre ASBL a répondu à l’appel à projets lancé par Elia et Be Planet, sur les communes d’Houyet, Hastière et Beauraing, afin de soutenir un projet local en faveur de l’environnement et du développement durable.

Notre projet ? La mise en place d’un four à pain mobile.

Cette idée n’est pas neuve puisqu’elle date de nos premières rencontres citoyennes en 2021, c’était ici l’occasion de la concrétiser avec l’acquisition de notre propre outil.

Mais dans quel but et à qui servira-t ’il ?

Le four à pain mobile est un formidable outil pour :

  • Sensibiliser à l’alimentation de qualité
  • Favoriser les liens sociaux entre les habitants
  • Contribuer à l’autonomie et à la résilience alimentaire par la transmission d’un savoir-faire
  • Valoriser la farine produite par les producteurs bio du territoire
  • Développer des partenariats et de l’insertion sociale

Il permettra de toucher/concerner/impliquer/impacter un public diversifié (enfants, citoyens, écoles, etc.) à travers :

  • Des ateliers de panification (pains, tartes, gosettes, pizza, etc.)
  • De la sensibilisation sur la filière bio et locale du grain au pain
  • De la formation pour le tout-public intéressé à la gestion et à la mobilisation du four mobile pour qu’il devienne un outil communautaire.

Que permettrait ce financement ?

Couvrir l’achat du four à pain, de sa remorque et de tout l’équipement nécessaire à son utilisation et aux animations.

Vote citoyen – projet coup de cœur

En parallèle d’une élection par un jury indépendant, vous, citoyens et citoyennes, avez l’opportunité de désigner votre projet coup de cœur qui figurera d’office parmi les lauréats de l’appel à projets.

Conditions :

  • Être domicilié sur l’une des communes de Houyet, Hastière ou Beauraing
  • Avoir au moins 16 ans
  • Un seul vote par personne. Attention : les personnes qui votent pour plusieurs projets et/ou plusieurs fois pour le même projet seront exclues du calcul des résultats.
  • Période : du 15/12/23 au 15/01/24. Les votes réalisés avant ou après ces dates ne seront pas comptabilisés.

Pour voter : CLIQUEZ ICI (Projet n°4) et partagez autour de vous !

D’avance un tout grand merci pour votre soutien !

 

L’insertion sociale au cœur de nos actions

L’insertion sociale au cœur de nos actions

Si vous nous suivez depuis 3 ans, vous le savez : parmi nos missions, il y a celle de favoriser l’inclusion sociale et la participation à travers nos diverses activités de soutien au développement de l’alimentation bio et locale.

Cette inclusion, elle se fait notamment par la mise en place de partenariats avec plusieurs institutions sociales soucieuses de faire découvrir à leurs bénéficiaires un monde qu’il ne connaisse pas ou très peu.

Ces activités prennent aujourd’hui différentes formes avec un appui :

  • au désherbage chez nos maraîchers,
  • à la découpe de leurs légumes pour la fabrication de potage-collation
  • au réensachage de farines issues des producteurs céréaliers de notre territoire

A travers cet appui « pratique » au cours duquel nous sensibilisons ces personnes à l’agriculture biologique, aux métiers de maraîcher, céréaliers, meuniers… c’est aussi une plus-value humaine que nous espérons voir naître : rencontrer l’autre, sortir de l’isolement, se sentir à nouveau en capacité de, reprendre de l’autonomie, reprendre confiance, etc.

Un repas convivial accompagne toujours ces activités. A travers celui-ci c’est également l’occasion de faire découvrir les produits de nos agriculteurs bio.

Au cours de ces dernières semaines, nous avons notamment eu la chance de collaborer avec :

  • l’ASBL Itinéris (Dinant), service d’accompagnement pour personnes adultes en situation de handicap ;
  • l’AMO Passages (Namur), service d’aide aux enfants, jeunes et familles en milieu ouvert avec leurs projets « Solidarcité » (visant à rendre service à la collectivité) et « IDO » (touchant spécifiquement au public de mineurs étrangers non accompagnés).

Notre souhait était qu’au cours de nos activités ces publics se rencontrent et se mélangent, entre eux mais également avec nos bénévoles.

Une expérience riche d’apprentissage pour tous, y compris pour nos producteurs et animatrices.

Nous espérons bien poursuivre ces collaborations et en développer d’autres au fil des prochains mois !

Farine disponible !

Farine disponible !

 

Anseremme, automne 2022, la Ferme de Waulx, en conversion bio, se lance sur ses terres dans la culture de céréales panifiables. Des variétés anciennes de froment notamment.

Juillet 2023, les moissons battent leur plein et les nouvelles sont bonnes : la qualité des grains est prometteuse.

Octobre, une première mouture du froment est lancée au Moulin de Vencimont à Gedinne.

Novembre : deux fantastiques associations (Itinéris et l’AMO Passages, cf. notre article connexe) viennent prêter main-forte pour réensacher les sacs de 25 kg en paquets d’1 et de 2.5 kg.

Décembre : notre animatrice sillonne le territoire et la farine est mise en vente dans une première épicerie.

Le résultat : une farine produite à partir de céréales bio et locales, ensachée et distribuée grâce à la mobilisation de citoyens, producteurs et épiceries du territoire.

Merci à tous ces maillons d’avoir rendu cela possible !

Pour en profiter : vous pouvez directement vous rendre Aux 3 Comptoirs du Rocher à Dinant (Froidvau 3).

Vous souhaitez plus d’information concernant la disponibilité de cette farine ? Prenez contact avec Caroline (caroline.dehon@natpro.be).

 

En prime, pour vous inspirer : on vous place ici une recette concoctée par Philippe, l’un de nos maraîchers bio (Amarantes.bio à Lisogne), qui est également fan de cuisine et notamment de pâtes fraiches. Il nous avait composé une petite recette de ravioles farcies à ses courges de saison, un régal : cliquez sur l’image ci-dessous !

 

Comment renforcer l’accessibilité des produits bio et locaux en région dinantaise ? Résultats de notre étude

Comment renforcer l’accessibilité des produits bio et locaux en région dinantaise ? Résultats de notre étude

Ce mardi 28 novembre 2023, Sylvie a clôturé et présenté au comité de pilotage du Réseau RADiS son étude de l’accessibilité des produits bio et locaux en région dinantaise.

La distribution des produits sur le territoire est un levier indispensable à la transition alimentaire : il faut en effet pouvoir s’approvisionner facilement dans les produits bio locaux des producteurs. Cette accessibilité concerne le « qui » (qui propose des produits bio locaux en région dinantaise), le « où » (quels lieux de distribution et sont-ils accessibles point de vue mobilité ?), le « quand » (quand a lieu la distribution, heures et jours d’ouverture), le « comment » (quelles sont les modalités d’accès, de commande, de paiement…), le « quoi » (quelle est la gamme proposée par le lieu de distribution) et, enfin, le « combien » (le prix).

L’étude tente de répondre aux questions suivantes : (1) Comment renforcer les lieux de distribution actuels (épiceries, vente à la ferme…) ? et (2) Quels canaux de distribution faudrait-il développer sur le territoire pour renforcer l’accessibilité des produits bio locaux (épicerie mobile, points de distribution, autres) ?

Envie d’en savoir plus ?

Bonne lecture !


Résumé de l’étude

Rappel des motivations

L’étude a été réalisée afin d’identifier des solutions pour rendre une alimentation bio et locale accessible au plus grand nombre. Elle tente de répondre au Droit à l’alimentation repris dans la Déclaration des Droits de l’Homme grâce à une solution intégrale (selon Laudato Si), en prenant en compte, de front, les enjeux environnementaux et sociaux. Plusieurs solutions permettant de réduire le prix des produits bio locaux sont exposées : des aides privées et publiques pour renforcer l’accès à la terre, à des bâtiments, à des équipements, à de la main d’œuvre alternative, la réduction de main d’œuvre (mécanisation, autocueillette, glanage), la réduction de la logistique (circuit court, approvisionnement mutualisé des canaux), le choix des produits (volumes, surplus…). Cependant, les aides privées ou publiques à des canaux de distribution soulèvent la question de la concurrence avec les acteurs de vente actifs sur le territoire (interpellations d’acteurs).

Présentation des axes de travail potentiels

Le rapport présente plusieurs stratégies pouvant être développées pour améliorer la distribution des produits bio et locaux sur le territoire. La première consiste à renforcer les acteurs existants, en améliorant leur visibilité et en les conseillant sur les modalités d’accès. La seconde est de créer de nouveaux canaux de distribution, mutualisés pour les producteurs, ne portant pas atteinte aux acteurs existants. Parmi ces nouveaux canaux, l’épicerie mobile et les points de distribution sont particulièrement étudiés car ils ont été choisis par les citoyens du territoire (GT vente en 2022 et résultats du sondage).

Diagnostic de territoire

Il a permis d’inventorier et de caractériser les acteurs : 20 producteurs et transformateurs bio en vente directe, 8 épiceries proposant des produits bio locaux dans leur gamme, 5 marchés hebdomadaires, 3 marchés de terroir, 2 GAC’s et 1 point de distribution. Des statistiques socio-économiques ont été rassemblées, permettant de caractériser les citoyens par quartier/village, notamment le niveau de revenu, la pyramide d’âge et la mobilité. Une cartographie a rassemblé ces différents éléments. Enfin, un recensement des échecs et succès d’initiatives de distribution de produits bio locaux a été réalisé afin de définir les facteurs déterminants du succès, et la dynamique globale du territoire.

Sondage

Diffusé auprès des citoyens afin de recueillir leur avis sur les points de vente existants (connaissance, praticité, accessibilité) et sur des canaux de vente à venir (évaluation des différents types), il a permis de mieux cerner les habitudes de consommation (où, quand, comment, quoi…) et les possibilités pratiques (commandes, bénévolat…). Le sondage a notamment révélé la faible visibilité des acteurs existants, et un intérêt marqué pour l’épicerie mobile et les points de distribution. Une analyse fine par type de répondant (taille du ménage, occupation, mobilité…) a été réalisée.

Consultation d’experts

Différents experts sectoriels (distribution de produits locaux) et territoriaux ont été consultés afin de récolter leur avis sur la situation existante et les actions à renforcer (acteurs existants et création de nouveaux canaux de vente). L’avis général était plutôt de renforcer l’existant, plusieurs facteurs allant contre le développement de nouvelles initiatives (compétences, peu d’implication des producteurs et de dynamisme citoyen, peu d’attrait pour le bio local sur le territoire, conjoncture économique, etc.).

Rencontre de fondateurs d’épiceries mobiles

Trois fondateurs d’épiceries mobiles ont été rencontrés (Didier Sperandieu—Wallocale, Ignace Sepulchre—Ignace Produits bio et Sonia Vannier—A votre contenance). Ils représentaient des situations diverses : expériences arrêtées ou de longue durée, vente sur les marchés ou dans les villages en milieu rural… De nombreuses informations utiles pour l’évaluation de ce mode de vente ont été récoltées (choix du véhicule, réalité des marchés, prix et marges, logistique, etc.).

Analyse économique de nouveaux canaux de distribution

La faisabilité du développement de points de distribution et de l’épicerie mobile a été évaluée via une étude économique.

Logistique d’approvisionnement

En premier lieu, l’approvisionnement en produits bio locaux a été considéré, avec l’idée de réaliser des tournées d’approvisionnement auprès des producteurs. Cette solution permet de réduire de plus de moitié le temps et les kilomètres à consacrer à la logistique par rapport à une situation où les producteurs livreraient indépendamment leurs produits. Le coût de cette logistique a été évalué à 13.030 euros par an pour l’approvisionnement hebdomadaire de points de distribution en utilisant un travailleur (ou 6.550 euros avec un bénévole bénéficiant d’une contrepartie équivalente à 10 euros par heure, ou 4.390 euros pour un bénévole « gratuit »), et à 19.870 euros par an pour l’approvisionnement, trois fois par semaine, d’une épicerie mobile en mobilisant un travailleur.

Points de distribution

L’étude part d’une hypothèse de 6 points de distribution sur le territoire (un par commune), gérés par un travailleur et par des bénévoles (avec ou sans contrepartie), avec commande hebdomadaire et marge de 30 %. Elle évalue les frais de fonctionnement entre 78.331 euros et 40.251 euros l’année (fonction du type de main d’œuvre et des tâches remplies par chacun). Pour obtenir un équilibre économique, chaque point de distribution doit rassembler 11 clients (bénévolat « gratuit »), 17 clients (bénévolat avec contrepartie) ou 20 clients (logistique gérée par le travailleur et non par des bénévoles). D’après le Collectif 5C, une moyenne de 20 clients par point de distribution est tout à fait réalisable. Cette solution permet de renforcer l’accessibilité financière des produis (15 clients sur 120 peuvent, à travers la contrepartie du bénévolat, et à condition qu’elle soit légalement réalisable, bénéficier de produits bio locaux à moitié prix) et permet la création d’emploi (0,38 ETP pour la logistique et la gestion des points de distribution).

Epicerie mobile

L’étude part de l’hypothèse d’un camion adapté au porte-à-porte, réalisant des tournées dans les villages et présent sur des marchés hebdomadaires. Il est entièrement géré par un travailleur (pas de bénévoles). Les frais de fonctionnement du camion s’élèvent à 154.110 euros par an, logistique incluse. Afin d’atteindre l’équilibre financier, l’épicerie mobile doit accueillir 14 clients par heure de vente effective (hors temps improductifs), soit un client toutes les 4,3 minutes, s’il pratique une marge de 45 %, ou 12 clients par heure (un toute les 5 minutes) s’il pratique une marge de 55 %. Il est difficile d’évaluer cet indicateur, par manque de données sur les roulements habituels des commerces ambulants. Cette solution permet d’aller au plus proche des personnes isolées dans les villages (importants problèmes de mobilité en région dinantaise) mais ne permet pas de solution à l’accessibilité financière des produits (marge importante pour rentabiliser l’outil, et pas de bénévolat pouvant donner lieu à des contreparties). Elle permet la création d’un emploi à temps plein et d’un volume de 7 heures de travail par semaine pour la logistique (approvisionnement).

Conclusions et recommandations

Une analyse SWOT rassemble au sein d’un tableau les avantages, inconvénients, opportunités et menaces des différentes solutions permettant de renforcer la distribution de produits bio locaux en région dinantaise.

Des recommandations sont ensuite formulées pour le développement d’actions permettant de renforcer les acteurs existants (visibilité, accessibilité, amélioration de la gamme par achat-revente…) et développer de nouveaux canaux de vente. Le développement de points de distribution semble le mieux adapté aux enjeux et présente le moins de risques financiers. Pour l’épicerie mobile, des tests préliminaires grâce à une échoppe présentant les produits sur les marchés locaux seraient nécessaires pour évaluer l’intérêt des consommateurs. La question de l’évaluation et de la prise en compte des avantages sociaux non chiffrables est également posée. Social et économique, est-ce conciliable ?


