Le BIO vous donne RDV au Salon Valériane Namur, les 1, 2 et 3 septembre

Le BIO vous donne RDV au Salon Valériane Namur, les 1, 2 et 3 septembre

Les préparatifs vont bon train dans l’équipe de Nature & Progrès, organisatrice du Salon bio Valériane depuis 38 ans déjà ! Chaque année, cet événement rassemble les acteurs du bio : citoyens, producteurs, structures d’accompagnement, associations… C’est également un rendez-vous politique, le lieu où s’échangent idées et revendications. Zoom sur l’édition 2023, qui se tiendra du vendredi 1er au dimanche 3 septembre à Namur Expo.

Le thème : Nourrir le futur, choisir l’autonomie

Le Salon, dédié aux thématiques de l’alimentation, du jardinage, de l’écobioconstruction, de l’artisanat et de la santé, met en avant cette année l’autonomie. Faire soi-même, c’est à la fois gratifiant, économique et la garantie du « bien fait » : des légumes du potager de première fraîcheur et sans pesticides, une choucroute maison sans conservateurs chimiques ni sucres ajoutés, les exemples sont nombreux. Les conférences et ateliers sont teintés de partages de savoirs et de savoir-faire.

Fans de céréales et de pain ?

Un atelier de découverte et d’apprentissage autour du levain naturel sera animé par Laurie Derhet, notre partenaire passionnée de boulange. Pour la fabrication d’un pain plus goûteux, plus nutritif, plus digeste et qui se conserve mieux. A chaque personnalité, son type de levain ! Mise en pratique d’un rafraichi, explications théoriques du grain au pain et échange d’astuces pour gérer son levain au quotidien. Voilà un atelier convivial permettant une compréhension du procédé de fermentation et de panification selon des méthodes traditionnelles. Chaque participant repart avec sa part de levain, des recettes (levain, pain, baguette…) pour se lancer ou améliorer sa pratique à la maison ! Il y a possibilité d’y acheter le petit matériel de base. RDV le vendredi de 11h à 13h.

Une conférence sur l’histoire des blés et de l’Occident, des premiers semis paléolithiques aux récoltes en péril du capitalisme mondial sera donnée par Didier Demorcy, membre de l’association Li Mestère qui travaille à la conservation, l’étude et la sélection de variétés anciennes et paysannes de céréales panifiables. Causerie gourmande où il est question… de l’évolution des différentes espèces de céréales, de leurs modes de culture et de leurs usages. Mais aussi de coévolution, de domestication et de symbiose ; de l’influence de l’alcool et de la fermentation sur le devenir Sapiens du genre Homo ; de l’usage du feu et de la vannerie ; de déforestation et de désordre climatique ; de l’essor des cités-états et de l’esclavage ; de bouillies et de pains ; de faucille et de faux ; de l’ergot du seigle et de la carie des blés ; de mélanges et de populations ; de chasse aux sorcières et des Communs ; de métayers, de fermiers et de paysans sans terre ; de colonies et de plantations, des Physiocrates ; de l’essor de la société marchande et du capitalisme ; de plantes adventices clandestines ou invasives ; de sélections massales, généalogiques et génétiques ; du gluten et d’améliorants ; d’hybrides et d’OGM ; de variétés anciennes et de pays ; d’espèces modèles et de microbiotes ; d’attention aux lieux et du soin de la terre… Sans oublier l’influence de la météo sur l’humeur des paysans. RDV le samedi de 17h à 19h.

Rencontre citoyenne « Du bon grain au bon pain », organisée par Valérie Van Laere, animatrice chez Nature & Progrès. Depuis plusieurs années, des citoyens des 4 coins de la francophonie se retrouvent pour apprendre à fabriquer du pain au levain. Au-delà de ce moment de cuisine, ils découvrent et explorent, par des rencontres et échanges avec des boulangers, céréaliers, meuniers, … toutes les facettes de la filière… du grain au pain. Et si le pain au levain était un prétexte pour redécouvrir la lenteur, la qualité du grain et des farines, le respect du sol vivant, la beauté d’une roue à aube qui tourne sous la musique de l’eau, … respect de la terre, du vivant, de la santé, des gestes et savoirs faire anciens…  Mais aussi, ce qui fait la différence entre une baguette industrielle et un pain au levain aux farines biologiques ? Agro-industrie ou filière alternative, qui n’est d’ailleurs pas sans modernité, à vous de choisir en connaissance de cause ! Venez rencontrer, échanger et poser vos questions à ces comsom’acteurs passionnés et passionnants. Ils vous partageront tout l’univers à découvrir au travers d’une tranche de pain ! Dégustation prévue ! Samedi dès 11h.

Une productrice du Réseau RADiS, Cérésal, sera mise en avant dans l’Espace jeunes entrepreneurs. Initiée par Lindsay Cobut, habitant Bioul, l’entreprise propose des céréales pour bébé 100 % artisanales, 100 % belges et bio. Pour une alimentation saine dès la première petite cuillère ! Lindsay est maman de deux jeunes enfants : « Tout commence lorsque germe en moi une envie de leur donner une alimentation différente et plus saine ainsi que l’idée de créer mes propres recettes ».

Parmi les exposants, vous pourrez retrouver des artisans boulangers bio reconnus pour leur savoir-faire, comme la Boulangerie Legrand de Namur, la Boulangerie Benoit Segonds de Haccourt, la Boulangerie Belge et Bio, Graines de Curieux… Et bien entendu, de nombreux brasseurs !

Fan(e)s de légumes ?

Atelier lactofermentation animé par Catherine Dovifat (Lagom Ateliers). Cet atelier est pour vous si votre potager déborde de légumes, vous jetez trop souvent des restes de légumes, la santé de votre microbiote vous préoccupe, vous souhaitez renforcer votre système immunitaire avec des probiotiques maison et vous aimez les expériences culinaires et les explosions de saveurs. En deux heures, vous découvrirez pourquoi et comment lactofermenter, les astuces pour éviter les erreurs et des recettes. En bonus : après l’atelier, une fiche récap, un rappel des différentes étapes et d’autres recettes vous seront envoyés. RDV le samedi de 16h30 à 18h30.

Conférence de François Sonnet, maraicher liégeois : « Comment je suis devenu paysan ». « J’ai été licencié en 2013. Le rendez-vous avait lieu au siège social de la boîte, à Bruxelles, et je suis sorti de là un peu à poil, sans téléphone portable et sans bagnole de société. C’était vraiment une journée bizarre… Je crois qu’en réalité, j’espérais depuis quelque temps un virage radical dans ma vie professionnelle. Et, au fond, je me réjouissais de plonger dans quelque chose de nouveau, même si, à ce moment-là, la voie qui s’ouvrait devant moi était surtout pavée d’interrogations… ». Un reportage en bande dessinée sur la transition écologique et alimentaire à travers le parcours de François, devenu maraîcher et militant pour la cause paysanne après son licenciement. Conférence suivie d’une séance de dédicaces au stand librairie. RDV le samedi de 13h à 15h.

Dans le rayon « jardinage« , vous ne serez pas déçus ! Les jardiniers bénévoles de Nature & Progrès feront une permanence pendant tout le salon, et des analyses de sol seront proposées gratuitement. De nombreuses conférences sont au programme sur le design du jardin, l’autoproduction en légumes et en herboristerie, le bouturage, etc.

Des incontournables

Claude Aubert est ingénieur agronome en France, un pionnier de l’agriculture biologique. Il nous fera l’honneur de sa présence sur le salon et donnera une conférence sur le thème de son nouveau livre : « Qui veut la peau des vaches ?« . Les vaches ont du souci à se faire car elles ont beaucoup d’ennemis : les climatologues, à cause du méthane qu’elles éructent, les véganes, qui nous accusent de les exploiter, des industriels, qui prétendent produire du lait sans elles. Et si tous ceux qui veulent leur disparition se trompaient ? Car on peut les élever sans qu’elles réchauffent la planète et sans les exploiter. Le secret tient en deux mots : prairies et herbe. Si on nourrit les vaches avec de l’herbe – elles sont faites pour ça – et non pas avec des céréales et du soja, cela change tout : elles compensent leurs émissions de méthane avec le carbone qu’elles stockent dans les prairies, elles vivent dehors la plus grande partie de l’année, leur lait s’enrichit en oméga 3 et autres nutriments utiles et, dans ce type d’élevage, elles sont en général peu nombreuses. Une prairie sans vaches devient une friche inhospitalière et appauvrie en biodiversité. La conférence sera suivie d’une séance de dédicaces au stand librairie. Samedi de 15h-17h.