 

Besoin d’aide pour le ré-ensachage de farines !

Besoin d’aide pour le ré-ensachage de farines !

Le Réseau RADiS est heureux d’avoir pu soutenir à nouveau les producteurs de son territoire dans la réalisation d’une farine 100 % locale ! Cette année, c’est le froment cultivé à la Ferme de Waulx (Anseremme) (en conversion biologique) qui a été transformé en farine au moulin de Vencimont (Gedinne).

Afin de pouvoir la retrouver sous format d’1 kg et de 2,5 kg dans vos étals, notre réseau a besoin d’un coup de pouce !

  • Vous êtes libres le mercredi 15/11 prochain (de 9h30 à 12h30 et/ou de 13h30 à 16h) ?

Alors contactez Caroline (caroline.dehon@natpro.be) !

Pas besoin de compétences particulières requises : si vous savez coller une étiquette et utiliser une balance, vous avez tout ce dont nous avons besoin !

En matinée, cette activité se réalisera en présence de deux associations et de leurs bénéficiaires (Itinéris et l’AMO Passage), l’occasion également de faire de nouvelles rencontres et d’en apprendre davantage sur le travail que réalisent ces associations.

On compte sur vous et on vous remercie déjà chaleureusement !

Résultats de l’enquête sur la vente de produits bio locaux en région dinantaise

Résultats de l’enquête sur la vente de produits bio locaux en région dinantaise

Le Réseau RADiS souhaite faciliter la transition alimentaire vers le bio local en région dinantaise. L’accessibilité des produits bio locaux a donc toute son importance ! Les citoyens connaissent-ils les lieux de vente de leur territoire ? En sont-ils satisfaits, et comment les améliorer ? Faut-il renforcer cette accessibilité, et comment ? Quels nouveaux modèles de vente privilégier ?

Un sondage a été réalisé du 1er août au 10 octobre 2023. En voici les principaux résultats.

Qui a répondu au sondage ?

  • 236 personnes ont participé au sondage, représentant au moins 566 personnes du territoire[1], soit 1,3 % de la population.
  • La participation est relativement homogène au sein des communes.
  • On observe une sous-représentation des personnes isolées et des personnes âgées (+ de 65 ans).
  • L’échantillon est diversifié au niveau de l’occupation des personnes : 100 employés, 31 indépendants, 56 pensionnés et 17 personnes sans emploi.
  • Parmi les répondants, 41 déclarent avoir un revenu faible, 175 un revenu moyen et 20 un revenu élevé.

[1] Ce chiffre tient compte du nombre de personnes composant le ménage.

Où les répondants achètent-ils leurs produits bio locaux ?

  • Les répondants se fournissent en produits bio locaux en épicerie (56 %), à la ferme (45 %), sur les marchés de terroir (18 %), dans des points de distribution (14 %), sur les marchés hebdomadaires (10 %) et dans les GAC’s (groupements d’achats collectifs) (2 %).
  • Le mode d’approvisionnement dépend largement des initiatives en place dans les communes (ex : marché de terroir d’Anhée, Point de R’Aliment de Godinne, épiceries…).
  • Le mode d’approvisionnement dépend de la situation du répondant. Par exemple, les personnes sans emploi et les personnes à revenu faible fréquentent peu les fermes.

Les répondants connaissent-ils les acteurs du territoire ?

  • Globalement, les acteurs de vente du territoire (producteurs, transformateurs et épiceries) manquent de visibilité : ils sont peu connus par les répondants. Parmi les 15 fermes, 5 sont connues par moins d’un quart des répondants. Les épiceries sont plus connues que les fermes.
  • Certains acteurs sont connus des citoyens mais ne sont pas fréquentés, ce qui peut refléter des problèmes d’accessibilité divers (prix, heures d’accès, localisation, gamme, modalités pratiques…).
  • Parmi les freins à l’accessibilité, la gamme, le prix, la localisation et les horaires sont le plus limitants.
  • Des recommandations ont été recueillies en fonction de ces critères, notamment le fait de disposer de lieux de vente centralisant les produits bio locaux (gamme complète), de manière à faire ses courses à un seul endroit.

Quelles sont les habitudes d’achats ?

  • Au niveau des créneaux d’ouverture, il est nécessaire de prévoir des plages horaires convenant à chacun car chaque type de clientèle a ses préférences : en semaine en soirée et le samedi matin pour les employés, en semaine en journée et le samedi après-midi pour les pensionnés et personnes sans emploi, etc. Le mercredi est un jour de semaine où l’affluence est moindre.
  • Parmi les répondants, 9 % ne sont pas motorisés et 64 % utilisent uniquement la voiture pour leurs courses.
  • Au niveau du lieu, les préférences dépendent de la situation des personnes. Les employés préfèrent une vente sur un axe de passage (retour du travail), les personnes non motorisées sont demandeuses d’une vente délocalisées dans les villages ou d’une livraison à domicile, etc. Globalement, la préférence va vers une vente centrale dans la commune, puis, sur un axe de passage, et enfin, une vente délocalisée dans les villages.
  • Les personnes souhaitant une vente délocalisée dans les villages via une épicerie mobile sont prêtes à payer un surplus de 7,4 % en moyenne (dépendant du revenu).
  • Trois quarts des personnes seraient intéressées de faire du bénévolat et de bénéficier de prix réduits.
  • Trois quarts des répondants peuvent faire une commande de leurs produits à l’avance, mais un quart préfère voir les produits avant de les acheter.
  • Au niveau de la gamme, les indispensables sont les légumes, les fruits, le fromage, les œufs, les produits laitiers, le pain et la viande.

Quelles sont les préférences pour les canaux de vente à mettre en place

  • Toutes les catégories de répondants mentionnent l’épicerie mobile en première option. Cependant, on ne distingue pas dans les résultats de différences selon la mobilité des personnes et leur besoin social (isolement…).
  • Les points de distribution arrivent en seconde place.
  • Les personnes sans emploi et à revenu faible sont attirées par les solutions d’autocueillette et de glanage.
  • Les GAC’s ne remportent pas beaucoup de succès, pour des raisons inexpliquées mais qui mériteraient une enquête, étant donné la proximité de ce mode d’approvisionnement avec les points de distribution, la possibilité de recruter des bénévoles parmi les clients et les possibilités d’économie financière de ce mode de vente. Un répondant proposait d’ailleurs de mettre en place des GAC’s au niveau des domaines sociaux pour favoriser l’accès aux produits (logistique, prix).

Que conclure pour le Réseau RADiS ?

Acteurs existants

  • Il est important de travailler la visibilité des acteurs existants.
  • Il est aussi important pour les acteurs existants de bénéficier de conseils en matière d’accessibilité.
  • Il serait intéressant d’enrichir la gamme des produits des acteurs, notamment les producteurs en vente directe, pour mieux répondre aux besoins des citoyens. Notamment via l’achat-revente ?

Nouvelles initiatives

  • On rencontre un intérêt privilégié pour l’épicerie mobile. Le surcoût surcoût que les répondants sont prêts à payer pour ce type d’outil (7,4 %) suffira-t-il à une rentabilité de cet outil ?
  • On rencontre aussi de l’intérêt, en seconde position, pour les points de distribution. Pourquoi les dernières initiatives mises en place sur le territoire (coperactive, Ruche qui dit oui, P-A Anhée…) n’ont-elles pas marché, par manque de consommateurs ?
  • Pourquoi les GAC’s ne rencontrent-ils pas plus d’engouement étant donné leur intérêt comme nouvelles initiatives à mettre en place ?
  • Il sera important de tenir compte des recommandations en matière d’accessibilité (horaires, gamme, modalités pratiques, etc.).
  • Il serait intéressant d’étudier comment le bénévolat peut réduire les prix de vente, vu que les trois quarts des répondants sont ouverts à cette possibilité (30 % oui, 44 % peut-être).

 

Nous remercions tous les participants à notre sondage pour le temps qu’ils ont bien voulu consacrer à cette enquête !


 

1/12 : Projection du documentaire VIVANT

1/12 : Projection du documentaire VIVANT

Dinant en Transition en collaboration avec le Centre Culturel de Dinant, Dinant Lumière, le Rotary Club Dinant Haute Meuse et le Réseau RADiS organisent le vendredi 01/12 à 20h la projection du documentaire VIVANT de Yann Arthus-Bertrand qui a fait appel à 200 vidéastes pour s’émerveiller de la richesse de la faune et la flore en France.

Les recettes de la soirée seront intégralement reversées à l’ASBL SAD (Solidarité et Alternatives Dinantaises-Ecoles des Devoirs) afin d’offrir aux enfants des goûters sains, bios et locaux.

Le Réseau RADiS a participé à l’élaboration du projet et sera présent pour la recherche de fournisseurs bio-locaux tout en mettant en avant nos producteurs.

Alors n’hésitez pas et foncez voir ce documentaire ! Tarif unique : 7€

Coups de pouce solidaires chez nos maraichers

Coups de pouce solidaires chez nos maraichers

Fin d’été et début d’automne, le Réseau RADiS a accueilli deux groupes de volontaires pour prêter mains fortes à nos maraichers. C’est surtout la rencontre et la convivialité qui ont été mis en avant lors de ces journées.

Malgré une météo exécrable, 3 jeunes afghans de l’AMO Passages et leurs accompagnateurs ont préparé les terrains afin que Philippe, de AMARANTES.BIO, puisse rebuter les poireaux d’hiver et mettre ses premiers plants dans la nouvelle serre.

Place ensuite à Housing First Namur et à notre équipe d’épluchage qui ont ramassé et trié la belle récolte de diverses courges (potirons, potimarrons, butternut, buttercup, courges spaghetti…) des Jardins du Frech-Try. Cela méritait bien une visite du maraichage.

Merci à Philippe, Jean et Julien d’avoir accueilli ces groupes. La sensibilisation à l’alimentation bio pour des publics fragilisés reste une priorité du Réseau RADiS. Le travail de la terre est un précieux outil d’insertion sociale. Se consacrer à un projet utile aide les personnes à retrouver confiance en elles et à rompre l’isolement social. Cultivons ensemble la solidarité !

Résultats de l’enquête sur la vente de produits bio locaux en région dinantaise

[Sondage] Acheter ses produits BIO locaux en région dinantaise

Depuis un an, le Réseau RADiS mène une réflexion sur la vente des produits BIO locaux en région dinantaise.

Comment renforcer les points de vente existants ? Faut-il en développer de nouveaux ? Une épicerie mobile ? Des points relais ? Etc.

Nous avons besoin de vos avis, et de mieux connaitre vos besoins.

Pourriez-vous prendre quelques minutes pour participer à notre sondage ?

Un tout grand merci !

 

Accès au sondage en cliquant ICI.

 


 

Le BIO vous donne RDV au Salon Valériane Namur, les 1, 2 et 3 septembre

Le BIO vous donne RDV au Salon Valériane Namur, les 1, 2 et 3 septembre

Les préparatifs vont bon train dans l’équipe de Nature & Progrès, organisatrice du Salon bio Valériane depuis 38 ans déjà ! Chaque année, cet événement rassemble les acteurs du bio : citoyens, producteurs, structures d’accompagnement, associations… C’est également un rendez-vous politique, le lieu où s’échangent idées et revendications. Zoom sur l’édition 2023, qui se tiendra du vendredi 1er au dimanche 3 septembre à Namur Expo.

Le thème : Nourrir le futur, choisir l’autonomie

Le Salon, dédié aux thématiques de l’alimentation, du jardinage, de l’écobioconstruction, de l’artisanat et de la santé, met en avant cette année l’autonomie. Faire soi-même, c’est à la fois gratifiant, économique et la garantie du « bien fait » : des légumes du potager de première fraîcheur et sans pesticides, une choucroute maison sans conservateurs chimiques ni sucres ajoutés, les exemples sont nombreux. Les conférences et ateliers sont teintés de partages de savoirs et de savoir-faire.

Fans de céréales et de pain ?

Un atelier de découverte et d’apprentissage autour du levain naturel sera animé par Laurie Derhet, notre partenaire passionnée de boulange. Pour la fabrication d’un pain plus goûteux, plus nutritif, plus digeste et qui se conserve mieux. A chaque personnalité, son type de levain ! Mise en pratique d’un rafraichi, explications théoriques du grain au pain et échange d’astuces pour gérer son levain au quotidien. Voilà un atelier convivial permettant une compréhension du procédé de fermentation et de panification selon des méthodes traditionnelles. Chaque participant repart avec sa part de levain, des recettes (levain, pain, baguette…) pour se lancer ou améliorer sa pratique à la maison ! Il y a possibilité d’y acheter le petit matériel de base. RDV le vendredi de 11h à 13h.

Une conférence sur l’histoire des blés et de l’Occident, des premiers semis paléolithiques aux récoltes en péril du capitalisme mondial sera donnée par Didier Demorcy, membre de l’association Li Mestère qui travaille à la conservation, l’étude et la sélection de variétés anciennes et paysannes de céréales panifiables. Causerie gourmande où il est question… de l’évolution des différentes espèces de céréales, de leurs modes de culture et de leurs usages. Mais aussi de coévolution, de domestication et de symbiose ; de l’influence de l’alcool et de la fermentation sur le devenir Sapiens du genre Homo ; de l’usage du feu et de la vannerie ; de déforestation et de désordre climatique ; de l’essor des cités-états et de l’esclavage ; de bouillies et de pains ; de faucille et de faux ; de l’ergot du seigle et de la carie des blés ; de mélanges et de populations ; de chasse aux sorcières et des Communs ; de métayers, de fermiers et de paysans sans terre ; de colonies et de plantations, des Physiocrates ; de l’essor de la société marchande et du capitalisme ; de plantes adventices clandestines ou invasives ; de sélections massales, généalogiques et génétiques ; du gluten et d’améliorants ; d’hybrides et d’OGM ; de variétés anciennes et de pays ; d’espèces modèles et de microbiotes ; d’attention aux lieux et du soin de la terre… Sans oublier l’influence de la météo sur l’humeur des paysans. RDV le samedi de 17h à 19h.

Rencontre citoyenne « Du bon grain au bon pain », organisée par Valérie Van Laere, animatrice chez Nature & Progrès. Depuis plusieurs années, des citoyens des 4 coins de la francophonie se retrouvent pour apprendre à fabriquer du pain au levain. Au-delà de ce moment de cuisine, ils découvrent et explorent, par des rencontres et échanges avec des boulangers, céréaliers, meuniers, … toutes les facettes de la filière… du grain au pain. Et si le pain au levain était un prétexte pour redécouvrir la lenteur, la qualité du grain et des farines, le respect du sol vivant, la beauté d’une roue à aube qui tourne sous la musique de l’eau, … respect de la terre, du vivant, de la santé, des gestes et savoirs faire anciens…  Mais aussi, ce qui fait la différence entre une baguette industrielle et un pain au levain aux farines biologiques ? Agro-industrie ou filière alternative, qui n’est d’ailleurs pas sans modernité, à vous de choisir en connaissance de cause ! Venez rencontrer, échanger et poser vos questions à ces comsom’acteurs passionnés et passionnants. Ils vous partageront tout l’univers à découvrir au travers d’une tranche de pain ! Dégustation prévue ! Samedi dès 11h.

Une productrice du Réseau RADiS, Cérésal, sera mise en avant dans l’Espace jeunes entrepreneurs. Initiée par Lindsay Cobut, habitant Bioul, l’entreprise propose des céréales pour bébé 100 % artisanales, 100 % belges et bio. Pour une alimentation saine dès la première petite cuillère ! Lindsay est maman de deux jeunes enfants : « Tout commence lorsque germe en moi une envie de leur donner une alimentation différente et plus saine ainsi que l’idée de créer mes propres recettes ».

Parmi les exposants, vous pourrez retrouver des artisans boulangers bio reconnus pour leur savoir-faire, comme la Boulangerie Legrand de Namur, la Boulangerie Benoit Segonds de Haccourt, la Boulangerie Belge et Bio, Graines de Curieux… Et bien entendu, de nombreux brasseurs !

Fan(e)s de légumes ?

Atelier lactofermentation animé par Catherine Dovifat (Lagom Ateliers). Cet atelier est pour vous si votre potager déborde de légumes, vous jetez trop souvent des restes de légumes, la santé de votre microbiote vous préoccupe, vous souhaitez renforcer votre système immunitaire avec des probiotiques maison et vous aimez les expériences culinaires et les explosions de saveurs. En deux heures, vous découvrirez pourquoi et comment lactofermenter, les astuces pour éviter les erreurs et des recettes. En bonus : après l’atelier, une fiche récap, un rappel des différentes étapes et d’autres recettes vous seront envoyés. RDV le samedi de 16h30 à 18h30.

Conférence de François Sonnet, maraicher liégeois : « Comment je suis devenu paysan ». « J’ai été licencié en 2013. Le rendez-vous avait lieu au siège social de la boîte, à Bruxelles, et je suis sorti de là un peu à poil, sans téléphone portable et sans bagnole de société. C’était vraiment une journée bizarre… Je crois qu’en réalité, j’espérais depuis quelque temps un virage radical dans ma vie professionnelle. Et, au fond, je me réjouissais de plonger dans quelque chose de nouveau, même si, à ce moment-là, la voie qui s’ouvrait devant moi était surtout pavée d’interrogations… ». Un reportage en bande dessinée sur la transition écologique et alimentaire à travers le parcours de François, devenu maraîcher et militant pour la cause paysanne après son licenciement. Conférence suivie d’une séance de dédicaces au stand librairie. RDV le samedi de 13h à 15h.

Dans le rayon « jardinage« , vous ne serez pas déçus ! Les jardiniers bénévoles de Nature & Progrès feront une permanence pendant tout le salon, et des analyses de sol seront proposées gratuitement. De nombreuses conférences sont au programme sur le design du jardin, l’autoproduction en légumes et en herboristerie, le bouturage, etc.

Des incontournables

Claude Aubert est ingénieur agronome en France, un pionnier de l’agriculture biologique. Il nous fera l’honneur de sa présence sur le salon et donnera une conférence sur le thème de son nouveau livre : « Qui veut la peau des vaches ?« . Les vaches ont du souci à se faire car elles ont beaucoup d’ennemis : les climatologues, à cause du méthane qu’elles éructent, les véganes, qui nous accusent de les exploiter, des industriels, qui prétendent produire du lait sans elles. Et si tous ceux qui veulent leur disparition se trompaient ? Car on peut les élever sans qu’elles réchauffent la planète et sans les exploiter. Le secret tient en deux mots : prairies et herbe. Si on nourrit les vaches avec de l’herbe – elles sont faites pour ça – et non pas avec des céréales et du soja, cela change tout : elles compensent leurs émissions de méthane avec le carbone qu’elles stockent dans les prairies, elles vivent dehors la plus grande partie de l’année, leur lait s’enrichit en oméga 3 et autres nutriments utiles et, dans ce type d’élevage, elles sont en général peu nombreuses. Une prairie sans vaches devient une friche inhospitalière et appauvrie en biodiversité. La conférence sera suivie d’une séance de dédicaces au stand librairie. Samedi de 15h-17h.

C’est le moment de découvrir le label bio de Nature & Progrès. Une septantaine de producteurs et de transformateurs bio ont fait le pas, en Wallonie, d’aller au-delà des critères de certification européenne, dans les axes écologique, économique et social. D’une part, un échantillon de ces artisans sera présent dans le « Village des producteurs ». Ce sera l’occasion de découvrir « la crème du bio » et d’échanger avec eux. D’autre part, Mathilde Roda, agronome de Nature & Progrès, animera différentes conférences sur le label N&P et sur la certification bio.

La librairie écologique Nature & Progrès s’installe à Namur Expo le temps du Salon ! Vous pourrez y découvrir des ouvrages de qualité dans les thèmes qui font la spécialité de notre association : jardinage, environnement, écologie, santé, cuisine, écoconstruction, écologie politique… Des livres pour les grands et pour les petits ! Et le conseil et le sourire de nos libraires en bonus. Elle n’est pas belle, la vie ?

Les potages du Réseau RADiS mis en avant !

Les trois jours du salon, sur le temps de midi, Caroline, Sandra et Sylvie se relayeront pour vous proposer nos délicieux potages bio locaux. Oui, les mêmes que nous proposons aux enfants dans les écoles de la région dinantaise ! Concoctés avec les bons légumes de nos maraichers, et agrémentés de bon pain au levain. RDV à l’espace bar !

Infos pratiques

Nulle doute que ce programme alléchant vous aura donné envie de nous rejoindre 🙂

Voici sur le site web du Salon toutes les informations pratiques ainsi que le programme complet !

Au plaisir de vous y croiser !


 

Avis de recherche

Avis de recherche

Pour continuer à développer sa filière de Potage Collation dans les écoles du territoire (Dinant, Yvoir, Onhaye, Anhée, Hastière, Houyet) le Réseau RADiS recherche activement :

  • Une cuisine qui répond aux normes AFSCA, qui peut accueillir un groupe de 8 à 10 personnes et qui est accessible aux personnes à mobilité réduite.
  • Un cuisinier libre entre 6 et 9h, 2 à 3 fois par semaine. Statut à définir ensemble
  • Un livreur libre entre 9 et 11h, 2 à 3 fois par semaine. Statut à définir ensemble.
  • Des personnes volontaires pour rejoindre notre équipe d’épluchage une fois par semaine
  • Des associations, des institutions, des structures sociales qui désirent développer une activité de volontariat en épluchage et découpe de légumes de manière récurrente ou ponctuelle pour
    • un bénéficiaire dans le cadre d’un projet individuel d’insertion sociale
    • un groupe de bénéficiaires dans le cadre d’un volontariat

Pour toute information complémentaire ou pour nous donner des pistes, contacter Sandra au 0477/30.75.78

Encore plus de Potage Collation dans les écoles

Encore plus de Potage Collation dans les écoles

Le jeudi 25 mai, plus de 270 enfants des sections maternelle et primaire des implantations de Leffe et du Palais de l’Athénée Royale de Dinant-Herbuchenne ont découvert et dégusté le Potage-Collation au potiron. Ils ont adoré !

A l’avenir, tous les mardis et jeudis, les élèves auront la chance de bénéficier d’un Potage Collation Top Qualité à 10h.

Les jours de Potage Collation, les parents ne donnent pas d’autre collation aux enfants. Le potage est 100% végétal et il remplace la collation de 10h.

Pourquoi du Potage Collation ? Une collation qui ne coupe pas la faim, c’est moins de gaspillage au repas de midi ! Sans sucre ni mauvaise graisse, c’est tout bénéfice pour les apprentissages ! Le plein de minéraux, de fibres et d’antioxydants, c’est top pour le bien-être ! Un potage-collation c’est aussi… zéro emballage dans les poubelles !

Il s’agit d’un projet mis en place par le Réseau RADiS, coordonné par le Collectif Développement Cantines Durables (CDCD) et financé par la Wallonie.

Rien que pour livrer cette école, nous avons besoin de 32kg de légumes bio par semaine. Nous construisons un projet allant du champ à l’assiette ! Le Potage-Collation est composé de légumes bio et de saison produits sur notre territoire ou en Wallonie. Ça permet aux maraichers bio de vendent leur surplus, leur rebut et d’installer de nouveaux maraichers sur le territoire pour répondre à la demande.

En septembre, de nouvelles écoles devraient également bénéficier de ces Potage Collation.

Renfort en épluchage par des jeunes réfugiés du projet IDO

Renfort en épluchage par des jeunes réfugiés du projet IDO

Le 23 mai dernier, 5 jeunes marocains et afghans et leur accompagnatrice Nathalie, ont épluché et découpé pas moins de 30 kg d’oignons et 40 kg de potirons. Ces légumes ont permis de réaliser les « Potage Collation » pour plusieurs écoles maternelles et primaires du territoire.

Le projet pilote « IDO » a démarré en avril 2023 à Namur. Il est à l’initiative de l’AMO Passages (Accueil en Milieu Ouvert) qui est un service de l’Aide à la Jeunesse. Ce projet vise à apporter aux MENA (mineurs étrangers non accompagnés), aux ex-MENA, aux jeunes en exil de 16 à 22 ans une alternative à la scolarité classique en mettant en place un projet de transition spécifique hors structure scolaire afin d’amener les jeunes exilés à se poser, à découvrir et expérimenter diverses activités de volontariat, à comprendre la société belge : ses codes, ses services, ses attentes, son fonctionnement, … mais aussi sa ou ses langues.

Le projet vise également à inviter les jeunes à une mise en projet qui fait sens afin d’aller vers une (ré)intégration scolaire, une insertion socio-professionnelle, une insertion sociale, un emploi… dans le respect de leur rythme et dans l’optique de favoriser leur insertion en Belgique.

L’épluchage permet au Réseau RADiS de proposer à des institutions sociales une activité d’insertion sociale et de volontariat. Nous sommes vigilants à offrir un accueil soigné aux volontaires et nous leur proposons de découvrir l’une ou l’autre activité de nos producteurs : visite de maraichage, de moulin, de champs, fabrication de soupe, … L’échange est ainsi très riche !

L’expérience a plu aux jeunes et ils reviendront en juin nous donner un nouveau coup de pouce !

Fêtons ensemble les 3 ans du Réseau RADiS !

Fêtons ensemble les 3 ans du Réseau RADiS !

Voici déjà trois années que le Réseau RADiS est en route pour favoriser l’alimentation bio et locale en région dinantaise. Nous avons bien envie de marquer le coup avec vous en partageant ensemble un moment convivial le dimanche 2 juillet.

Au programme

Le matin, nous vous proposons trois activités en parallèle.

  • 10h-12h : une visite de l’activité de maraichage biologique de Jean et Julien Baivy (Les Jardins du Frech-Try) à Awagne (Dinant). Guidés par Julien, vous découvrirez la culture des légumes pratiquée de manière biologique, soit sans pesticides ni fertilisants de synthèse. Découvrez les cultures sous tunnel et de plein champ, dont une partie est entretenue à l’aide d’un robot de désherbage, une innovation en test cette année !
  • 9h-12h : un atelier pizza animé par Laurie Derhet (Autour du pain) durant lequel vous aurez l’occasion de réaliser votre propre pâte à pizza à partir des farines bio des producteurs du Réseau RADiS. Attention places limitées (10 personnes maximum). Inscription confirmée uniquement via un retour de mail de notre part.
  • 10h-12h : un atelier de découpe des légumes qui serviront aux pizzas.

De 12h à 14h30, nous partagerons un repas.

  • 12h-12h45 : apéritif offert par le Réseau RADiS
  • 12h45-14h30 : repas convivial composé des pizzas réalisées le matin (ateliers pizza et découpe de légumes) et auberge espagnole de desserts. Boissons bio locales proposées à prix coûtant.

De 14h30-16h30, nous vous proposerons une visite de l’activité de maraichage de Philippe Gilbert (Amarantes.bio) sur place (Lisogne, Dinant). Philippe nous expliquera les objectifs et la philosophie de son activité, ses différentes cultures de légumes bio en tunnels et en champ. Chez Philippe, la plupart des tâches sont réalisées à la main et en particulier le travail du sol (grelinette). L’usage de la mécanisation est limité au strict minimum. Mode de commercialisation original (CSA) à découvrir.

Infos pratiques

Adresses

  • Visite des Jardins du Frech-Try : RDV à 10h rue des Bayets 1 à 5501 Awagne (il s’agit de la route allant à Purnode).
  • Ateliers pizza, découpe de légumes, repas, visite d’Amarantes.bio : RDV Rue du Forbo 1 à 5501 Lisogne.

Pour faciliter l’organisation, nous vous remercions de vous inscrire avant le jeudi 29 juin à midi sur le lien suivant : https://forms.gle/oQBRCZ7isRZa8zHM9

Au plaisir de vous retrouver !

Caroline, Sylvie et Sandra


 

Le Réseau RADiS crée son asbl !

Le Réseau RADiS crée son asbl !

Début juillet, nous fêterons les trois ans du lancement du Réseau RADiS. Impulsée par Nature & Progrès et la Fondation Cyrys, cette initiative a pour objectif de soutenir et développer la transition de la région dinantaise vers une alimentation bio et locale, respectueuse des Hommes et de la Terre, en favorisant l’implication de toutes et tous. Un programme ambitieux qui concerne les communes d’Anhée, Yvoir, Onhaye, Dinant, Hastière et Houyet.

 

Naissance du Réseau RADiS

Le projet a démarré en juillet 2020 par une phase préparatoire de six mois, bien utile pour analyser et comprendre le territoire dinantais. Cette étape a permis de contacter l’ensemble des producteurs bio afin de connaitre leur situation et leurs besoins, de développer la méthodologie, et enfin, de lancer la communication pour faire connaitre le Réseau sur le territoire. Nous avons également fixé les objectifs du Réseau : soutenir la production maraichère bio sur le territoire, développer une filière potage-collation destinées aux écoles, accompagner les producteurs de céréales dans la réalisation de leur propre farine et sensibiliser les citoyens au bio local. Transversalement, un volet solidaire s’attache à l’accessibilité des produits bio locaux pour le plus grand nombre.