C’est le moment de découvrir le label bio de Nature & Progrès. Une septantaine de producteurs et de transformateurs bio ont fait le pas, en Wallonie, d’aller au-delà des critères de certification européenne, dans les axes écologique, économique et social. D’une part, un échantillon de ces artisans sera présent dans le « Village des producteurs ». Ce sera l’occasion de découvrir « la crème du bio » et d’échanger avec eux. D’autre part, Mathilde Roda, agronome de Nature & Progrès, animera différentes conférences sur le label N&P et sur la certification bio.

La librairie écologique Nature & Progrès s’installe à Namur Expo le temps du Salon ! Vous pourrez y découvrir des ouvrages de qualité dans les thèmes qui font la spécialité de notre association : jardinage, environnement, écologie, santé, cuisine, écoconstruction, écologie politique… Des livres pour les grands et pour les petits ! Et le conseil et le sourire de nos libraires en bonus. Elle n’est pas belle, la vie ?

Les potages du Réseau RADiS mis en avant !

Les trois jours du salon, sur le temps de midi, Caroline, Sandra et Sylvie se relayeront pour vous proposer nos délicieux potages bio locaux. Oui, les mêmes que nous proposons aux enfants dans les écoles de la région dinantaise ! Concoctés avec les bons légumes de nos maraichers, et agrémentés de bon pain au levain. RDV à l’espace bar !

Infos pratiques

Nulle doute que ce programme alléchant vous aura donné envie de nous rejoindre 🙂

Voici sur le site web du Salon toutes les informations pratiques ainsi que le programme complet !

Au plaisir de vous y croiser !


 

[Maraichage] Le rêve d’Anne : Le potager des liens

[Maraichage] Le rêve d’Anne : Le potager des liens

Le Réseau Alimentaire Dinant Solidaire (RADiS), initiative portée par Nature & Progrès et la Fondation Cyrys, souhaite favoriser la transition de la région dinantaise vers une alimentation bio et locale. Pour remédier au manque de production de légumes sur le territoire, les animatrices du Réseau on mis en place une démarche pro-active pour soutenir les installations. Découvrez le projet d’Anne, citoyenne du territoire, inspiré du Potager de la Hulle à Profondeville, qui combine maraichage et solidarité. On a envie d’y croire ! Et vous ?

 

Le Potager des liens

En ces temps difficiles, où le climat nous interpelle par ses extrêmes, où la guerre fait rage en Ukraine, où la crise économique touche autant les ménages que les petits entrepreneurs et artisans, où nous nous remettons à peine d’une pandémie qui en appellera sans doute d’autres… Nous avons besoin d’imaginer et de construire ensemble un avenir différent, et de reprendre le contrôle sur cet avenir. Seuls, nous nous sentons parfois démunis. Ensemble, nous pouvons échanger, partager, construire, agir ! C’est en partant de ce constat et de l’envie d’aller de l’avant qu’Anne a imaginé un projet : le Potager des Liens.

Créer du lien, c’est l’axe central de son rêve. Créer un embryon de tiers-lieu dans lequel s’incarne la volonté d’une communauté de citoyens d’aller vers un monde meilleur. Le lieu ? Une terre idéalement gérée par un pouvoir ou un opérateur public et mise à disposition du projet. Il est plus que symboliquement important que cette terre soit commune pour sortir de la responsabilité individuelle. Une parcelle d’un demi à un hectare permettant de tisser des liens avec les autres et avec la terre, de façonner ensemble un écosystème riche de biodiversité et de partage. Un projet tourné vers l’autonomie alimentaire locale, base d’un futur plus résilient. Un projet qui nous réapprendrait à redevenir terrien, pilier d’un demain plus heureux. Anne, emmène-nous dans ton rêve !

Venez, venez, entrez dans le potager ! Attention, c’est fort, c’est un concentré de magie de la vie terrestre. Vous les voyez ces légumes ? Des petits, des gros, des qui rampent, des qui grimpent, des verts, des mauves, des rouges,… Et ici, juste à côté, une mare, apaisante pour le cœur et l’esprit, animée par les balais des libellules, le coassement des grenouilles et les cancanements joyeux des canards coureurs indiens. Des haies mélangeant les essences indigènes, servant d’abri et de garde-manger aux insectes, oiseaux et petits mammifères. On entend déjà d’ici les pépiements, gazouillis et stridulations de ses habitants ! Dans le verger hautes-tiges, des fleurs bourdonnantes d’abeilles au printemps, un bar convivial proposant tisanes, jus de fruits et de légumes en été, et des fruits en automne, récoltés par les habitants du quartier qui partageront ensuite un atelier sur la conservation. Et dans le jardin des simples, un assortiment de plantes médicinales, aromatiques et sauvages, véritable vitrine de la biodiversité et de l’usage potentiel des plantes dans la vie de tous les jours. Un endroit dédié à la nature, où l’on se sent bien.

Anne aimerait continuer ses activités dans le maraichage. Mais pas n’importe comment. La priorité, c’est le respect de la terre, en favorisant un travail superficiel et en nourrissant le sol. Les pesticides sont bannis, et ce, sans grand regret vu leur inutilité dans un écosystème diversifié, riche d’auxiliaires naturels tels que les coccinelles, les petites guêpes, les carabes, les mésanges, les hérissons, etc. Les cultures seraient destinées à alimenter les cantines scolaires via les potages développés par le Réseau RADiS, mais aussi à la confection de paniers à destination du voisinage. Maraichère… mais pas seule ! Le Potager des Liens se veut être un endroit de partage accueillant des stagiaires en formation, des personnes en réinsertion socio-professionnelle, des citoyens volontaires… Idéalement, deux maraichers et un travailleur social seraient dédiés à la gestion du lieu et aux cultures.

Les ateliers du savoir-faire proposeraient des échanges favorisant l’autonomie de chacun : faire ses conserves et ses tisanes, cultiver son potager, connaitre et utiliser les plantes sauvages, accueillir et préserver la biodiversité… Des savoirs que l’on n’apprend (malheureusement !) plus à l’école et qui sont les clés de la résilience.

Quand on imagine le projet d’Anne, on se sent… Admiratif, revigoré, enthousiaste, serein pour l’avenir ! Oui, ce rêve, il faut le réaliser. Quels sont donc les ingrédients manquants ? D’abord, le lieu. Outre la rencontre des pouvoirs publics locaux de la région dinantaise, un projet de cartographie au service de la transition alimentaire, initié par le Bureau Economique Provincial (BEP) en collaboration avec Terre-en-Vue, pourrait apporter des solutions. Ensuite, le financement. Un tel projet nécessite beaucoup de temps et d’énergie pour être pensé et créé de manière participative avec les citoyens, structures sociales et autres acteurs du territoire. L’aménagement du site devrait également être soutenu, par des aides publiques ou privées. Un dossier a été introduit au futur GAL Haute-Meuse pour inclure le projet dans ses activités. Nous croisons les doigts !

(Illustrations empruntées à Renai Cense)

 

Le potager de la Hulle à Profondeville, source d’inspiration

Le CPAS de Profondeville a mis en place le Potager de la Hulle en 2006. A cette époque, c’est la confection de paniers de légumes à destination des citoyens qui était visée, avec une réduction de prix pour les bénéficiaires du revenu d’intégration sociale. Devant le faible succès de l’initiative malgré des tarifs dérisoires, les activités ont été ré-orientées en 2014 vers un autre objectif : fournir les cantines scolaires communales. Le terrain cultivé (20 ares), un verger et une parcelle où sont élevés des animaux, sont mis à disposition par la commune.

Aujourd’hui, le Potager de la Hulle dispose d’un agrément en économie sociale. Il est intégré au service d’insertion socio-professionnelle du CPAS et poursuit trois objectifs : la culture de légumes à destination des écoles, l’éducation grâce à des ateliers didactiques (notamment pour les élèves) et la réinsertion grâce à l’emploi, en continu, d’un ou de deux ouvriers sous statut Article 60. L’équipe du Potager de la Hulle est constituée d’un maraicher-éducateur et d’un maraicher-animateur.

Les 85.000 euros annuels nécessaires (dont 80.000 euros de salaires et 5.000 euros de matériel) sont financés par le CPAS en prenant en compte la plus-value de la fourniture des légumes. Ces derniers vont en priorité aux quatre écoles communales et alimentent les colis alimentaires du CPAS et de Saint Vincent de Paul. Cette fourniture n’est pas chiffrée, les légumes n’étant pas vendus pour réduire la charge administrative. Le CPAS répond aussi régulièrement à des appels à projets.

 

Des initiatives à soutenir !