La participation au cœur du Réseau

De janvier 2021 à août 2022, le Réseau a animé des groupes participatifs pour la définition et la mise en place d’actions permettant d’aller vers les différents objectifs. Les rencontres, rassemblant citoyens, producteurs et autres structures locales, ont permis de brasser les idées, de mener à une meilleure (re)connaissance de chacun, de créer des liens. Nous avons ainsi défini les actions permettant de soutenir les maraichers, les projets solidaires à investiguer, le mode de vente de produits bio locaux qui pourrait être mis en place sur le territoire, et un inventaire des différentes d’actions de sensibilisation pouvant être mises en place en région dinantaise. Le Réseau RADiS, par et pour les acteurs de son territoire !

Incubation : étude et impulsion des activités

Depuis août 2022, les animatrices du Réseau, maintenant au nombre de trois (Sylvie, Caroline et Sandra), travaillent à la concrétisation des différentes idées et actions émises par les groupes participatifs. Sylvie accompagne les projets en maraichage (installation et pérennisation) et étudie la faisabilité du développement d’une épicerie mobile, Sandra optimise le développement du potage-collation en effectuant de la réinsertion sociale, Caroline accompagne les producteurs dans la réalisation de leur farine et étudie un modèle de boulangerie solidaire… Des actions de sensibilisation des citoyens ponctuent l’année : ateliers de panification, repas et fête du Réseau RADiS, présence lors d’événements, visites de fermes…

Une asbl pour renforcer et pérenniser le Réseau

Ce printemps 2023, les initiateurs du Réseau RADiS ont créé une asbl afin de doter le Réseau d’une structure juridique propre. Convaincus par les valeurs portées par l’initiative, Nature & Progrès et la Fondation Cyrys ont souhaité, par ce geste, renforcer encore leur engagement. L’asbl donne au Réseau les moyens pour répondre à des appels à projets, ce qui lui permettra de développer son autonomie financière grâce à l’accès à des subsides. La volonté est donc de pérenniser les activités du Réseau sur le long terme, et d’être prêts à en confier les rênes aux producteurs et citoyens impliqués lorsque la phase d’incubation sera achevée.

 


 

Je mange bio & local en région dinantaise : édition 2023

Je mange bio & local en région dinantaise : édition 2023

Voici la seconde édition de notre répertoire des lieux de vente de produits bio & locaux en région dinantaise.

Vous y retrouverez tous les producteurs bio de nos six communes (20) ainsi que les épiceries de produits locaux qui proposent leurs produits (7).

De nombreuses informations y sont disponibles, notamment en ce qui concerne les modalités de vente.

Bienvenue chez eux pour vous ravitailler en excellents produits de terroir, bons pour la santé et pour l’environnement !

A l’épicerie des Massennes, l’alimentation durable et solidaire est à l’honneur

A l’épicerie des Massennes, l’alimentation durable et solidaire est à l’honneur

Passionnée par l’alimentation locale et durable, Laurence Votquenne a ouvert, il y a quelques années, l’épicerie des Massennes dans le village d’Awagne (Dinant). Laurence a à coeur de découvrir les producteurs de sa région, elle est curieuse de découvrir leurs pratiques et y sélectionne les meilleurs produits.

Vous y retrouverez régulièrement une très belle gamme de produits du Réseau RADiS : les légumes d’Amarantes.bio, les cerises d’Au pré des saveurs, les farines de la Ferme de Grange et du Réseau RADiS, les pâtes, œufs, fraises et légumes du Verger de la Molignée, les huiles, vinaigrettes et farine de noix de la Ferme de la Cour, les biscuits de la Biscuiterie Destrée, les bières de la Brasserie Caracole, les vins du Domaine de Bioul ainsi que de nombreux autres produits locaux.

Une bonne nouvelle en ce printemps 2023 : afin de donner accès à un public le plus large possible, l’épicerie des Massennes a répondu à l’appel de la Wallonie « Manger Demain » qui a débuté début mai. Deux solutions seront proposées : les carnets de Fidéli-bons avec une remise de 2 euros ou 5 euros suivant le montant d’achat de produits frais, locaux et bio et une caisse de solidarité au profit d’un restaurant social ou d’une épicerie sociale.

Toutes les infos sur www.e-massennes.be

Petit message de Laurence avec les informations pratiques !

Comment obtenir votre carnet gratuit ?

Venir faire ses courses aux Massennes au moins 2x/mois. Remplir le coupon « coordonnées » de votre carnet (nom, adresse, code postal). Votre épicière se charge de renvoyer ce coupon à la Wallonie ainsi que chaque bon utilisé comme preuves afin d’obtenir le remboursement de la réduction que je déduirai directement sur vos tickets. Vous ne vous occupez donc d’aucun aspect administratif. Celles et ceux qui se sont inscrit.e.s par mail sont prioritaires car le nombre de carnet est limité. Le carnet est valable 8 mois à dater du premier bon déduit. Il y a 15 bons par carnet et 1 carnet par ménage ou par personne vivant seule. Les bons ne sont pas valables pour les commandes livrées.

Comment choisir le carnet ?

1) Soit  » Je viens deux fois par mois dépenser au minimum 25 € et je gagne 5 € à chaque fois » = carnet « 75 euros » (j’ai gagné 75 euros !)
2) Soit  » Je viens deux fois par mois dépenser au minimum 10 € et je gagne 2 € à chaque fois » = carnet « 30 euros » (j’ai gagné 30 euros !)

Pourquoi l’épicerie des Massennes participe à cette action ?

Depuis l’an passé, avec la crise énergétique, plusieurs personnes fidèles ne font plus leurs courses aux Massennes. Par cette action, je souhaite leur permettre de bénéficier à nouveau d’une alimentation délicieuse et pleine de nutriments. Il y a évidemment celles et ceux qui sont là chaque semaine et qui m’encouragent à continuer à y croire. Par cette action, je souhaite les remercier de tout cœur. Et puis il y a les nouvelles « recrues »… Vous avez des voisines/voisins qui aiment cuisiner et à qui cela ferait vraiment plaisir de découvrir l’épicerie ? Parrainez-les et recevez non pas 1 mais 2 carnets de bons. Une fois les premières courses réalisées par les nouveaux membres, recevez « un bon pour un verre » à la terrasse des Massennes.

Pourquoi la Wallonie a-t-elle choisi les Massennes ?

L’épicerie des Massennes a été sélectionnée sur base de son modèle d’approvisionnement fondé sur 4 valeurs : l’environnement, le social, l’ancrage territorial et la transition alimentaire. Le soutien de la Wallonie est conditionné par 4 critères cumulatifs : point de vente proposant une majorité d’aliments frais, dont la majorité est issue d’un circuit court, dont la majorité est certifiée bio et proposée en vrac. L’épicerie des Massennes est une alternative au modèle dominant : il est possible de réaliser toutes les courses essentielles (légumes, fruits, crèmerie, boucherie, poissonnerie, épicerie en vrac….) Il n’est pas donc demandé aux citoyennes et citoyens de se déplacer dans différents endroits pour se procurer une alimentation locale de qualité. Ce projet consacre une part importante à la sensibilisation de manger/cuisiner local et bio avec la création de recettes réalisées exclusivement à partir des produits de l’épicerie.


 

[Céréales] Atelier pains briochés (19/4)

[Céréales] Atelier pains briochés (19/4)

Avis aux amateurs : nous organisons un atelier de panification en duo « enfant-adulte » sur le thème de la « brioche », l’occasion de mettre la main à la pâte, d’en apprendre un peu plus sur le monde des céréales, le tout dans une ambiance conviviale !

Cet atelier aura lieu l’après-midi du mercredi 19 avril prochain et sera coanimé par Laurie Derhet (« Autour du Pain ») et Caroline (« Réseau RADiS »).

Au menu : préparation de brioches réalisées à partir de farines bio 100 % locales issues des producteurs du Réseau RADiS.

Récapitulatif des informations pratiques :

  • Date : mercredi 19 avril 2023
  • Horaire : 13h30-17h
  • Lieu : ancienne gare d’Hastière (Avenue Guy Stinglhamber 6, 5540 Hastière)
  • Public cible : 1 binôme composé d’un adulte et d’un enfant âgé entre 7 et 12 ans
  • PAF : 10€/binôme, à payer sur place en cash (merci d’apporter le compte juste). Ce prix comprend tous les ingrédients, ainsi que les boissons chaudes et froides pour la demi-journée
  • Inscriptions : atelier limité à 5×2 personnes, merci de vous inscrire auprès de Caroline (caroline.dehon@natpro.be) dès que possible. Inscription validée à la réception d’une confirmation par e-mail de ma part. Indiquez les noms et prénoms de votre binôme, + âge de l’enfant.
  • Matériel à prévoir : 1 tablier/pers, 1 récipient (type saladier)/binôme, 1 essuie vaisselle/pers, de quoi noter, et si vous avez : 1 balance de cuisine + 1 pinceau de pâtisserie/binôme
  • Pour info : vous aurez la possibilité d’acheter de la farine sur place, les montants sont reversés aux agriculteurs (paiement en cash uniquement).

Pour toute information complémentaire sur le contenu de la journée, n’hésitez pas à prendre contact avec Laurie (0499/378879).

Au plaisir de vous retrouver !


 

Six bonnes adresses pour se procurer des fruits et légumes bio locaux

Six bonnes adresses pour se procurer des fruits et légumes bio locaux

Où trouver de bons fruits et légumes frais, cultivés en bio, en région dinantaise ?

Le Réseau RADiS a rassemblé pour vous six bonnes adresses pour un approvisionnement en direct chez les producteurs.

 

 

Abonnements à des paniers de légumes bio

Deux maraichers en dernière année de conversion bio proposent des abonnements à des paniers de légumes.

Les abonnements sont payables anticipativement, mais n’hésitez pas à les contacter pour conclure d’un arrangement si nécessaire. Attention, il ne reste que quelques abonnements disponibles chez les maraichers. Ne tardez pas à les contacter pour réserver vos paniers !

Les Jardins du Frech-Try

Chez Julien et Jean Baivy, à Awagne (Dinant), des paniers hebdomadaires seront confectionnés dès mi-mai avec les bons légumes du maraichage. L’abonnement revient à 550 euros pour deux personnes pour un approvisionnement jusque mi-décembre environ.

Rue des Bayets 1, 5501 Awagne (Dinant)

lesjardinsdufrechtry@gmail.com

Facebook :  « Les Jardins du Frech-Try »

Amarantes.bio

Philippe Gilbert, à Lisogne (Dinant), propose des souscriptions sur le principe de l’agriculture soutenue par la communauté (CSA). Les mangeurs bénéficient des récoltes pour un montant d’un euro par jour par adulte, et ce, pendant toute l’année.

Rue du Forbo 1B, 5501 Lisogne (Dinant)

info@amarantes.bio

Facebook « Amarantes.bio »

www.amarantes.bio

Vente au détail

Voici également des adresses de producteurs proposant des fruits et légumes au détail en saison.

Les délices du Jardin

Florence et Philippe Lambert, à Mesnil-Saint-Blaise (Houyet), vous proposeront des légumes d’été ainsi que des pommes de terre et des oeufs. En saison, leur petit magasin est ouvert le mercredi et le samedi, mais vous pouvez aussi prendre rendez-vous par téléphone.

Rue des Ecoles 8, 5560 Mesnil Saint Blaise (Houyet)

phillambert@hotmail.com – 0479 72 23 69

Facebook : « Les délices du jardin »

Le verger de la Molignée

A Anhée, Grégoire de Changy cultive des fraises, des melons, et une diversité de légumes qu’il propose aux consommateurs à la bonne saison. Il produit aussi des oeufs, du jus de pommes-poires, et des pâtes aux oeufs. Un distributeur est accessible à la ferme.

Rue de la Molignée 39, 5537 Anhée

gdechangy@hotmail.com

Facebook : « Le Verger de la Molignée »

Elevage bio de Frumont

A Onhaye, la famille De Groote propose de la viande bovine, ovine et de volailles bio, mais également, en saison, des tomates et des fraises. Une épicerie à la ferme permet de se procurer leurs produits ainsi qu’un assortiment de produits régionaux.

Rue de Frumont 19, 5520 Onhaye

Facebook : @Elevagebiodefrumont

www.elevagebiodefrumont.be

Au Pré des Saveurs

A Thynes (Dinant), la famille Piette propose, en saison, les fruits de son verger : pommes, poires et cerises. La saison est courte, ne ratez pas le moment de la cueillette ! Des jus sont aussi confectionnés avec les fruits. La ferme propose aussi des farines, des pommes de terre et des colis de viande porcine. Les commandes se font par email.

Chemin de Lisogne 34, 5501 Thynes (Dinant)

clothildepiette@gmail.com

Facebook : « Au Pré des Saveurs »

Aussi dans vos épiceries de proximité

Vous retrouverez aussi régulièrement les fruits et légumes bio locaux à l’épicerie des Massennes (Awagne, Dinant – https://www.e-massennes.be/), aux Trois Comptoirs du Rocher (Dinant) et aux Trois Petits Poids (Yvoir).


 

[Epicerie mobile] A votre contenance, une expérience d’épicerie mobile rurale

[Epicerie mobile] A votre contenance, une expérience d’épicerie mobile rurale

Ce vendredi 10 mars, j’ai rencontré Sonia Vannier, initiatrice de l’épicerie mobile « A votre contenance » qui a sillonné les villages de la région de Vresse-sur-Semois pendant plusieurs mois, mi-2022. Le projet de Sonia, c’était de proposer des produits locaux en vrac aux habitants de sa région, pour soutenir les producteurs artisans dont elle appréciait déjà les produits, et qu’elle voulait mettre en valeur. Elle souhaitait mettre en avant la qualité, la saisonnalité, une autre manière de consommer. Elle s’est lancée grâce à un système de couveuse d’entreprise en mai 2022.

Le véhicule et les équipements

Sonia a racheté un camion d’occasion, d’un commerçant ambulant de textiles. Il présentait l’avantage d’être de grande dimension (7 m de long) avec un auvent coulissant (5 m supplémentaires). Le véhicule lui a coûté 20.000 euros, et son aménagement, 8.000 euros. La mise en place du véhicule prend environ 30 minutes. L’auvent est parfois capricieux à ouvrir, notamment quand le terrain n’est pas plat, ce qui est courant en région Ardennaise. Le camion est bien adapté à une vente sur les marchés, mais peu pour l’itinérance (vente de porte à porte). Sonia restait 3 heures sur les emplacements dans les villages, auxquels il faut ajouter 1 heure de montage-démontage. Le véhicule devait être branché à l’électricité pour refroidir les frigos, ce qui était généralement possible dans les églises, parfois moyennant un dédommagement. L’inertie des frigos maintenait le froid pendant les 15-20 minutes de déplacements entre lieux de vente. Lors des épisodes de canicule, le matériel a beaucoup souffert, notamment les frigos d’occasion. A son domicile, Sonia dispose de deux chambres froides et de deux frigos pour le stockage des produits.