Concilier maraichage et lien social, c’est un idéal que Nature & Progrès et la Fondation Cyrys souhaitent défendre et développer en région dinantaise. Les besoins sont présents ! A peine quelques pourcents des besoins en légumes du territoire sont couverts par les producteurs locaux. Par ailleurs, la fourniture en potage des écoles par le Réseau RADiS prend son envol, avec une multiplication par cinq des volumes à produire dès le mois de septembre prochain, et donc, cinq fois plus de légumes bio locaux nécessaires pour les préparer. Un magnifique défi pour notre Réseau, et une opportunité pour le développement du maraichage ! Dans le cadre du Réseau RADiS, Sandra, notre chargée de mission « alimentation solidaire », engage une démarche auprès des communes pour leur présenter le modèle du maraichage d’insertion et proposer un accompagnement à la mise en œuvre. Sylvie, notre chargée de mission « maraichage », se tient aussi à disposition pour une aide aux aspects « production ».


 

Publication : Des produits bio locaux dans les écoles, retour d’expérience 2021-2022

Publication : Des produits bio locaux dans les écoles, retour d’expérience 2021-2022

C’est lors de l’année scolaire 2021-2022 que le Réseau RADiS a démarré l’approvisionnement de deux écoles de la région dinantaise en produits bio et locaux : des légumes frais à destination d’une cuisine scolaire, et des potages livrés chauds à la récréation de quatre établissements. D’autres débouchés ont été étudiés et/ou testés comme des bâtonnets de légumes en guise de collation saine, ou des repas froids livrés aux écoles. Ce document se veut être un partage des expériences menées en cette première année de travaux.

Publication : Maraicher bio en région dinantaise, actions de soutien du Réseau RADiS

Publication : Maraicher bio en région dinantaise, actions de soutien du Réseau RADiS

Soutenir la production légumière biologique en région dinantaise est une des priorités du Réseau RADiS. Grâce aux réflexions collectives du GT maraichage constitué de citoyens et de producteurs, des actions ont été imaginées et, pour la plupart, mises en place afin de favoriser les installations de porteurs de projet et de pérenniser les activités de maraichage. Elles sont résumées dans cette brochure.

Publication : Un outil d’aide au démarchage en BtoB pour les producteurs bio locaux

Publication : Un outil d’aide au démarchage en BtoB pour les producteurs bio locaux

Ce printemps 2022, le GT maraichage s’est penché sur les différents canaux de vente en BtoB, débouchés potentiels pour les producteurs bio locaux du territoire.

Grâce au travail conjoint de Kathleen Voyeux, stagiaire en éco-conseil, et de Sylvie, chargée de projet pour le Réseau RADiS, et grâce au soutien des agences ADL d’Anhée et de Dinant, et de personnes-ressource, une caractérisation des débouchés en BtoB et un inventaire des acteurs en région dinantaise ont été réalisés. Enfin, des conseils de démarchage issus d’autres structures d’encadrement ont été compilées.

Cet outil se veut être une aide à la prospection et au démarchage des intermédiaires de vente, des restaurateurs, traiteurs et collectivités pour les producteurs individuellement et/ou par le collectif.

Lien vers la page des publications

 

Terres dinantaises cherchent maraichers bio

Terres dinantaises cherchent maraichers bio

Le Réseau RADiS, Réseau alimentaire Dinant solidaire, souhaite soutenir et développer la transition de la région dinantaise vers une alimentation bio et locale, respectueuse des Hommes et de la Terre, en favorisant la solidarité et l’implication de tous. Etant donné le faible nombre de maraichers bio sur le territoire, et la faible autoproduction de légumes de manière générale, le Réseau souhaite favoriser les installations de maraichers via différentes actions.

 

Le principal frein rencontré par les porteurs de projet en maraichage bio semble être l’accès à la terre. Heureusement, plusieurs propriétaires de terres de la région dinantaise souhaitent accueillir des maraichers chez eux. Le Réseau RADiS met en contact les futurs maraichers avec ces propriétaires via la page « Des Terres pour nos RADiS ». En ce début du mois d’avril 2022, des parcelles sont disponibles à Anseremme, Lisogne, Anhée, Yvoir et Dinant.

 

 

 

En mai 2021, un événement de réseautage a permis la rencontre de porteurs de projets et de propriétaires. A cette occasion, Philippe et Tanguy se sont rencontrés. Philippe est un jeune maraicher en formation suite à une reconversion professionnelle. Tanguy, animé par des valeurs de transition écologique et sociétale, lui met à disposition son terrain, ancienne prairie pâturée par des moutons. Découvrez cette belle collaboration et le nouveau projet « Amarantes.b!o » dans ce reportage de MaTélé.

Futur maraicher intéressé par une installation en région dinantaise ?


 

Soutenir les (futurs) maraichers bio en région dinantaise : des actions !

Soutenir les (futurs) maraichers bio en région dinantaise : des actions !

Mercredi 9 février 2022, un groupe d’une douzaine de citoyens, maraichers, porteurs de projet en maraichage et structures locales s’est réuni en visio pour rassembler les pistes de solutions pour soutenir les (futurs) maraichers bio en région dinantaise. Les réflexions collectives ont pour atout la richesse des idées échangées, ce qui nous amène à une grande diversité de solutions, certaines étant déjà actives au sein du Réseau RADiS, d’autres pouvant être développées à court ou moyen terme. Il y a aussi des actions accessibles aux citoyens ou au producteurs plus directement, et certaines reposent aussi sur d’autres acteurs locaux comme des structures d’appui. Voici les fruits de notre brainstorming !

1.    Des actions favorisant l’installation

Le premier frein mis en avant par les porteurs de projet en maraichage est l’accès à un terrain pour pratiquer leur activité. Certains cherchent une terre à acheter, mais rencontrent différents soucis : peu de terres sont mises en vente, il est difficile d’être au courant des possibilités (pas de publicité, bouche à oreille), et le prix est décourageant. En effet, l’Observatoire du foncier agricole[i] mis en place par la Région wallonne permet de suivre ces prix, en hausse ces dernières années. Pour l’arrondissement de Dinant, le rapport mentionne 167 ventes notifiées par les notaires en 2019 pour une superficie totale de 502 hectares à un prix moyen de 28.334 euros par hectare. Ce montant d’investissement est généralement difficile à amortir par l’activité en maraichage en raison de la faible rentabilité de ce secteur. En revanche, les possibilités de location sont plus nombreuses et différentes modalités permettent un accès sur le long terme.

Accès à la terre : Des Terres pour nos RADiS

En janvier 2021, le Réseau RADiS a mis en place l’outil « Des Terres pour nos RADiS » afin de mettre en contact les propriétaires de terres désireux de les mettre à disposition avec les porteurs de projet agricole. Une page du site internet est dédiée à cet outil, et rassemble les petites annonces des uns et des autres. Elles sont également partagées sur la page facebook du Réseau, et la plupart du temps diffusées vers les organismes de formation en maraichage bio à l’attention de leurs apprenants. Enfin, l’animatrice du Réseau RADiS met en lien plus directement les potentiels partenaires lorsque des opportunités de collaboration se présentent.

Cet outil est donc d’ores et déjà disponible. N’hésitez pas à vous en servir ou à nous faire part de vos suggestions d’amélioration.

Accès à la terre : soutien de Terre-en-Vue

La location d’une terre agricole n’est pas facile à mettre en place. Le bail à ferme, encadrant la location des terres agricoles, est évité (à raison) par les propriétaires étant donné la rigidité de ce mode de mise à disposition[ii]. Cependant, d’autres solutions existent comme le commodat, etc[iii]. Terre-en-Vue est une structure de soutien à l’accès à la terre spécialisée dans ce domaine. Ils se proposent notamment de conseiller les propriétaires de terres et les porteurs de projet pour trouver ensemble la solution la plus adaptée à chaque situation. N’hésitez donc pas à prendre contact avec eux[iv].

Les SAACE et le système de couveuse d’entreprise

La création d’une activité peut bénéficier du soutien des SAACE (structures d’accompagnement à l’auto-création d’emploi)[v]. Ces dernières proposent un accompagnement individuel aux demandeurs d’emploi qui souhaitent s’installer comme indépendants, créer leur entreprise ou encore reprendre une activité existante. Dans le cadre du Réseau RADiS, Créa-Job est venu présenter ses activités[vi].

Sous certaines conditions, les porteurs de projet peuvent bénéficier d’un système de couveuse d’entreprise. Il permet aux candidats entrepreneurs de vérifier en grandeur réelle la viabilité de leur activité dans ses dimensions humaines et économiques sans prendre de risque social, financier ou familial. La couveuse offre un statut de stagiaire en formation. L’entrepreneur continue à bénéficier des allocations sociales et peut toucher une aide financière. Durant son passage dans la couveuse, l’entrepreneur bénéficie d’un accompagnement, de formations, d’un appui logistique, fiscal et comptable.