 La gamme

Sonia proposait un peu de tout dans son épicerie mobile : des fruits, des légumes, des laitages, des salaisons (mais elle attendait d’avoir bien développé son commerce pour prendre des charcuteries), du pain uniquement sur commande, des tartinades, des produits secs, mais aussi des produits d’entretien et cosmétiques, et des croquettes pour chien. Elle choisissait rigoureusement les artisans avec qui elle travaillait, et gardait le cap du zéro emballage. Le sucre était remplacé par du sirop de betterave, et elle n’avait pas de sel ni de café (elle souhaitait trouver de la chicorée). Les produits d’appel étaient le fromage, les saucisses sèches, les gaufres/brioches mais surtout le pain, sur lequel elle prenait peu de marge et qu’elle proposait uniquement sur commande pour réduire les invendus. Les clients complétaient les récoltes de leur potager avec les légumes de l’épicerie. Parfois, des produits habituellement derrière et placés à l’avant étaient considérés comme des nouveautés et beaucoup mieux vendus, ce qui montre l’importance de bien faire connaitre sa gamme et de la faire varier (ou en tout cas en donner l’impression). Sonia recommande de disposer d’une liste des produits, qui lui était souvent réclamée par des personnes âgées. Les invendus étaient gardés pour son ménage.

 La logistique

Sonia avait à cœur d’aller chercher ses produits chez les producteurs, et ne passait pas par des grossistes. Elle y allait le plus possible avant, pendant et après ses tournées, mais ça lui prenait beaucoup de temps. Elle travaillait 72 h par semaine.

Les lieux et moments de vente

L’épicerie mobile sillonnait les villages et se rendait sur des marchés. Il faut toujours demander une autorisation à la commune pour valider les emplacements de vente. La météo influençait beaucoup l’affluence.

La rentabilité

L’épicerie mobile de Sonia approchait dès son démarrage les chiffres de rentrées permettant sa rentabilité (12.000 euros de chiffres d’affaire à atteindre). Les rentrées du mois d’août étaient beaucoup plus faibles, la canicule ayant présenté une difficulté supplémentaire. L’automne s’annonçait sans doute plus prometteur avec les retours de vacances, d’après les échos qu’elle a reçus. L’activité a cependant été abandonnée en septembre, pour d’autres raisons. D’après Sonia, la présence sur quelques gros marchés (minimum 3) permet de rentabiliser la présence dans les villages. Attention, dans son plan financier, l’amortissement du véhicule n’était pas pris en compte (système de couveuse d’entreprise peu compatible avec les outils mobiles).

Au niveau de la marge, Sonia travaillait avec les prix recommandés par les producteurs, soit à un prix de vente généralement autour de 1,4 (34 % de marge) pour les produits alimentaires (1,1 pour le pain) et parfois supérieurs à 1,6 pour les produits d’entretien (vendus en moindres quantités). Les magasins franchisés travaillent en général avec une marge de 20 à 30 %. Le panier moyen était très variable. Une cliente qui venait chercher ses légumes pour la semaine en avait en général pour une cinquantaine d’euros.

Les causes de l’arrêt

Sonia a arrêté son activité d’épicerie mobile car le projet ne prenait pas la tournure qu’elle souhaitait. Elle ne se sentait pas utile et efficace, car les clients n’étaient pas dans la mouvance qu’elle espérait. « J’étais l’attraction des villages ». Les personnes âgées restaient cantonnées dans leurs habitudes (supermarché) et trouvaient ses produits trop chers. Il est possible que l’arrivée tardive des supermarchés dans les zones rurales ait été associée à la modernité, d’où l’attachement des habitants à ce mode de vente. La démarche zéro déchets n’était pas comprise. Certains clients venaient avec des emballages plastiques jetables et voulaient lui en laisser « pour l’aider, pour les clients suivants ». Sur les douze emplacements réguliers de Sonia, seuls deux étaient assez dynamiques, elle y était connue et reconnue par les clients. Bien plus attachée à ses valeurs qu’à son activité économique, Sonia a été démotivée par ce manque d’engouement. Elle pense qu’avec une gamme « classique » de supermarché, le commerce aurait pu fonctionner et être rentable, mais ce n’est pas ce qu’elle voulait faire.

La lourdeur de l’activité a également affecté sa motivation, car la logistique était très lourde à gérer.

Aujourd’hui, Sonia travaille plus directement avec les producteurs, en jouant le rôle de « couteau suisse ». Elle aide à la production (par exemple, elle a travaillé dans l’atelier de boulangerie du Moulin de Vencimont pour un remplacement), elle fait des livraisons et du démarchage, notamment de petites surfaces en franchise. Elle se sent vraiment utile dans ces fonctions, et voit le résultat auprès des producteurs dont elle aide à renforcer les activités. Ici aussi, certains gérants de commerce sont peu sensibles aux valeurs qu’elle promotionne, mais elle parvient à s’adapter et à enrichir son argumentation : fraicheur > qualité (manuel, pâtes aux « vrais » œufs…) > local > zéro-déchets. Le sans emballage est évidemment compliqué avec les grandes surfaces.

Et si c’était à refaire ?

Sonia ne s’est pas séparée de son camion, son « gros loulou ». Et si c’était à refaire ? Ces derniers mois lui ont permis de prendre du recul, et son nouveau travail, de porter un autre regard sur son expérience avec l’épicerie mobile. Peut-être était-elle trop « extrême » dans les valeurs qu’elle proposait, qui nécessitaient trop de changements chez les clients. Si c’était à refaire, elle irait plus progressivement. Elle observe dans ses discussions avec les gérants de grandes surfaces qu’il faut pouvoir argumenter (peut-être partait-elle trop vite du principe que les gens comprendraient et suivraient ses idées), faire tester, progresser. Elle ré-étudierait aussi les lieux et moments de vente, et se concentrerait sur ce qui fonctionne.

A retenir…

Il faut bien penser le véhicule avant de se lancer. Pour faire du porte-à-porte, comme les Marchés d’Elo à Paliseul (commerce ambulant arrêté), il faut un véhicule adapté (sans auvent, plus maniable).

Bien se rendre compte de la lourdeur de la logistique et de l’activité (72 h / semaine) : le gérant doit être motivé et avoir les reins solides.

Être conscient de la réalité des consommateurs, souvent peu intéressés par les produits bio et locaux, qui seront plutôt à la recherche des produits auxquels ils sont habitués, dans leurs budgets habituels, quand ils le souhaitent (soir, w-e), sans système de commande, avec emballages…

Plus d’informations et photos sur la page facebook : https://www.facebook.com/avotrecontenance/ 


 

L’irradiation des aliments, la « fausse fraicheur » des produits industriels

L’irradiation des aliments, la « fausse fraicheur » des produits industriels

C’est quoi ?

L’irradiation ou l’ionisation des aliments est un procédé couramment utilisé par l’industrie agro-alimentaire pour la conservation et la stérilisation des aliments. Le procédé consiste à bombarder des denrées alimentaires de rayonnements : des électrons, des rayons gamma ou des rayons X.

Pourquoi ?

L’avantage avancé par l’industrie est que ce traitement « désinfecte » les aliments en éliminant des germes responsables de pourrissement et de maladies comme les Salmonella spp., Campylobacter spp., Listeria spp., Staphylococcus aureus, Escherichia coli… des œufs, de la viande et des abats de volailles, des cuisses de grenouilles, des crevettes… Pour les produits végétaux, le traitement touche aussi les bactéries, champignons et virus, les œufs et insectes vivants. Il retarde la germination et la maturation des aliments, ce qui facilite le transport de longue durée de denrées alimentaires « périssables » comme les fruits et légumes. Une aubaine pour la mondialisation des échanges commerciaux ! Mais est-ce réellement au profit des consommateurs ?

Les inconvénients ?

L’ionisation des produits alimentaires dégrade d’autres nutriments. 80 % de la vitamine A des œufs sont perdus, ainsi 48 % des béta-carotènes du jus d’orange[1]. Vitamines, antioxydants, enzymes et acides gras seraient touchés, ce qui rend donc les aliments carencés nutritivement. Cette observation est inquiétante étant donné les déséquilibres alimentaires déjà bien présents dans la population, se traduisant par des phénomènes d’obésité, de diabète, de maladies neurodégénératives, etc. L’irradiation fait apparaitre des sous-produits nocifs pour la santé : radicaux libres, benzène, toluène et cyclobutanones. On leur reconnait des propriétés cytotoxiques (toxicité pour les cellules) et génotoxiques (mutagènes), suspectées d’être à l’origine de maladies cardiovasculaires et de cancers. Des atteintes neurologiques ont d’ailleurs été constatées chez des chats nourris avec des croquettes ionisées.

Sommes-nous concernés ?

La Belgique est un des états membres qui autorise le plus de types de produits irradiés en Europe. Une vingtaine de produits alimentaires très courants[2] sont concernés : fruits, légumes, pommes de terre, épices, céréales, poissons, œufs et viande de volailles… Ces aliments proviennent surtout des importations. Cependant, notre pays se distingue aussi par les volumes de produits irradiés sur son territoire. En 2018-2019, une station, Sterigenics Belgium s.a., réalise 80 % des irradiations européennes[3]. Des normes prévoient (normalement) des niveaux d’irradiation jugés « sans risques pour la santé du consommateur ». C’est comme pour les pesticides : malgré leur toxicité pour la santé et l’environnement, on en autorise quand même « un peu ». Notons cependant que les contrôles3 mettent en évidence 2 % de non-conformités, soit des produits qui ont subi une irradiation plus importante que les normes fixées.

Comment s’en prémunir ?

Les produits irradiés doivent normalement être étiquetés avec la mention « « irradié » ou « traité par rayonnements ionisants ». Il semble cependant que cet étiquetage ne soit pas toujours visible, notamment pour les produits frais disposés sur les étals des grandes surfaces. On retrouve aussi ces produits dans les matières premières de plats préparés : dans ce cas, l’information est tout simplement perdue ! En agriculture biologique, l’ionisation est interdite. Choisir des produits bio permet donc de s’en prémunir à 100 % pour les produits simples, et à minimum 95 % pour les produits transformés (5 % des ingrédients pourraient être non-bio, donc potentiellement irradiés).

La fausse fraicheur de l’industrie, un mensonge pour le consommateur !

L’industrie alimentaire vend donc au consommateur non averti des produits en apparence frais comme des fruits et légumes. Mais s’ils semblent avoir été récoltés la veille, ces produits trainent en réalité dans des caisses de transport depuis des semaines, parfois des mois. Certains ont perdu une grande partie de leurs nutriments, et sont parfois enrichis en composés nocifs. Malgré leur apparence naturelle, ces produits sont stérilisés, exempts de toute flore microbiologique. Les « microbes » ne sont pas uniquement des pathogènes : la majorité contribuent à l’équilibre de notre flore intestinale et à notre bonne santé !

Moralité ?

Voici encore une bonne raison de nous tourner vers nos producteurs bio en circuits courts. Vous aurez la garantie d’une fraicheur véritable, de produits sains, nutritifs et savoureux. Une origine locale garantie (demandez à voir ses cultures et ses animaux, vous en serez enrichis !), une production artisanale, un visage sur notre alimentation.

 

[1] Van der Spek V. 2009. Nutrition et bien-être mental. Editions De Boeck.

[2] https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:C:2009:283:0005:0005:FR:PDF

[3] RAPPORT DE LA COMMISSION AU PARLEMENT EUROPÉEN ET AU CONSEIL sur les denrées et ingrédients alimentaires traités par ionisation pour les années 2018-2019 – https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:52021DC0079&from=EN

[Céréales] Des services citoyens créateurs de liens : rencontre autour de la farine

[Céréales] Des services citoyens créateurs de liens : rencontre autour de la farine

Ce mardi 8 mars c’est plus de 280 sacs de farine de froment et d’épeautre du Réseau RADiS qui ont été ensachés grâce à l’aide précieuse des membres de deux associations : l’AMO Passages de Namur et la section « Second Souffle » de l’ASBL Souffle un peu.

Passages, service d’Actions en Milieu Ouvert (AMO) est membre du Réseau Solidarcité qui a pour mission de développer et de soutenir la mise en œuvre d’un programme d’année citoyenne sur toute la Belgique. L’année citoyenne rassemble des jeunes de 16 à 25 ans qui s’engagent à travers différentes activités de volontariat sous forme de service à la collectivité et/ou d’activités de rencontre. C’est dans ce cadre que l’AMO a pris contact avec Nature & Progrès et ainsi avec le Réseau RADiS.

La section Second souffle est un centre d’activités citoyennes situé à Baronville qui met sur pied différentes actions de soutien aux associations qui en ressentent le besoin. Ces actions sont mises en œuvre par les bénéficiaires de l’ASBL, à savoir des personnes porteuses de handicaps mentaux, physiques et/ou sensoriels légers à modérés.

Deux publics bien différents mais avec un même objectif de se rendre utiles pour des projets citoyens, ça nous a semblé évident de les faire travailler ensemble pour mieux se rencontrer.

   

C’est sous la neige que sont arrivés, bien courageusement, les 15 membres de ces deux associations pour aider les producteurs du Réseau RADiS a réensacher de nombreux paquets de farines de 25 kg en petits sacs de 1 kg et de 2.5 kg.

Nos deux animatrices, Caroline et Sandra, ont accueilli, comme il se doit, les deux groupes de volontaires. Ensuite, la journée a débuté par quelques explications sur le Réseau RADiS et les deux filières bio qu’il développe et soutient. Il nous semblait également indispensable de donner quelques informations sur l’origine de nos farines. D’où viennent les céréales, comment elles ont été produites puis transformées en farines.

Il était ensuite temps d’entamer le travail !

Ecrire la date de consommation conseillée, coller les étiquettes sur les sachets, remplir soigneusement les sacs de farine de froment ou d’épeautre dans les sachets de 1 et 2.5kg, fermer les sacs de farine, mettre les farines dans les bons bacs… constituaient les différentes étapes de cet ensachage. La réalisation de certaines tâches demandait des compétences spécifiques : écriture, précision, lecture, dextérité, … Une belle complémentarité s’est alors installée entre les participants, et tout naturellement, les deux groupes se sont mélangés. Au bout de quelques minutes, chacun était à l’aise et le travail s’est enchaîné jusqu’à midi.

Après une pause bien méritée pour chacun des volontaires, Stany, producteur bio et meunier de la Ferme de Grange*, nous a fait visiter son moulin à meule de pierre (type « Astrié » pour les connaisseurs). Il a pris le temps d’expliquer les étapes depuis la moisson des céréales jusqu’à la fabrication de la farine. Une belle découverte pour chacun qui permettait de compléter les informations transmises par Caroline et Sandra en matinée.

La journée s’est achevée par le chargement des 283 sacs de farine et leur livraison dans 3 épiceries du territoire (Le Comptoir de Jeanne (Rue Grande, Dinant), les 3 Comptoirs du rocher (Froidvau, Dinant) et l’épicerie des Massennes (Awagne)) ainsi que chez nos producteurs.

Travail accompli, sourire aux lèvres visibles, c’est un double objectif qui a été rempli au cours de cette journée : le réensachage, bien sûr, mais aussi la création de liens entre ces groupes de volontaires ainsi que notre projet. De cette rencontre, il pourrait bien naître d’autres collaborations entre ces institutions, entre elles, et notre Réseau RADiS.

 

* C’est par le moulin de la Ferme de Grange que l’épeautre de notre producteur Frédéric (Ferme Au pré des saveurs) a été transformé en farine.


 

[Epicerie mobile] Ignace, produits bio, sillonne les marchés

[Epicerie mobile] Ignace, produits bio, sillonne les marchés

Ce lundi 6 mars 2023, j’ai rencontré Ignace Sepulchre, gérant de « Ignace produits bio », commerce ambulant de produits bio desservant les marchés matinaux de Bruxelles, Auderghem, Waremme et Verviers. Il ouvre également son commerce mobile dans son village à Barsy (Havelange) le vendredi soir. Une occasion de découvrir son activité et de bénéficier de 25 ans d’expérience dans la vente de produits bio et locaux.

Les équipements

Ignace et son épouse ont commencé à faire les marchés avec une remorque de vente attachée à une camionnette. Ils ont ensuite choisi un petit camion, et plus récemment, ils ont investi dans un plus grand camion de vente. Tout le nécessaire pour la découpe est présent dans le camion, ainsi que les balances, un évier pour se laver les mains, le paiement mobile, etc. Lors des déplacements, les frigos bénéficient de l’inertie thermique. Sinon, ils sont raccordés à l’électricité sur le marché et au domicile. Dans son garage, Ignace dispose d’une chambre froide pour la conservation des produits frais, et de quelques étagères pour le stock d’autres produits.

Concernant notre idée d’épicerie mobile, Ignace nous conseille de bien réfléchir au type de véhicule, car le commerce ambulant de village en village nécessite un équipement particulier, pratique, ne nécessitant pas de passer du temps à la mise en place des produits à chaque arrêt. Des modèles bien adaptés existent notamment en France où ce genre de commerce ambulant est encore fréquent. Une bonne adresse de vendeur spécialisé est Etalmobil (https://www.vehicule-magasin.com/). Ils proposent du neuf et de l’occasion.

La gamme

Leur spécialité est sans conteste les fromages. Leur étal comprend une très belle diversité de fromages bio wallons, mais également quelques incontournables provenant de pays voisins comme le Comté ou la Fêta qui leur est livrée en tonneaux. Vache, chèvre, brebis, les amateurs de laitages sont servis, et ils peuvent même y trouver du lait cru. La fraîcheur est assurée par des approvisionnements deux à trois fois par semaine, soit en direct auprès des producteurs, soit via un grossiste, selon la localisation des fournisseurs. Ignace propose également de la viande fraîche et de la volaille, des œufs d’un poulailler mobile du village, du pain et des pâtisseries (donc une partie sont confectionnées par son épouse avec beaucoup de passion), un peu d’épicerie sèche, quelques bocaux et des boissons. Il ne propose pas de fruits et légumes, laissant ce créneau aux autres exposants.

La gestion des invendus

Le pain et la viande sont les invendus les plus difficiles à gérer. Ignace en garde une partie pour la consommation de son ménage, certains fournisseurs lui en rachètent occasionnellement, mais il n’a pas encore trouvé de solutions pour les fournir aux colis alimentaires car il devrait aller les déposer loin de chez lui.

La commande

Sur le site internet de l’entreprise se trouve un e-shop permettant aux clients de commander des produits. Ils paient lors de l’enlèvement de leur colis sur le marché. Ignace va désactiver la réservation en ligne car c’est très difficile à gérer : il faudrait actualiser les prix chaque semaine, et la gamme des produits vendus est très étendue. Par contre, les clients peuvent commander sur les marchés pour les semaines suivantes, ou par sms ou par mail. Ce système est très pratique car il leur permet d’être assurés de la disponibilité des produits.

Les vendeurs

Le commerce d’Ignace nécessite 3 personnes pour servir les clients. En effet, le camion propose une gamme très importante de produits, et les fromages et viandes sont découpés et emballés par les vendeurs, ce qui nécessite du temps. Il est important que les personnes qui gèrent la vente soient formées, notamment en ce qui concerne la manipulation des denrées et les bonnes pratiques permettant d’assurer une bonne conservation des produits (emballage des fromages sous film plastique pour les conserver entre les moments de vente, etc.).

Dans le cas du projet du Réseau RADiS, il trouverait intéressant que les producteurs assurent de temps en temps la vente. Les avantages seraient à la fois une économie sur les coûts salariaux et la convivialité offerte aux consommateurs de pouvoir rencontrer et découvrir les acteurs de leur alimentation. Il est en effet important d’associer le visage et la petite histoire aux produits.

La logistique

Auparavant, Ignace fournissait en produits quelques commerces, mais cette activité a cessé. Les grossistes demandant de grosses commandes pour atteindre le franco de livraison, les commerces préfèrent limiter le nombre de fournisseurs. Ignace livre encore quelques restaurants.

C’est principalement le mardi matin qu’il consacre à sa tournée chez les producteurs. Si ce n’est pas rentable en termes de temps et de frais, Ignace tient à rendre visite aux producteurs pour s’enrichir d’anecdotes et de conseils sur les produits, et relayer des éléments intéressants à ses consommateurs. Il ne serait par contre pas capable de payer une personne pour réaliser cette tournée, cela reviendrait vraiment trop cher. Il utilise une petite camionnette plutôt que son camion pour des raisons de praticité et de maniabilité.

Il ne faut pas sous-estimer le temps nécessaire pour préparer les vitrines de l’épicerie et ranger les produits après les jours de vente.

Une semaine type pour Ignace :

  • Lundi : gestion administrative du commerce
  • Mardi : tournée chez les fournisseurs et préparation de l’épicerie mobile pour les jours de vente
  • Mercredi au samedi : vente sur les marchés le matin (et le vendredi soir à Barsy).
  • Dimanche, c’est le jour de repos !

 

La vente

D’après Ignace, on peut considérer le panier moyen du consommateur entre 25 et 30 euros. La ferme du Peuplier, qui vend ses légumes à coté de lui, fait à peu près le même chiffre.

Ignace prend une marge allant de 60 % à 70 % environ. C’est relativement faible par rapport à d’autres exposants. Pour les autres exposants comme des boucheries, les marges peuvent aller jusque 150 %. En général, les fournisseurs pratiquent un prix BtoB. Certains ne souhaitent cependant pas descendre leurs prix sous le tarif BtoC. Ignace renonce alors à acheter leurs produits, car ils seront trop chers pour ses clients. De nombreux producteurs ne savent pas ce que leurs produits leur coûtent, et ont du mal à définir un prix, notamment pour la vente en gros.

Les meilleurs jours de vente selon Ignace sont le week-end, quand les gens ne travaillent pas. Certaines personnes actives viennent faire leurs courses tôt le matin, parfois en déposant les enfants à l’école, et sur le temps de midi. En général, il est plus facile de vendre des produits comme des fruits et légumes le matin, car ils ont tendance à se défraichir plus vite l’après-midi (chaleur).

La vente mobile permet de répondre à des opportunités. Ignace a été sollicité pour proposer un buffet zéro déchets à une marche gourmande. Il a préparé des pains garnis et des boissons à bouteilles consignées. C’était très chouette mais aussi beaucoup de préparation et de travail sur place. Les brocantes sont aussi un créneau intéressant, et les festivités de village. Il avait été invité à Bruxelles sans voitures et à la Fête de l’environnement du Cinquantenaire, mais les prix demandés par les organisateurs ont rebuté les artisans et petits commerces. C’est à présent une majorité de forains qui y vendent des produits.

La situation des marchés

Ignace pense que les marchés situés en zones urbaines, se rapprochant des consommateurs, sont une voie d’avenir. Les coûts du transport individuel pourraient devenir si importants que cela provoquerait un retour d’une partie de la population vers les zones urbaines. Les marchés ont connu des difficultés ces dernières années : fermeture liée à la crise covid, baisse de fréquentation ensuite notamment liée aux départs en vacances, faillites de nombreux exposants… Il observe que les ventes de pain sont à la baisse mais ne peux pas expliquer pourquoi. Pour Ignace, il est important que les villes réinvestissent dans leurs marchés hebdomadaires en les facilitant : mieux les situer dans certains cas (à Ciney, il est pour le moment éloigné du centre commerçant), éviter autant que possible de limiter leur accès par des travaux, etc.

Les marchés permettent de rencontrer une diversité de personnes d’origines variées et de leur permettre d’accéder aux produits bio locaux qu’ils ne trouveraient peut-être pas sinon. On y retrouve aussi un public de personnes gourmandes, qui aiment manger. La qualité d’un marché dépend de sa fréquentation et de la gamme proposée par les autres exposants.

Pour rejoindre un marché, il est nécessaire de demander une autorisation à la Ville concernée. Un règlement communal dicte combien d’exposants de chaque catégorie de produits le marché peut accueillir, afin d’éviter les trop fortes concurrences. En général, ils manquent de boucheries et de poissonneries. Il y a parfois des listes d’attente. Il faut payer une taxe communale s’élevant environ à 3 euros par mètre et par marché. Il y a un supplément à payer pour l’électricité.

Les recommandations d’Ignace

Ignace pense que l’épicerie mobile du Réseau RADiS peut fonctionner. Il serait intéressant que les producteurs s’y investissent pour tenir cette épicerie à tour de rôle, au moins pour une partie de ses activités. Il sera important de prévoir une bonne communication, car c’est en général le point faible des commerces ambulants sur les marchés.

Photos (c) Ignace Produits BIO


 

[Epicerie mobile] Wallocale, l’épicerie ambulante des artisans wallons

[Epicerie mobile] Wallocale, l’épicerie ambulante des artisans wallons

Ce vendredi 3 mars, j’ai rencontré Didier Sperandieu, fondateur de Wallocale, une épicerie ambulante de produits locaux. Elle a fonctionné de juin 2018 à février 2019. À la suite d’un souci avec son véhicule, Didier a modifié son activité en se concentrant sur la promotion d’une quinzaine de producteurs et d’artisans (rôle de délégué commercial et livraison de produits dans des épiceries spécialisées). Il a ensuite été recruté chez Rob The Gourmet’s Market à Bruxelles pour développer leur gamme de produits. Didier nous a partagé son expérience avec l’épicerie ambulante Wallocale, et nous a donné de précieux conseils pour la mise en place d’une épicerie mobile du Réseau RADiS.

La naissance du projet

Didier Sperandieu a fondé « Wallocale, l’épicerie ambulante des produits d’artisans wallons » en 2019. Après un début de carrière dans le secteur de la grande distribution et un passage par le magasin « D’Ici », Didier a décidé de créer son propre projet mettant en valeur les artisans locaux. « Chez Match, j’étais frustré, car les aliments sur lesquels je travaillais étaient beaux, certes, mais sans visage, sans histoire, on ne savait pas dire qui était le producteur ou l’artisan qui était derrière. Le travail chez D’Ici m’a permis de découvrir un tas d’artisans et les valeurs qu’ils portaient. J’ai été séduit. Avec Wallocale, j’ai voulu mettre en valeur le travail de nos artisans wallons en présentant leurs produits à Bruxelles et dans le Brabant wallon ». Pendant deux ans, Didier a imaginé et construit son projet d’épicerie ambulante, alliant convivialité et toutes les valeurs qu’il souhaitait porter. Enfin, en juin 2018, le véhicule était sur la route.

Le modèle

Didier a démarré avec un petit budget : 6.000 euros d’économies qui lui ont permis d’acheter un ancien food truck de hamburgers, et 5.000 euros d’une bourse Job In qui lui ont permis de le transformer et d’acheter ses premiers stocks de marchandises. Après des mois de travail sur sa camionnette pour en faire un outil de vente à la fois pratique et convivial, Didier se lance sur les routes en février 2019.

Les lieux de vente

La vente a lieu sur différents marchés : Saint Gilles, Uccle, Etterbeek, Woluwé et Wavre. Grand coup de stress pour son premier marché à Ottignies : 50 euros de vente à peine sur la matinée ! Dépité, Didier s’est demandé comment son projet pourrait tenir avec de si faibles rentrées. Mais tout est une question de stratégie, que ce soit le choix des lieux de vente, ou la gamme proposée à la clientèle. L’avantage d’un outil mobile, c’est qu’il peut se déplacer là où les ventes fonctionnent, et si un quartier est intéressant à un moment donné, il peut ne plus être un bon spot quelques années plus tard. Les marchés rassemblent du monde, mais il n’est pas facile de s’y faire une place et ça peut être assez coûteux. Les week-ends sont un bon créneau de vente car il y a plus de monde, et les nocturnes sont intéressantes pour leur côté convivial (proposer alors des boissons, apéros…). Parfois, une association avec un commerce local qui met à disposition son parking peut être intéressante, c’est ce que Didier a fait avec la banque Axa de son village. Il n’y a alors pas d’autorisations à demander à la Commune et pas de frais de location d’emplacement. Une maison de repos de haut standing lui a proposé de venir une fois par semaine pour les pensionnaires, ce qui était un moment riche du point de vue social. La présence sur des événements peut être aussi très intéressante. Il faut aussi créer ses événements, inviter des producteurs, etc. Didier n’a pas expérimenté la vente de village en village, mais recommande de proposer des systèmes de pré-commande pour s’assurer d’avoir assez de clients sur l’itinéraire.