N’hésitez donc pas à faire appel aux SAACE pour un accompagnement de la création de votre activité.

Des espaces-test… mobiles ?

Dans certaines régions, des espaces-tests sont mis à disposition de candidats en maraichage. Ces parcelles hébergent pour une durée déterminée un producteur débutant pour lui permettre de développer une activité[vii].  Un tel lieu n’existe pas (encore) dans le territoire du Réseau RADiS. Cependant, des propriétaires de terres désireux d’accueillir des maraichers sont prêts à se lancer dans l’aventure. Et pourquoi pas avec un espace-test mobile ?

Afin d’éviter que le futur producteur ait, au bout de sa période d’ « essai » à quitter le lieu, on pourrait imaginer lui permettre d’y rester et mobiliser d’autres parcelles pour les candidats suivants. Ce système présenterait l’avantage d’éviter au producteur de tout recommencer ailleurs : partir d’un terrain « nu », inconnu (alors que le producteur commençait à « maitriser » son terrain d’essai » et devoir redévelopper toute sa clientèle dans un autre lieu.

Ce système, compatible avec le système de couveuse, est en réflexion au sein du Réseau RADiS. Nous attendons cependant de recevoir l’intérêt de porteurs de projets pour nous lancer dans une concrétisation. Avis aux amateurs !

2.    Des actions liées à la main d’œuvre

Le maraichage diversifié sur petites surfaces demande en général énormément de main d’œuvre, car les travaux manuels de préparation de sol, de semis, de plantation, de désherbage, de récolte… sont importants. Dans sa thèse, Antoinette Dumont[viii] a pu estimer la quantité de travail à 2.000-3.000 heures par an pour le maraichage diversifié sur petite surface (<2,5 ha), ce qui correspond en moyenne sur l’année à 50 heures par semaine. Ces travaux sont en général assez physiques et consommateurs de temps. Différentes actions permettraient de soulager les maraichers lors de « coups de feu » ou de manière plus régulière.

Des coups de mains ponctuels entre maraichers

Les maraichers peuvent s’entraider ponctuellement lors de travaux ponctuels. C’est déjà le cas dans le cadre du Réseau RADiS entre Jean et Alessandro, qui content bien poursuivre cette dynamique. Il faut cependant prendre en compte que ces coups de pouces resteront ponctuels et que généralement, lors des périodes de gros travaux, tout le monde est sur le pont.

Le groupe « Coup de pouce » du Réseau RADiS

En 2021, le Réseau RADiS a mis en place le groupe « Coup de pouce » constitué de volontaires prêts à venir aider ponctuellement, par exemple des maraichers. Des chantiers peuvent donc être organisés pour donner un coup de mains lors de plantations, de récoltes ou pour des séances ponctuelles de désherbage par exemple. Actuellement, les animatrices du Réseau tiennent à jour la liste des membres et préviennent ces derniers lorsqu’une occasion d’aider se présente. Si, lors des premiers coups de pouce, les bénévoles se sont rendus d’eux-mêmes en ferme, le besoin d’un meilleur encadrement se fait ressentir afin de mieux guider les bénévoles. Ce besoin est aussi relayé par les acteurs organisant des chantiers de glanage. Un travail sera donc réalisé pour perfectionner le fonctionnement du groupe « Coup de pouce », qui est cependant déjà actif et mobilisable.

Un futur groupement d’employeurs au sein du Réseau RADiS ?

Un objectif pourrait être, à terme, de mutualiser la main d’œuvre entre producteurs (maraichers ou plus large) grâce à un groupement d’employeurs. Ce dispositif permet d’engager un ou plusieurs travailleurs qui pourront aller, en fonction des besoins, travailler dans l’une ou l’autre entreprise, et ainsi être occupées à mi-temps voire à temps plein.

Cette possibilité sera étudiée à moyen terme en fonction des besoins des producteurs.

3.    Fédérer les maraichers et donner accès à des conseils et informations

Les participants à nos réflexions collectives sont unanimes : il est indispensable de fédérer les maraichers afin de faciliter leur interconnaissance et leurs échanges. C’est en effet entre pairs qu’ils pourront échanger conseils et services, ce qui est un point important pour conforter les installations de porteurs de projets. La première année de travail du Réseau RADiS a déjà pu démontrer les bénéfices de ce réseautage.

Favoriser la rencontre et l’interconnaissance des maraichers : visites et réunions

En vue de fédérer les (futurs) maraichers bio du territoire, des visites et réunions sont organisées sous l’impulsion de l’animatrice du Réseau. En visitant les parcelles des uns et des autres, débutants ou plus expérimentés, de nombreux échanges ont lieu. Des réunions plus thématiques peuvent permettre de s’intéresser à des points plus précis, comme la planification des cultures pour l’année suivante, l’organisation d’achats groupés, ou simplement échanger des conseils par exemple pour la préparation de la terre au maraichage. Les réunions sont organisées avec modération et préparées le mieux possibles pour en optimiser l’efficacité.

Un groupe What’sApp pour communiquer entre (futurs) maraichers

Un groupe What’sApp est déjà actif pour favoriser les échanges entre maraichers du Réseau. Il suffit de demander à la rejoindre. Un avantage est de pouvoir s’échanger tant des photos des travaux et cultures que des humeurs ou des questions pratiques.

Le groupe facebook « maraicherensemble.be »

Plus largement, il existe un groupe facebook « Maraicherensemble.be » rassemblant de très nombreux maraichers et jardiniers en Wallonie. Ce groupe est très actif et permet les échanges d’infos et de conseils entre les producteurs. Une bonne source d’infos et de conseils !

Obtenir du conseil technique chez Biowallonie

Des conseils techniques peuvent également être demandés auprès de Biowallonie[ix], une asbl active dans l’accompagnement des producteurs bio. Ces conseils sont gratuits. De nombreuses informations sont aussi disponibles sur leur site internet.

Les séances info maraichage du Réseau RADiS, une mine d’infos accessibles

En 2021, devant les besoins exprimés par les futurs maraichers d’informations précises, le Réseau RADiS a organisé trois séances d’informations sur l’installation en maraichage biologique. Tous les comptes-rendus sont disponibles sur une page spécialement dédiée du site internet. On y retrouve les présentations, les vidéos des conférences et des références (sites web, brochures, etc.). Ces informations sont donc disponibles pour tous, et de nouvelles séances peuvent être organisées en fonction des besoins (en faire part à l’animatrice du Réseau).

4.    Obtenir un soutien financier

Se lancer en maraichage n’est pas facile. Même si par rapport aux autres types de fermes, l’investissement de départ est moins important (moins de terres, moins de bâtiments…), il est tout de même nécessaire dès le démarrage de l’activité d’investir dans les équipements nécessaires : serres, système d’irrigation, éventuellement quelques machines, semences, plants… Pour un jeune (ou moins jeune) qui veut se lancer, cet investissement plusieurs mois d’avoir les premiers revenus de la vente des légumes est un obstacle. Plusieurs solutions ont été identifiées pour réduire de manière générale les coûts ou pour faciliter leur paiement.

Des microcrédits bientôt mis en place à la Fondation Cyrys

La Fondation Cyrys, fondation d’utilité publique, est en train de monter, avec l’aide de Crédal, un système permettant l’octroi, à certaines conditions devant encore être précisées, de microcrédits. Ces prêts pourraient faciliter les premières années du maraichage, lorsque la rentabilité n’est pas encore suffisante.

La diffusion de crowdfunding

La Réseau RADiS et tout citoyen volontaire peut soutenir un producteur dans la diffusion d’une demande de crowdfunding. Les appels à financements citoyens participatifs, hébergés sur différentes plateformes (CILO, Miimosa…) ont le vent en poupe, et force est de constater que ça marche : la majorité des projets soumis sont financés par ce moyen, avec généralement des contreparties de la part du producteur. Une clé de succès de ces crowdfunding est la bonne diffusion afin qu’un maximum de citoyens puissent y contribuer.

Tout producteur bio situé sur le territoire du Réseau RADiS peut informer l’animatrice de son initiative afin d’en assurer le relais.

Des achats groupés d’outils

A la manière des CUMAs en France (coopérative d’utilisation de matériel agricole), le Réseau RADiS peut encourager l’achat mutualisé de matériel, partagé entre les producteurs du Réseau. C’est une solution simple permettant d’éviter les achats individuels pour certains types de matériels. Evidemment, ce système s’applique moins efficacement pour des outils d’usage quotidien.

Cette possibilité est envisagée sur le moyen terme, lorsque suffisamment de producteurs en maraichage bio seront présents sur le territoire et pourront partager leurs besoins.

Des achats groupés de semences et plants

Solutions déjà proposée par les maraichers bio du Réseau, l’achat groupé de semences et de plants pourrait être avantageuse. Ce système permettrait de bénéficier de réductions de prix, mais aussi, il pourrait ouvrir les portes de fournisseurs se limitant à de gros volumes. Ces achats mutualisés doivent être prévus entre producteurs suffisamment tôt, idéalement en fin d’automne/début d’hiver.

Le partage de matériel et d’infrastructures

Certains maraichers sont prêts à partager du matériel ou des infrastructures. Par exemple, une serre chauffée au printemps permettant de faire les semis, si elle n’est pas utilisée à 100 %, peut accueillir les semis de collègues.

Fournir un job

La rencontre de plusieurs porteurs de projet en maraichage a mis en évidence la crainte de « se lancer dans le vide », comme maraicher indépendant à titre principal, sans assurance de pouvoir dégager un revenu suffisant, au moins les premières années, de son activité. Cette inquiétude est tout à fait compréhensible, et pourrait peut-être être surmontée en démarrant l’activité de maraichage à temps partiel, avec un statut d’indépendant complémentaire. Le revenu principal provient alors d’un job à temps partiel. Cette solution permet de lancer son activité de maraichage plus sereinement, et de développer peu à peu ses investissements, ses volumes de production et sa clientèle.

Si chaque porteur de projet en maraichage peut trouver par lui-même ce job à temps partiel, le Réseau RADiS pourrait aussi être, à terme, pourvoyeur de postes, grâce à ses activités liées à la transformation, à la vente ou à la logistique. Une solution envisagée sur le moyen à long terme.

5.    Renforcer la valorisation des légumes bio des producteurs

Pour les maraichers, valoriser leur production à un prix juste est un défi. D’abord, il faut développer une clientèle en équilibre avec son niveau de production (quantités), sa gamme (diversité), ses fluctuations (vacances >< surplus estivaux…). Ensuite, il faut pouvoir vendre ses légumes à un prix permettant un revenu décent. Plusieurs solutions sont proposées dans le cadre du Réseau RADiS.

Favoriser les achats-reventes entre maraichers bio du Réseau

Une première solution est d’envisager un partenariat entre producteurs pour des achats-reventes. Ce système permet à chacun d’acheter et revendre des légumes des collègues, ce qui est utile dans différentes situations : pour élargir la gamme de légumes proposés sans devoir démultiplier ses cultures, pour garantir une disponibilité de certains légumes toute l’année (combler les trous de production), et pour pouvoir proposer des légumes d’autres types que ceux que l’on vend. Dans ce dernier cas, nous différencions les légumes « de plein champ » cultivés de manière très motorisée et avec un faible coût de production (pommes de terre, oignons, carottes, poireaux…) des légumes nécessitant une culture plus suivie et précise (tomates, aubergines, petits salades, aromates…). Ces deux modes de production très différents sont complémentaires, et chacun profitera de la présence de l’autre pour se concentrer sur les types de légumes qui lui conviennent le mieux (selon la mécanisation… et selon la plus-value).

Ces achats-revente sont à l’initiative des producteurs du Réseau.

Faire connaître les maraichers bio

Afin de développer sa clientèle, il est nécessaire de communiquer vers les citoyens. Le Réseau RADiS propose déjà une page de son site internet dédiée aux producteurs bio locaux en vente directe sur le territoire. Cet outil sera complété par une brochure papier, diffusée sur le territoire. Par ailleurs, un GT sensibilisation « Les Radicelles » va se concentrer sur la sensibilisation des citoyens aux produits bio locaux, en faisant connaitre les producteurs.

Tout producteur bio du territoire qui en ressent le besoin peut communiquer à Sylvie des informations à diffuser, par exemple via des posts facebook.

Transformer les surplus, sauvetages de récoltes

Certaines cultures ne sont parfois pas valorisées à leur juste valeur. Certaines périodes d’abondance, notamment en été, provoquent à la fois un manque de main d’œuvre pour la récolte, mais aussi un manque de clients partis en vacances. Les marchés de terroir tentent néanmoins de combler ce vide en attirant des touristes souhaitant tester des produits locaux. Par ailleurs, certains légumes « moches », hors-calibres ou difformes, mais toujours de très bonne qualité, sont difficiles à vendre.

Le Réseau RADiS tente, grâce notamment à la transformation des légumes en cours de développement (potages-collation pour les écoles par exemple), de remédier à ces risques de gaspillage et de perte de valeur.

Renforcer les débouchés des maraichers bio

Enfin, le Réseau RADiS entame en 2022 une vaste étude des débouchés potentiels et mobilisables pour les légumes bio du territoire. Elle permettra d’identifier les canaux de vente en BtoC correspondant aux souhaits des citoyens (pour la vente directe), et les canaux de vente en BtoB (épiceries, restaurants, collectivités, GAC’s, etc.). Ces débouchés peuvent à la fois être individuels, pour les maraichers, mais aussi collectifs. En effet, le Réseau RADiS permet d’atteindre de nouveaux débouchés qui sont inaccessibles aux producteurs seuls, étant donné les volumes ou la diversité de légumes requises. Un bel exemple est celui des cantines scolaires.


Notes :

[i] Observatoire du foncier agricole de la région wallonne, lien vers le rapport 2020 : https://www.demeterius.be/observatoire-du-foncier-agricole-wallon-rapport-2020/

[ii] Lire notamment cet article : https://agriculture-natpro.be/2019/09/02/dossier-acces-a-la-terre-comment-a-evolue-le-bail-a-ferme-en-wallonie/

[iii] Nous avions consacré une séance d’information sur l’accès à la terre, voici ici le compte-rendu : https://www.reseau-radis.be/trouver-une-terre-pour-sinstaller/

[iv] Terre-en-Vue : https://terre-en-vue.be/

[v] Présentation des SAACE sur le site de la Région wallonne – Emploi et listing des SAACE agréées actives en Wallonie : https://emploi.wallonie.be/home/creation-demploi/saace.html

[vi] La présentation est visionnable sur cette page : https://www.reseau-radis.be/financer-son-projet-de-maraichage-bio/

[vii] Plus d’infos sur les espaces-tests en Wallonie : http://espace-test.be/espaces-test/

[viii] Antoinette Dumont. 2017. Analyse systémique des conditions de travail et d’emploi dans la production de légumes pour le marché du frais en Région wallonne (Belgique), dans une perspective de transition agroécologique. Lien : https://www.researchgate.net/publication/322557847_Analyse_systemique_des_conditions_de_travail_et_d’emploi_dans_la_production_de_legumes_pour_le_marche_du_frais_en_Region_wallonne_Belgique_dans_une_perspective_de_transition_agroecologique/link/5da8448b92851caa1bab475e/download

[ix] Visiter leur site : https://www.biowallonie.com/


 

Evolution du maraichage en région dinantaise

Evolution du maraichage en région dinantaise

Le Réseau RADiS s’est fixé pour ambition de développer le maraichage bio en région dinantaise. En effet, en 2020, l’ensemble des légumes (bio et non bio) cultivés sur le territoire ne couvrait qu’approximativement 4 % des besoins des citoyens ! Relocalisons notre alimentation, en développant des filières biologiques et locales. Des actions ont été menées dans ce sens en 2021 et de poursuivent en 2022. Afin d’avoir une meilleure vision de l’évolution récente du maraichage dans la région, nous avons réalisé des cartes commentées ci-après.

En 2020, deux maraichers bio étaient en activité sur le territoire du Réseau RADiS : Florence Hautot à Mesnil Saint Blaise – Houyet et Alessandro Maury à Falmagne-Dinant. Six maraichers naturels (mais non certifiés bio) étaient aussi en activité sur le territoire.

L’un d’eux, Jean Baivy, décide de passer en bio début 2021 pour rejoindre la dynamique du Réseau RADiS. Parallèlement, il développe un petit essai en maraichage au Frech Try (Awagne) à côté de son « grand potager » situé dans le même village. Nous totalisons donc, en 2021, 3 maraichers bio sur 4 sites de production !