L’art de définir sa gamme

D’après Didier, le succès d’une épicerie ambulante dépend surtout de la gamme de produits qui y est proposée. Ses produits phares étaient les fruits et légumes, les fromages, le miel, et certains produits comme la mousse de truite qu’il a fait découvrir à ses clients. Il faut de la fraicheur (trois approvisionnements en fruits et légumes par semaine) et surtout de la qualité et de la diversité. Il est important de se démarquer des produits vendus par les autres commerces avec des choses originales et la mise en valeur de la « petite histoire » du produit. Dans l’épicerie, on trouvait aussi de la viande, des charcuteries (saucisson, boudins…), des bières, des limonades, du vin, du pain… La gamme doit changer régulièrement pour proposer des nouveautés. Il vaut mieux ne présenter en routine qu’une sélection des produits des producteurs, et en « nouveautés » le reste de la gamme en tournant régulièrement. La gamme change aussi avec la saison, notamment pour les fruits et légumes ! C’est un bon moyen de sensibiliser le consommateur, de le conseiller. Pour la période des fêtes, on peut aussi se concentrer sur des produits de bouche.

La conservation des produits

L’épicerie est munie d’un frigo renfermant les laitages et la viande. Tout est emballé sous vide ce qui permet de ne pas devoir manipuler les produits sur le marché (pas d’évier pour se laver les mains…) et réduit les obligations AFSCA. Les légumes sont présentés dans des bacs en bois. Il faut éviter de les placer au soleil. Sinon, ils tiennent facilement le temps d’un marché, soit 4 à 6 heures. Il y a des légumes plus sensibles que d’autres, comme les salades. La vente de salades n’est pas intéressante, car elles prennent de la place, flétrissent vite, et ne rapportent pas de marge. Il vaut mieux préférer les racines et les poireaux. Les pommes de terre sont appréciées à Bruxelles, mais prennent de la place et du poids, et génèrent peu de marge. Hors des périodes de vente, Didier stockait les fruits et légumes dans une cave, et laissait les laitages et la viande dans le camion, le frigo étant alors branché sur le secteur de son domicile. Les invendus sont peu nombreux quand on connait les habitudes de sa clientèle et quand on travaille en flux tendu. Ils étaient valorisés dans la consommation du ménage.

La logistique

Pour s’approvisionne en produits d’artisans, Didier a privilégié le contact direct avec les producteurs et allait se ravitailler en direct chez eux. Ceci demande beaucoup de temps et d’énergie. Le passage par un intermédiaire peut réduire ce besoin logistique, mais ce dernier prenant son pourcentage, les marges seront moins importantes pour ne pas arriver à des produits inaccessibles. Il est donc nécessaire de faire ses calculs pour définir la meilleure stratégie. Parfois, les choses se mettent en place d’elles-mêmes. Sur un marché, une boulangère a proposé à Didier de vendre ses pains car elle n’était pas forte dans la commercialisation. Une épicerie ambulante pourrait proposer en parallèle un service logistique pour fournir d’autres commerces, mais attention à la concurrence si les clients y trouvent les mêmes produits !

Le véhicule

La conception du véhicule doit être bien pensée pour s’assurer que rien ne bouge pendant le transport. Didier peut laisser certaines choses sur les étagères, mais doit ranger des articles plus fragiles à chaque déplacement. Il faut pouvoir proposer le plus de diversité de produits possible, donc avoir du volume, valoriser chaque espace. Didier a eu beaucoup de soucis avec sa camionnette, et passait beaucoup de temps à la réparer. C’est finalement une explosion du moteur qui a provoqué l’arrêt des activités.

Un métier difficile

On idéalise souvent le métier d’ambulant, mais c’est une activité qui peut être très lourde. A coté des moments de vente, il faut mettre beaucoup d’énergie pour aller chercher les produits, pour s’installer (1/2h) ou replier son matériel et le stocker dans de bonnes conditions, vendre par tous temps (dans le froid de l’hiver ou sous le cagnard de l’été), et gérer l’administratif (il a commencé par gérer seul la comptabilité). Être seul, ce n’est pas facile, et Didier recommande d’essayer d’être à deux pour assurer les marchés (et pourquoi pas un gérant et un bénévole en tandem ?), et se répartir les tâches logistiques et administratives. Mais il faut alors aussi que le commerce fonctionne suffisamment pour payer deux salaires. Il faut que la personne qui gère la vente ait la fibre commerciale et arrive à attirer le client, parler de produits, varie la gamme, etc. La qualité de cette personne est déterminante pour tout projet de commerce.

L’importance de la communication

Didier n’avait pas de gros budget de com-marketing pour son activité. Il a d’abord pris soin de réaliser un food-truck attractif, beau, donnant une ambiance originale, reflétant les artisans et producteurs. Il faut que les clients admirent le décor, pour s’intéresser ensuite aux produits. Pour le reste, la communication était concentrée sur la page facebook et le compte instagram, en prenant soin de montrer le quotidien, les visites aux producteurs, les présences et événements sur les marchés, les contre-temps… Pour donner un visage à son activité. Didier juge que sa communication n’a pas été suffisante, notamment pour signaler sa présence dans son village, Wépion, un soir par semaine.

Le fonctionnement économique

Il est difficile de donner la valeur d’un « panier moyen » pour l’activité de l’épicerie ambulante, car tout dépendait du marché, de la gamme et du contexte (à Bruxelles, les clients ont en général plus de moyens). Du point de vue des marges, il tournait autour de 40 à 50 %, mais c’était trop peu. La marge peut être plus importante pour les légumes, mais elle sera moindre pour les laitages et produits d’épicerie. D’après JobIn, avec qui Didier était en couveuse d’entreprise, le modèle était économiquement rentable.

Aujourd’hui, Didier n’a aucun regret : « Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter. Peut-être un peu différemment. J’ai beaucoup appris ». Wallocale est aujourd’hui à l’arrêt, mais un feu de passion couve sous ses cendres. Peut-être nous reviendra-t-il bientôt avec un nouveau projet ?

Photos (c) Didier Sperandieu


 

[Céréales] Farine d’épeautre bio : vente/achat groupés !

[Céréales] Farine d’épeautre bio : vente/achat groupés !

Afin de soutenir notre producteur Frédéric (Au pré des saveurs) nous organisons une vente groupée de farine d’épeautre bio, semi-complète. Celle-ci arrive bientôt à sa Date de Durabilité Minimale (DDM), fin mars 2023, mais elle est encore tout à fait consommable !

Mais ça veut dire quoi « DDM » ? C’est la date jusqu’à laquelle le fabriquant (meunier dans notre cas) garantit que l’aliment (la farine) est d’une qualité irréprochable. Cet aliment peut encore tout à fait être vendu et donc consommé après cette date à condition qu’il soit bien conservé et que son emballage ne soit pas endommagé (informations transmises par l’AFSCA).

Cette farine a été réalisée à Anhée, par le moulin sur pierre de la Ferme de Grange (Mouligrange), à partir d’épeautre bio cultivé sur les terres dinantaises de Frédéric : un produit 100 % local, 100 % bio qui ne demande qu’à être sublimé à travers vos recettes maisons : pain, baguette, biscuits et même pâte (si si, résultat garanti par Philippe, maraîcher voisin de Frédéric, qui en a fait de délicieuses ravioles agrémentées de ses propres légumes bio – Amarantes.bio) !

Intéressés ?

Vous avez la possibilité de commander de la farine sous format d’1 kg ou de 2.5 kg.

Le retrait peut se faire directement à la ferme (Chemin de Lisogne, 34 – Thynes) aux dates suivantes :

  • Lundis (13, 20 et 27/03) entre 12 et 16h
  • Mardis (14, 21 et 28/03) entre 17 et 19h
  • Jeudis (9, 16 et 23/03) entre 12 et 16h
  • Vendredis (10, 17 et 24/03) entre 17 et 19h

Les prix pratiqués (à payer cash, sur place) :

Prix/paquet : 1 kg 2.5 kg
1 à 5 paquets 3.60 €    2.50 € 9 €         6.00 €
5 à 10 paquets 2.30 € 5.50 €

 

Pour réserver, c’est par ici : formulaire de commande.

! Notez bien le moment de retrait choisi dans votre agenda !

De tout cœur, merci pour votre soutien.

[Maraichage] Le rêve d’Anne : Le potager des liens

[Maraichage] Le rêve d’Anne : Le potager des liens

Le Réseau Alimentaire Dinant Solidaire (RADiS), initiative portée par Nature & Progrès et la Fondation Cyrys, souhaite favoriser la transition de la région dinantaise vers une alimentation bio et locale. Pour remédier au manque de production de légumes sur le territoire, les animatrices du Réseau on mis en place une démarche pro-active pour soutenir les installations. Découvrez le projet d’Anne, citoyenne du territoire, inspiré du Potager de la Hulle à Profondeville, qui combine maraichage et solidarité. On a envie d’y croire ! Et vous ?

 

Le Potager des liens

En ces temps difficiles, où le climat nous interpelle par ses extrêmes, où la guerre fait rage en Ukraine, où la crise économique touche autant les ménages que les petits entrepreneurs et artisans, où nous nous remettons à peine d’une pandémie qui en appellera sans doute d’autres… Nous avons besoin d’imaginer et de construire ensemble un avenir différent, et de reprendre le contrôle sur cet avenir. Seuls, nous nous sentons parfois démunis. Ensemble, nous pouvons échanger, partager, construire, agir ! C’est en partant de ce constat et de l’envie d’aller de l’avant qu’Anne a imaginé un projet : le Potager des Liens.

Créer du lien, c’est l’axe central de son rêve. Créer un embryon de tiers-lieu dans lequel s’incarne la volonté d’une communauté de citoyens d’aller vers un monde meilleur. Le lieu ? Une terre idéalement gérée par un pouvoir ou un opérateur public et mise à disposition du projet. Il est plus que symboliquement important que cette terre soit commune pour sortir de la responsabilité individuelle. Une parcelle d’un demi à un hectare permettant de tisser des liens avec les autres et avec la terre, de façonner ensemble un écosystème riche de biodiversité et de partage. Un projet tourné vers l’autonomie alimentaire locale, base d’un futur plus résilient. Un projet qui nous réapprendrait à redevenir terrien, pilier d’un demain plus heureux. Anne, emmène-nous dans ton rêve !

Venez, venez, entrez dans le potager ! Attention, c’est fort, c’est un concentré de magie de la vie terrestre. Vous les voyez ces légumes ? Des petits, des gros, des qui rampent, des qui grimpent, des verts, des mauves, des rouges,… Et ici, juste à côté, une mare, apaisante pour le cœur et l’esprit, animée par les balais des libellules, le coassement des grenouilles et les cancanements joyeux des canards coureurs indiens. Des haies mélangeant les essences indigènes, servant d’abri et de garde-manger aux insectes, oiseaux et petits mammifères. On entend déjà d’ici les pépiements, gazouillis et stridulations de ses habitants ! Dans le verger hautes-tiges, des fleurs bourdonnantes d’abeilles au printemps, un bar convivial proposant tisanes, jus de fruits et de légumes en été, et des fruits en automne, récoltés par les habitants du quartier qui partageront ensuite un atelier sur la conservation. Et dans le jardin des simples, un assortiment de plantes médicinales, aromatiques et sauvages, véritable vitrine de la biodiversité et de l’usage potentiel des plantes dans la vie de tous les jours. Un endroit dédié à la nature, où l’on se sent bien.

Anne aimerait continuer ses activités dans le maraichage. Mais pas n’importe comment. La priorité, c’est le respect de la terre, en favorisant un travail superficiel et en nourrissant le sol. Les pesticides sont bannis, et ce, sans grand regret vu leur inutilité dans un écosystème diversifié, riche d’auxiliaires naturels tels que les coccinelles, les petites guêpes, les carabes, les mésanges, les hérissons, etc. Les cultures seraient destinées à alimenter les cantines scolaires via les potages développés par le Réseau RADiS, mais aussi à la confection de paniers à destination du voisinage. Maraichère… mais pas seule ! Le Potager des Liens se veut être un endroit de partage accueillant des stagiaires en formation, des personnes en réinsertion socio-professionnelle, des citoyens volontaires… Idéalement, deux maraichers et un travailleur social seraient dédiés à la gestion du lieu et aux cultures.

Les ateliers du savoir-faire proposeraient des échanges favorisant l’autonomie de chacun : faire ses conserves et ses tisanes, cultiver son potager, connaitre et utiliser les plantes sauvages, accueillir et préserver la biodiversité… Des savoirs que l’on n’apprend (malheureusement !) plus à l’école et qui sont les clés de la résilience.

Quand on imagine le projet d’Anne, on se sent… Admiratif, revigoré, enthousiaste, serein pour l’avenir ! Oui, ce rêve, il faut le réaliser. Quels sont donc les ingrédients manquants ? D’abord, le lieu. Outre la rencontre des pouvoirs publics locaux de la région dinantaise, un projet de cartographie au service de la transition alimentaire, initié par le Bureau Economique Provincial (BEP) en collaboration avec Terre-en-Vue, pourrait apporter des solutions. Ensuite, le financement. Un tel projet nécessite beaucoup de temps et d’énergie pour être pensé et créé de manière participative avec les citoyens, structures sociales et autres acteurs du territoire. L’aménagement du site devrait également être soutenu, par des aides publiques ou privées. Un dossier a été introduit au futur GAL Haute-Meuse pour inclure le projet dans ses activités. Nous croisons les doigts !

(Illustrations empruntées à Renai Cense)

 

Le potager de la Hulle à Profondeville, source d’inspiration

Le CPAS de Profondeville a mis en place le Potager de la Hulle en 2006. A cette époque, c’est la confection de paniers de légumes à destination des citoyens qui était visée, avec une réduction de prix pour les bénéficiaires du revenu d’intégration sociale. Devant le faible succès de l’initiative malgré des tarifs dérisoires, les activités ont été ré-orientées en 2014 vers un autre objectif : fournir les cantines scolaires communales. Le terrain cultivé (20 ares), un verger et une parcelle où sont élevés des animaux, sont mis à disposition par la commune.

Aujourd’hui, le Potager de la Hulle dispose d’un agrément en économie sociale. Il est intégré au service d’insertion socio-professionnelle du CPAS et poursuit trois objectifs : la culture de légumes à destination des écoles, l’éducation grâce à des ateliers didactiques (notamment pour les élèves) et la réinsertion grâce à l’emploi, en continu, d’un ou de deux ouvriers sous statut Article 60. L’équipe du Potager de la Hulle est constituée d’un maraicher-éducateur et d’un maraicher-animateur.

Les 85.000 euros annuels nécessaires (dont 80.000 euros de salaires et 5.000 euros de matériel) sont financés par le CPAS en prenant en compte la plus-value de la fourniture des légumes. Ces derniers vont en priorité aux quatre écoles communales et alimentent les colis alimentaires du CPAS et de Saint Vincent de Paul. Cette fourniture n’est pas chiffrée, les légumes n’étant pas vendus pour réduire la charge administrative. Le CPAS répond aussi régulièrement à des appels à projets.