En 2022, il semble que la Ferme du Château de Moulins, qui cultivait des fraises et produisait des œufs, se lance davantage dans les légumes. Aussi, différents porteurs de projet prévoient de s’installer (en 2022 ou en 2023) dans la région (Evrehailles, Dorinne, Lisogne, Foy Notre Dame). Il reste par ailleurs des terres disponibles pour une installation à la Ferme de Grange à Anhée, chez Tanguy à Lisogne et chez Rodrigue à Anseremme (ferme de Waulx).

C’est donc une évolution très positive que nous observons, et le Réseau RADiS se donne pour objectif de fédérer les maraichers bio et de soutenir leur activité !


 

GT légumes bio : rendez-vous le 09/02 pour construire 2022 !

GT légumes bio : rendez-vous le 09/02 pour construire 2022 !

Vous êtes citoyen, maraicher, futur maraicher, une structure d’accompagnement du territoire ?

Vous souhaitez participer au renforcement de la production de légumes bio en région dinantaise ?

Ce rendez-vous est pour vous !

 

Nous vous invitons à nous rejoindre le mercredi 09/02 de 19h-21h en visioconférence pour construire ensemble nos actions 2022.

Voici le programme de la soirée.

  • Accueil des participants
  • Rapide retour sur les évolutions et actions de 2021
  • Thème 1 : Faciliter l’installation de nouveaux maraichers bio. Nous réfléchirons ensemble à ce qui pourrait être mis en oeuvre pour aider les nouveaux projets en maraichage à s’installer sur le territoire.
  • Thème 2 : Favoriser la commercialisation des légumes bio sur le territoire. Nous vous présenterons l’étude que nous souhaitons réaliser cette année, et vous demanderons votre avis sur les axes à envisager.
  • Divers

Merci de vous inscrire aussitôt que possible auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be), qui vous enverra un court questionnaire préparatoire pour renforcer l’efficacité de la réunion. Le lien pour rejoindre la visioconférence sera envoyé le jour-même.

Bienvenue à toutes et tous !


 

Filière maraichage : bilan d’une année 2021 bien remplie !

Filière maraichage : bilan d’une année 2021 bien remplie !

La fin d’année se profile déjà, et nous souhaitions vous faire un petit retour sur les derniers avancements du Réseau RADiS en ce qui concerne notre volet maraichage.

Cette année a été riche !

  • En janvier, lors de notre première réunion (en visio), nous avons défini ensemble nos objectifs prioritaires : favoriser la collaboration entre maraichers, stimuler les installations de maraichers bio sur le territoire, alimenter les cantines scolaires, et créer des outils mutualisés de production et de transformation.
  • En mars, nous creusions la piste des cantines scolaires grâce à une conférence (en visio aussi) d’Influences-végétales asbl. L’enthousiasme est énorme !
  • En avril et mai, nous avons lancé des appels à candidats maraichers, et avons rencontré des porteurs de projets dans les futures fermes de Rodrigue et de Tanguy. Nous avons recueilli les besoins des porteurs de projets : des terres, des informations, des liens avec d’autres candidats et maraichers.
  • En juillet, octobre et dernièrement en décembre, nous organisions des séances d’information à destination des futurs maraichers, avec des comptes-rendus riches en informations.
  • En septembre, c’était aussi l’occasion de découvrir l’essai en maraichage de Jean, et de partager avec les porteurs de projet.
  • Pendant tout ce temps, dans les coulisses du Réseau se préparait une gros événement : le lancement de l’approvisionnement des cantines. Jean, Alessandro et Sylvie échangions sur les récoltes à venir, sur les conventions à mettre en place, sur l’organisation… Et avec le soutien de notre partenaire Influences-végétales, nous avons réussi ! Depuis octobre, nous fournissons des légumes frais au Collège Godinne-Burnot et des potages aux écoles primaires communales d’Onhaye !
  • Petit bilan fin décembre : 384 kg de légumes frais fournis à Godinne, 280 L de potage-collation (soit 140 kg de légumes) fournis à Onhaye, 48 heures de préparation (épluchage, découpe) des légumes à un rendement de 3 kg de légumes par heure et par personne (bravo !), environ 700 enfants qui dégustent (avec un grand sourire aux lèvres) chaque semaine les (bons) produits bio de nos (fiers et heureux) maraichers !

Nous tenions à vous partager ce bilan positif avant de clôturer l’année, et nous vous fixons déjà un rendez-vous en février pour un moment d’échanges convivial.

Nous vous tiendrons au courant… Mais d’ici là, nous vous souhaitons de très joyeuses fêtes !

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Débouchés en maraichage bio : vendre ses légumes bio

Débouchés en maraichage bio : vendre ses légumes bio

Des chiffres sur la production et la consommation en bio

Où en est la production bio en Wallonie ? Et pour les fruits et légumes ? Que disent les chiffres de consommation ? Y a-t-il de la place sur le marché ? Lors de notre séance d’info du 15 décembre 2021, Ariane Beaudelot de Biowallonie nous a présenté des chiffres-clé sur la production et la consommation de légumes bio en Wallonie. De quoi se faire une meilleure idée des tendances des dernières années. Découvrez sa présentation grâce aux vidéos, à la présentation PDF et aux documents ressources ci-dessous.

Panorama des débouchés pour les légumes bio (BtoC, BtoB)

Par quel canal valoriser sa production de légumes bio ? De nombreux débouchés existent : vente directe, en B to C, via un magasin à la ferme, l’autocueillette, un distributeur automatique, des paniers, un traiteur ou restaurant à la ferme, des marchés, des points-relais, des foires et salons, un point de vente collectif, des GACs… ou vente indirecte, en B to B, via d’autres producteurs, des coopératives de vente en circuits courts, des transformateurs, des grossistes, des magasins spécialisés bio, des collectivités, l’Horeca, les criées ou même la grande distribution. Retrouvez la présentation de ces différents débouchés par Ariane Beaudelot de Biowallonie, et un témoignage de Julien-Pierre Vandeclée, maraicher de la région liégeoise, qui explique les différents canaux qu’il a testés et donne de nombreux conseils aux futurs maraichers.

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

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Transformer et vendre ses légumes bio : aspects sanitaires

Transformer et vendre ses légumes bio : aspects sanitaires

Quelles démarchés réaliser auprès de l’AFSCA ? Quelles infrastructures ? Quelles bonnes pratiques ?

Vous souhaitez vendre ou transformer vos légumes bio ? Selon l’ampleur de votre activité de maraichage et les canaux de valorisation, il est probable que votre activité nécessite un enregistrement, une autorisation ou un agrément à l’AFSCA. Lors de notre séance d’info du 15 décembre 2021, Aurélie Lainé de Diversiferm a expliqué dans quels cas ces différentes démarches doivent être réalisées. Elle a aussi présenté les infrastructures nécessaires pour la transformation et la vente, ainsi que les bonnes pratiques d’hygiène de base. Retrouvez son intervention dans la vidéo ci-dessous, sa présentation PDF et de nombreux documents utiles. N’hésitez pas à contacter Diversiferm pour toute question !

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15/12 – Préparer son projet en maraichage bio (III) : invitation

15/12 – Préparer son projet en maraichage bio (III) : invitation

Envie de vous lancer dans le maraichage biologique ? Le Réseau RADiS organise des séances d’information afin de faciliter les démarches des porteurs de projet. Bienvenue à tous, que vous souhaitiez vous installer en région dinantaise ou ailleurs en Wallonie !

Au programme de cette troisième et dernière séance, le 15 décembre 2021, « Préparer son projet en maraichage bio ».

Nous aborderons tout d’abord les démarches AFSCA, les infrastructures et les bonnes pratiques d’hygiènes nécessaires pour la production, la transformation et la vente de légumes bio via différents circuits. Aurélie Lainé, chargée de mission chez Diversiferm, organisme de conseil pour les producteurs en diversification, nous parlera de ce volet et répondra à toutes vos questions pratiques.

Ensuite, nous explorerons les différents types de débouchés qui existent pour les légumes bio (frais ou transformés) : BtoC via la vente de paniers, les marchés, le magasin à la ferme, les GACs… ou le BtoB : fournir des épiceries, des coopératives, des collectivités, la grande et moyenne distribution… Quels sont les acteurs de ces différentes filières ? Leurs caractéristiques, leurs exigences, les points d’attention ? Les flux ? Ariane Beaudelot, chargée de mission à Biowallonie, nous aidera à y voir plus clair sur les différentes possibilités.

Pour illustrer cette partie, nous avons aussi fait appel à Julien-Pierre Vandeclée, maraicher bio « Au rythme des saisons » à Oupeye, qui nous parlera de ses différentes expériences dans les filières de valorisation (GMS, vente directe, vente via des coopératives…), de son cheminement et de ses choix par rapport à ces différentes manière de commercialiser ses produits..

Cette soirée (18h30-20h30) aura lieu en présentiel à l’IFAPME de Dinant (Rue Fetis 61, 5500 Dinant), mais elle peut aussi être suivie en visioconférence, en direct. Pour des raisons d’organisation, il est indispensable de s’inscrire pour y assister, et de préciser le type de participation (présentiel / visioconférence) avant le 15/12 à midi : sylvie.laspina@natpro.be. Totalement gratuit. Bienvenue !

 

Maraichage bio et permis d’urbanisme : pour quoi et comment ?

Maraichage bio et permis d’urbanisme : pour quoi et comment ?

Dans quel cas demander un permis d’urbanisme ? Quelles démarches ?

Où peut s’installer une activité de maraichage ? Quels sont les travaux ou activités soumis à permis d’urbanisme ? Lors de notre séance d’info du 20/10/2021, Xavier Dubois du Département du Développement Rural au SPW, a présenté la réglementation du CoDt utile aux porteurs de projet en maraichage. Retrouvez ci-dessous sa présentation ainsi que l’enregistrement vidéo de son intervention. Plusieurs documents ressources sont repris ci-contre. Enfin, n’hésitez pas à contacter les services extérieurs du SPW pour plus d’infos.

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Financer son projet de maraichage bio

Financer son projet de maraichage bio

Réaliser un plan d’affaire

Se lancer en maraichage bio ne s’improvise pas. Il est généralement nécessaire, dès le démarrage, d’investir dans des semences, des plants, des serres ou autre matériel. Par ailleurs, les revenus issus de la vente des légumes arrivent plusieurs mois après le début de l’activité. Lors de notre séance d’info du 20/10/2021, Géraldine Le Mire, chargée de mission pour Crea-Job, a expliqué comment réaliser un plan d’affaire, outil indispensable, tant pour planifier ses investissements que pour affiner son projet, notamment ses créneaux de commercialisation, les partenariats commerciaux possibles, etc. Dans sa présentation, Mme Le Mire met en avant des possibilités de financement auxquelles les porteurs de projet peuvent avoir recours. Retrouvez ci-dessous la présentation en PDF ainsi que l’enregistrement vidéo de la séance. Enfin, n’hésitez pas à contacter Crea-Job pour plus d’infos.

Aller plus loin

Focus sur les aides de la Région wallonne

Diverses aides liées à la Politique agricole commune sont disponibles en Région wallonne pour soutenir l’installation ou le développement d’une activité de maraichage bio. Lors de notre séance d’information du 20/10, Mr Mahaut du Service Public de Wallonie nous a donné les informations sur ces aides et les conditions d’accès. Retrouvez ci-dessous la présentation en PDF ainsi que l’enregistrement vidéo de la séance. Enfin, n’hésitez pas à contacter les Services extérieurs du SPW Agriculture pour plus d’infos.

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Certification bio en maraichage : règles, coûts, aides

Certification bio en maraichage : règles, coûts, aides

Règles à respecter, coûts et aides

Pour pouvoir utiliser le terme « bio », un maraicher doit faire les démarches pour être certifié bio auprès d’un organisme de contrôle, et respecter le cahier des charges européen bio. Lors de notre séance d’info du 20/10/2021, Bénédicte Henrotte, chargée de mission pour l’asbl Biowallonie, a présenté la réglementation bio, les démarches à réaliser, les coûts et les aides pour une certification bio en maraichage. Retrouvez ci-contre sa présentation ainsi que l’enregistrement vidéo de son intervention. Plusieurs documents ressources sont repris ci-contre. Enfin, n’hésitez pas à contacter l’asbl Biowallonie pour plus d’infos.

Aller plus loin

Site internet de Biowallonie (réglementation vulgarisée, séances d’information, règlements européens)

Les organismes de certification biologique :

 

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20/10 – Préparer son projet en maraichage bio (II) : Invitation

20/10 – Préparer son projet en maraichage bio (II) : Invitation

Envie de vous lancer dans le maraichage biologique ? Le Réseau RADiS organise des séances d’information afin de faciliter les démarches des porteurs de projet. Bienvenue à tous, que vous souhaitiez vous installer en région dinantaise ou ailleurs en Wallonie !

Au programme de cette seconde séance, le 20 octobre 2021, « Préparer son projet en maraichage bio » .

Nous aborderons tout d’abord la certification bio en maraichage. Quelles règles faut-il respecter en bio par rapport à une production classique ? Comment et par qui est-ce contrôlé ? Quels sont les coûts de la certification et constituent-ils une entrave à la rentabilité de la production ? Quelles sont les démarches à faire pour se certifier bio ? Cette partie sera présentée par Bénédicte Henrotte, chargée de mission de l’asbl Biowallonie.

En second lieu, nous parlerons du financement du projet de maraichage, avec l’intervention de Géraldine Le Mire, chargée de mission chez Créa-Job. Mme Le Mire expliquera comment on réalise un plan financier et abordera les différentes sources de financement possibles. Thierry Mahaut, directeur au sein du Département de l’Agriculture du Service Public de Wallonie, expliquera ensuite les démarches à réaliser auprès de la Région wallonne pour accéder aux primes agricoles.

Enfin, en dernière partie de cette conférence, nous explorerons la question des autorisations et permis d’urbanisme. Dans quels cas sont-ils nécessaires en maraichage et comment réaliser les démarches ? Xavier Dubois, attaché qualifié au sein du Département du Développement rural du Service Public de Wallonie, répondra à toutes vos questions.

Cette soirée (18h30-20h30) aura lieu en présentiel à l’IFAPME de Dinant (Rue Fetis 61, 5500 Dinant), mais elle peut aussi être suivie en visioconférence, en direct. Pour des raisons d’organisation, il est indispensable de s’inscrire pour y assister, et de préciser le type de participation (présentiel / visioconférence) avant le 20/10 à midi : sylvie.laspina@natpro.be. Totalement gratuit. Bienvenue !

Cliquer ici pour télécharger l’invitation en PDF.


 

Di 12/09 : Visite de l’essai en maraichage de Jean

Di 12/09 : Visite de l’essai en maraichage de Jean

A l’occasion de l’événement « Le ciné est dans le pré » organisé par la Ville de Dinant et l’ADL de Dinant à la Ferme Willem à Awagne (rue des Bayets 1), une visite de l’essai en maraichage de Jean Baivy aura lieu le dimanche 12 septembre 2021 à 14h30.

Jean présentera les objectifs de son essai et les observations qui ont été réalisées cette année. Ce sera l’occasion de discuter de techniques permettant de produire des légumes bio sur de plus grandes surfaces, en vue d’approvisionner la filière « cantines scolaires » du Réseau RADiS ! Nous donnerons également des infos sur la situation des collaboration avec les écoles.

Par ailleurs, durant tout l’après-midi, un marché de producteurs locaux se tiendra à la ferme, de même que des animations sur le thème de l’agriculture.

Bienvenue à tous !

 

Se former et être accompagné

Se former et être accompagné

Les formations en maraichage biologique

Le Guide des Centres de Formation dans le secteur bio de Biowallonie reprend les différents types de formations en maraichage et les organismes qui les dispensent. Il existe des formations académiques (septième année secondaire – option maraichage bio, bachelier, bioingénieur), des formations dispensées par des centres d’insertion socioprofessionnelle (CISP) pour les demandeurs d’emploi, et d’autres formations professionnelles pour tous types de publics.

Sur le territoire du Réseau RADiS, l’IFAPME de Dinant propose une formation de Chef d’entreprise maraicher bio. Lors de la séance d’information du 08/07/2021, Sébastien Wairy, directeur du Centre, a présenté la formation.

Les possibilités de conseil technique

 

L’asbl Biowallonie propose un encadrement gratuit des (futurs) maraichers bio en Région wallonne. Lors de la séance d’information du 08/07/21, Laurent Dombret, conseiller chez Biowallonie, a expliqué les différentes formes de soutien : accompagnement technique individuel, rencontres « coins de champs », formations et articles techniques.

Être accompagné dans le lancement de son activité

 

Une fois votre projet de maraichage construit et mûri, ne vous lancez pas seul : des structures d’accompagnement à l’autocréation d’emploi (SAACE) proposent gratuitement (ou presque) un accompagnement, des conseils, un suivi voire une mise en situation de votre activité. Lors de la réunion du 08/07/2021, Géraldine Le Mire, chargée de projet chez Créa-Job, a présenté les possibilités d’accompagnement, y compris le système de couveuse d’entreprises.