 

Des initiatives à soutenir !

Concilier maraichage et lien social, c’est un idéal que Nature & Progrès et la Fondation Cyrys souhaitent défendre et développer en région dinantaise. Les besoins sont présents ! A peine quelques pourcents des besoins en légumes du territoire sont couverts par les producteurs locaux. Par ailleurs, la fourniture en potage des écoles par le Réseau RADiS prend son envol, avec une multiplication par cinq des volumes à produire dès le mois de septembre prochain, et donc, cinq fois plus de légumes bio locaux nécessaires pour les préparer. Un magnifique défi pour notre Réseau, et une opportunité pour le développement du maraichage ! Dans le cadre du Réseau RADiS, Sandra, notre chargée de mission « alimentation solidaire », engage une démarche auprès des communes pour leur présenter le modèle du maraichage d’insertion et proposer un accompagnement à la mise en œuvre. Sylvie, notre chargée de mission « maraichage », se tient aussi à disposition pour une aide aux aspects « production ».


 

Rapport d’activités 2022  &  Plan d’actions 2023

Rapport d’activités 2022 & Plan d’actions 2023

Les animatrices du Réseau RADiS ont le plaisir de vous communiquer le rapport d’activité 2022 et le nouveau plan d’actions 2023.

2022 a été une année très riche ! Nous avons pu avancer sur de nombreux points. En 2022, nous avons… ·

  • Accueilli et soutenu un nouveau maraicher bio, Philippe
  • Inventorié et mis en place des actions pour aider les maraichers bio
  • Réalisé notre première farine bio locale avec Frédéric et Alessandro
  • Partagé le savoir-faire du pain via des ateliers
  • Alimenté les écoles primaires communales d’Onhaye en potages bio locaux
  • Organisé 6 visites en ferme
  • Fait la fête tous ensemble !
  • Pris un moment de réflexion pour imaginer le futur de notre Réseau RADiS
  • Etc.

 

Grâce à ces nombreuses avancées, nous avons pu, en ce mois de janvier 2023, définir notre plan d’action 2023. Nous allons…

  • Poursuivre le soutien aux (futurs) maraichers bio
  • Etudier la faisabilité de développer une vente mutualisée de produits bio locaux (épicerie mobile, points de distribution)
  • Sensibiliser au bio via diverses activités
  • Imaginer un modèle de boulangerie solidaire
  • Fournir de nouvelles écoles en potage bio local
  • Favoriser l’inclusion sociale à travers nos activités
  • Créer une asbl pour officialiser une forme juridique du Réseau RADiS
  • Etc.

 

Vous brûlez d’en savoir plus ? Voici le lien vers les documents complets. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’infos !

   


 

19/2 : Repas du Réseau RADiS

19/2 : Repas du Réseau RADiS

Les animatrices du Réseau RADiS vous invitent à partager un moment de convivialité et un bon repas le dimanche 19 février en fin d’après-midi. Ce sera l’occasion de vous présenter notre programme pour 2023, et d’échanger sur notre initiative. Bienvenue aux personnes qui n’ont pas encore eu l’occasion de nous rejoindre et qui souhaitent découvrir le projet !

Programme :

Lieu :

  • Bienvenue chez Nature & Progrès : rue de Dave 520, 5100 Jambes. Parking aisé.
  • Covoiturons ! Merci de préciser vos possibilités / besoins dans le fichier d’inscription avec votre no de téléphone.

Au plaisir de vous revoir et de partager ensemble ce moment !

Sylvie, Caroline et Sandra

Le Jardin d’Essence propose une parcelle pour maraichage bio à Dréhance

Le Jardin d’Essence propose une parcelle pour maraichage bio à Dréhance

Le Jardin d’Essence est une micro-ferme pédagogique de 2,5 ha située à Dréhance, sur les hauteurs de Dinant.

Nous avons racheté en 2021 une grande prairie, avec une partie boisée, et un verger. Notre projet est de tendre vers l’auto-suffisance alimentaire pour notre famille, et de créer un lieu riche en biodiversité, où chacun peut venir apprendre et s’inspirer des techniques de permaculture pour la transition écologique et solidaire. Nous avons planté des petits fruits, préparé quelques planches de culture et installé un troupeau de moutons roux ardennais en 2022. En 2023, nous allons construire (creuser) un réseau de drains et de mares pour mieux gérer la rétention d’eau sur le terrain, construire une grande bergerie, re-semer les prairies pour augmenter la diversité de nourriture pour les animaux, et semer des zones de nature libre fleurie autour du terrain. Trois ruches vont venir s’installer à la fin du printemps et nous allons finir de monter la serre de 24m² afin de pouvoir faire les semis à l’abri. A l’automne, nous allons planter des arbres dans les prairies et des haies fourragères pour gérer le vent sur le terrain et nourrir les animaux. Virginie, qui a créé le Jardin d’Essence, est herboriste. Le Jardin d’Essence a donc actuellement sa production commerciale principalement orientée vers les plantes aromatiques, pour les tisanes et les teintures. La procédure de certification Bio est en cours pour l’ensemble du terrain. Nous travaillons avec l’asbl « Les artisans du futur » pour transmettre nos compétences artisanales à des jeunes de 16 à 21 ans. Nous organisons régulièrement des formations, ateliers et chantiers participatifs sur la ferme.

Nous souhaitons accueillir un(e) maraicher(ère) sur le terrain avec nous, pour produire des légumes bio, mais aussi et surtout, pour produire et commercialiser des graines adaptées à notre terroir et notre climat. Nous disposons déjà d’une collection de graines bio, qui seront mises à disposition du (de la) maraicher(ère), comme point de départ. Il y a déjà des planches de culture qui sont cultivables dès le printemps, et nous devrons réfléchir ensemble aux emplacements pour implanter d’autres planches de culture. Le terrain est en zone agricole, donc il n’est pas possible d’y construire une habitation, mais il serait possible de placer un habitat léger sur la ferme (à confirmer avec la commune).

Nous sommes à votre disposition pour de plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter par email: lejardindessence@gmail.com


 

Décembre en circuits courts ! #DecembreenCC #RegionDinant

Décembre en circuits courts ! #DecembreenCC #RegionDinant

Et si nous fêtions les circuits-courts en ce mois de décembre ?

Notre région dinantaise regorge de saveurs bio et locales, des ingrédients sains et de qualité pour concocter de délicieux repas.

Le Réseau RADiS (Réseau Alimentaire Dinant Solidaire) vous invite à la découverte de ces produits bio locaux à travers le partage de photos et de recettes. Une belle source d’inspiration pour les repas de fête ou pour les délices de tous les jours !

Comment ça marche ?

1. Je fais mes courses en circuits courts

Découvrez les délicieux produits bio & locaux de notre région, et profitez-en pour faire la connaissance des femmes et des hommes qui les préparent pour vous. Nos campagnes comptent de plus en plus de producteurs bio, et vous pouvez trouver tous les ingrédients de base pour vos repas, sucrés et salés : farine, beurre, oeufs, fromage, viande, légumes, fruits, huiles et vinaigrettes, moutarde, bière… Vous trouverez dans ce document toutes les bonnes adresses de la région !

Et le prix ? En achetant vos produits bio & locaux chez les producteurs, vous bénéficiez de prix plus avantageux, et même de plus en plus souvent inférieurs à ceux des grandes surfaces ! Vous gagnez en qualité, et soutenez l’économie de votre région (les cours de danse de la fille du producteur plutôt que les actionnaires des multinationales !).

2. Je concocte mon repas

Avec vos ingrédients sous le coude, le plus dur reste à faire ! Mettre en valeurs ces saveurs dans une préparation apéritive, un repas de fête ou de tous les jours, un dessert ou un goûter, une collation pour les enfants…

Laissez aller votre créativité, surprenez-(vous) nous !

3. Je partage la photo et/ou la recette

Prenez une photo de votre création, et partagez-la avec nous. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi nous partager votre recette, elle inspirera d’autres personnes ! N’oubliez pas de préciser l’origine de quelques-uns de vos ingrédients en circuit court, ça fera bien plaisir aux producteurs !

Comment partager ? 

  • Pour les fans de Facebook, il suffit d’utiliser les hashtags #DecembreenCC #RegionDinant, ce qui nous permettra de retrouver vos publications (en mode public) et de les partager sur notre page @ReseauRADiS
  • Vous pouvez aussi nous les envoyer par mail : sylvie.laspina@natpro.be
  • Pour toute photo/recette envoyée, vous donnez implicitement votre accord pour que nous les diffusions dans le cadre de l’action « Décembre en circuits courts ». Merci !

A vous de jouer ! Bonne découverte, bonne dégustation et bon amusement !

Les photos et recettes !

Photo : Les ravioli maison de Fara #DecembreenCC

Photo : Les ravioli maison de Fara #DecembreenCC

Fara nous partage une photo de ses ravioli faits maison, avec la farine bio du Réseau RADiS et le haché de boeuf bio du Panier du grand cortil à Falmagne. Plus qu'à ajouter un petit coulis de tomates, quelques feuilles de basilic ou autres aromates, une pincée de...

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Spéculoos maison – #DécembreenCC

Spéculoos maison – #DécembreenCC

Voici une photo et la recette des spéculoos de Laurie, boulangère. Ingrédients pour 12 pièces 100 g de farine 1,5 g de poudre à lever 1 clou de girofle 75 g de cassonade 50 g de beurre 5 g de cannelle en poudre 0,1 g de sel 15 g d'oeufs Tamiser la farine et la poudre...

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Gratin de bettes au fromage – #DecembreenCC

Gratin de bettes au fromage – #DecembreenCC

Voici une recette partagée par Diane, de la Villa 1900 à Hastière. Merci ! Ingrédients : Bettes d’un maraîcher de la région Jambon d’Ardenne fumé à l’ancienne sans nitrite, à base de cochon « de plein air » Fromage Recette : - avec des ciseaux, coupez à la séparation...

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Tarte aux pommes et à la crème de noix – #DecembreenCC

Tarte aux pommes et à la crème de noix – #DecembreenCC

Une recette de Xavier Réaliser le fond de tarte 120 g de sucre 250 g de farine du Réseau RADiS 1 oeuf de Les Oeufs du Verger à Thynes 125 g de beurre de Lionel Plaquette à Houyet Mélanger le sucre, la farine et l'oeuf jusqu’à obtention d'une consistance de sable...

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Décembre en circuits courts ! #DecembreenCC #RegionDinant

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Publication : Des produits bio locaux dans les écoles, retour d’expérience 2021-2022

Publication : Des produits bio locaux dans les écoles, retour d’expérience 2021-2022

C’est lors de l’année scolaire 2021-2022 que le Réseau RADiS a démarré l’approvisionnement de deux écoles de la région dinantaise en produits bio et locaux : des légumes frais à destination d’une cuisine scolaire, et des potages livrés chauds à la récréation de quatre établissements. D’autres débouchés ont été étudiés et/ou testés comme des bâtonnets de légumes en guise de collation saine, ou des repas froids livrés aux écoles. Ce document se veut être un partage des expériences menées en cette première année de travaux.

Publication : Maraicher bio en région dinantaise, actions de soutien du Réseau RADiS

Publication : Maraicher bio en région dinantaise, actions de soutien du Réseau RADiS

Soutenir la production légumière biologique en région dinantaise est une des priorités du Réseau RADiS. Grâce aux réflexions collectives du GT maraichage constitué de citoyens et de producteurs, des actions ont été imaginées et, pour la plupart, mises en place afin de favoriser les installations de porteurs de projet et de pérenniser les activités de maraichage. Elles sont résumées dans cette brochure.

10/12 : Agir autrement ensemble pour les droits de tous

10/12 : Agir autrement ensemble pour les droits de tous

Le Réseau Radis s’est allié à d’autres associations pour fêter les 10 ans du groupe local ATD Quart Monde « Pays des Vallées »

Ce groupe mène des actions locales sur la région de Dinant :
– pour sensibiliser les habitants et les autorités de la région
– pour soutenir le projet des parents qui vivent de grandes difficultés d’assurer un meilleur avenir à leurs enfants
– pour rendre visibles les talents et potentiels ignorés des personnes et des familles qui vivent la pauvreté et l’exclusion sociale

Le groupe participe également à des actions plus larges, entre autres :
L’Université Populaire Quart Monde : apprendre ensemble les uns des autres pour mieux agir
Dialogues avec des organismes publics, des responsables politiques

ATD Quart Monde « Pays des Vallées » fêtera ses 10 ans d’existence ce 10 décembre, Journée Mondiale des Droits Humains.

C’est l’occasion de participer à plein d’animations gratuites et de découvrir la vidéo : « On fait des choses qu’on n’aurait jamais osé », tournée par le GSARA, aboutissement d’une année de travail d’évaluation du groupe ATD Quart Monde du Pays des Vallées.

 

Une délicieuse soupe solidaire accompagnée de pain sera offerte aux participants. La soupe et le pain seront réalisés avec les légumes et les farines bio des producteurs du Réseau Radis. Effectivement, Le Réseau Radis prône le droit à une alimentation de qualité pour tous.

Venez nous rejoindre nombreux !

Espace Culture de Beauraing, 40 rue de Rochefort de 10 à 17h.


 

8/12 : Rencontre avec François Sonnet, héros de la BD « Le champ des possibles »

8/12 : Rencontre avec François Sonnet, héros de la BD « Le champ des possibles »

 

Nature & Progrès et le Réseau Radis ont le plaisir de vous inviter, le jeudi 8 décembre à 17h30, pour une rencontre avec François Sonnet, héros de la bande dessinée « Le champ des possibles ». Il sera accompagné du scénariste Benjamin Fischer et du dessinateur Chris Damaskis.

François, alias Franky, n’a pas un parcours des plus communs. Il est devenu maraîcher à Jupille et militant pour la cause paysanne après un licenciement. La BD retrace son parcours en image, l’occasion d’aborder avec humour et légèreté la transition écologique et alimentaire et les modes de production et de consommation qui peuvent les accompagner. Son personnage est au cœur de la BD mais différentes problématiques actuelles sont évoquées.

Nous vous donnons rendez-vous à la librairie de Nature & Progrès, Rue de Dave, 520 à 5100 Jambes, pour rencontrer les auteurs et faire dédicacer votre BD. François présentera le fonctionnement de son activité : une agriculture soutenue par la communauté, un système coopératif et solidaire basée sur l’autocueillette. Nous pourrons échanger ensemble sur cette transition nécessaire.

Cet évènement est gratuit et ouvert à tous. Nous espérons vous y voir nombreux ! Dans un souci d’organisation, une réservation est souhaitée via ce formulaire.