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Trouver une terre pour s’installer

Trouver une terre pour s’installer

Contact avec des propriétaires de terres agricoles

Trouver une terre agricole à louer ou à acheter n’est pas chose simple. Comment se mettre en contact avec des propriétaires de terres ? Il n’existe pas réellement de plateforme rassemblant les annonces de terres agricoles à vendre ou à louer : tout se joue généralement par le bouche-à-oreille. Cependant, certains acteurs peuvent vous aider.

En région dinantaise, le Réseau RADiS met en contact propriétaires de terres et porteurs de projets à travers son outil « Des terres pour nos RADiS ». Les annonces des uns et des autres y sont partagées, ce qui permet cette mise en contact.

En Wallonie, Terre-en-Vue a également de nombreux contacts avec des propriétaires soucieux de voir leurs terres cultivées de manière agroécologique.

N’hésitez pas également à prendre contact avec les initiatives territoriales locales comme les Ceintures alimentaires et autres réseaux.

Quelles modalités de mise à disposition des terres ?

 

Acheter une terre permet d’avoir la garantie de son utilisation à long terme, mais c’est aussi un investissement important. La location est une solution qui concerne 2/3 des terres agricoles en Wallonie. Comment s’accorder avec un propriétaire pour un mode de location prenant en compte les besoins de l’un et de l’autre ?

Lors de la séance d’info du 08/07/2021, David Dupuis de Terre-en-Vue nous a expliqué les différents modes de mise à disposition des terres (bail à ferme, bail de carrière, bail emphytéotique, commodat, convention d’occupation précaire, concession, contrat de bail ou contrat de culture).

Evaluer les potentialités d’un site pour le maraichage

Vous avez l’opportunité de vous installer sur un terrain. Est-il bien adéquat pour une installation en maraichage ? Lors de la réunion du 08/07/2021, Laurent Dombret, conseiller technique chez Biowallonie, a donné de nombreux conseils permettant d’évaluer le potentiel d’un site pour le maraichage. Il est nécessaire de se pencher sur la situation de la parcelle et son microclimat, la qualité du sol, les possibilités d’irrigation, le potentiel de vente autour de la ferme…

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08/07/2021 – Séance info maraichage bio, un succès !

08/07/2021 – Séance info maraichage bio, un succès !

   

Jeudi 8 juillet 2021 se tenait notre première séance d’information sur l’installation en maraichage bio, à l’IFAPME de Dinant. Objectif : fournir une série d’informations utiles aux porteurs de projets pour favoriser leur installation, en région dinantaise ou ailleurs !

Une quinzaine de participants ont rejoint les orateurs en présentiel, tandis qu’une vingtaine suivaient en visioconférence en direct. Au cours de cette soirée, nous avons bénéficié de l’expertise de personnes-ressources (Terre-en-Vue, Biowallonie, Créa-Job) et bénéficié d’explications sur la formation à l’IFAPME de Dinant.

Les comptes-rendus sont disponibles ici.

Un grand merci à tous pour votre implication dans cet événement ! Nous reprogrammerons des séances complémentaires en août-septembre, sur les démarches administratives, la certification bio et la valorisation des produits du maraichage.


 

8/7 – Préparer son projet en maraichage bio (invitation)

8/7 – Préparer son projet en maraichage bio (invitation)

Envie de vous lancer dans le maraichage biologique ? Le Réseau RADiS organise des séances d’informations afin de faciliter les démarches des porteurs de projet. Bienvenue à tous, que vous souhaitiez vous installer en région dinantaise ou ailleurs en Wallonie !

 

Au programme de cette première séance, le 8 juillet 2021, « Préparer son projet en maraichage bio« .

Nous aborderons des questions importantes comme l’installation sur une terre. Les opportunités d’installation en région dinantaise seront présentées par Sylvie, du Réseau RADiS. Ensuite, David, de Terre-en-vue, donnera une mine d’infos sur les modalités de mise à disposition des terres : comment fonctionne le bail à ferme, quand s’applique-t-il, quelles autres solutions, comment établir une mise à disposition équilibrée entre les intérêts des propriétaires et ceux des locataires ? Enfin, Laurent, conseiller technique chez Biowallonie, donnera des pistes pour bien évaluer le potentiel d’un terrain (qualité de sol, possibilités d’irrigation, etc.).

La seconde partie sera consacrée à la formation et à l’encadrement. Bénédicte, de Biowallonie, présentera les formations en maraichage bio existantes, et Sébastien parlera plus précisément de la formation proposée par l’IFAPME à Dinant. Laurent expliquera les possibilités de conseil technique personnalisé par l’asbl Biowallonie, tandis que Géraldine, de Crea-Job, donnera toutes les informations sur l’encadrement possible pour la création de son activité entrepreneuriale, le suivi, le système de couveuse d’entreprise, etc.

 

Cette soirée aura lieu en présentiel à l’IFAPME de Dinant (Rue Fetis 61, 5500 Dinant), mais elle peut aussi être suivie en visioconférence, en direct. Pour des raisons d’organisation, il est indispensable de s’inscrire pour y assister, et de préciser le type de participation (présentiel / visioconférence) : sylvie.laspina@natpro.be. Bienvenue !

 

Télécharger l’invitation en PDF

 

 


 

Rencontre des porteurs de projet en maraichage

Rencontre des porteurs de projet en maraichage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au démarrage du Réseau RADiS, une seule maraichère bio, Florence, était active sur le territoire d’action (Anhée, Yvoir, Onhaye, Dinant, Hastière Houyet). Début de cette année, Alessandro et Jean nous ont rejoint en convertissant leurs cultures en bio. Vu les enjeux alimentaires locaux, il y a de la place pour l’installation de nouveaux maraichers bio ! Et justement, Tanguy et Rodrigue, propriétaires de terres agricoles sur la commune de Dinant, cherchent des porteurs de projets pour une installation chez eux…

Nous avons lancé un appel à futurs maraichers pour les rencontrer et créer du lien, entre eux, avec les citoyens participant aux réflexions sur le Réseau RADiS et avec les propriétaires de terres. Nous avons également, à travers un sondage, recueilli leurs besoins (voir ci-dessous). Une matinée riche en échanges et débordante d’enthousiasme face aux projets et aux défis du Réseau RADiS ! Merci à tous les participants !

Quelques photos de la rencontre


Analyse des besoins des porteurs de projets

13 porteurs de projets ont répondu au questionnaire.

Profil des répondants

La majorité des porteurs de projets (6) sont en cours de formation (IFAPME Dinant, CRABE), 2 cherchent une formation, 2 ont fini une formation et 3 ont réalisé des stages et du woofing, et ne comptent pas faire de formation complémentaire (principalement personnes en réorientation professionnelle souhaitant s’associer avec un maraicher).

3 porteurs de projet souhaitent s’installer seuls, tandis que 4 souhaitent démarrer ou rejoindre un collectif, et 6 sont ouverts à tout. Enfin, la plus grande majorité des répondants (10) n’ont pas de terre pour démarrer leur projet.

Principaux freins à l’installation des porteurs de projets

Quatre types de freins ont été identifiés : ceux liés à l’accès à la terre, les démarches administratives, les besoins techniques et les débouchés. Le paramètre le plus difficile selon les porteurs de projets est l’accès à la terre, suivi par les démarches administratives, les débouchés et enfin la connaissance technique. Note : sur le graphique : foncé = + difficile, clair = + facile.

Accès à la terre

Les porteurs de projets sont intéressés d’être mis en relation avec des propriétaires de terres (10) et de recevoir de l’information sur les modalités d’accès à la terre (bail à ferme, types de contrats possibles, etc.) (8). Ils souhaitent également recevoir des conseils pour évaluer la qualité d’un site d’installation (8). Une porteuse de projet souhaite également être informée des possibilités d’achats de terre sur le territoire.

Démarches administratives

Parmi les besoins en informations sur les démarches administratives, on compte : les démarches liées à l’AFSCA (10), aux permis nécessaires (9) et aux aides (9), celles liées au numéro de producteur (8) et à la certification bio (8), et enfin des informations sur l’élaboration d’un plan d’affaires (5), l’accès à une couveuse d’entreprise (5) ou sur la création d’entreprise (4).

Connaissances techniques

De nombreux porteurs de projet souhaitent recevoir des conseils techniques relatives à leurs cultures (8) et 4 répondants souhaitent recevoir de l’information sur les formations disponibles.

Débouché

Afin de mieux penser la transformation et la vente de leurs producteurs, les répondants souhaitent de l’informations sur la valorisation en B to C (circuit court) (10), en B to B (ex : collectivités, épiceries…) (9) et sur la transformation des productions (5).

Un porteur de projet a également souligné la nécessité de mieux connaitre le territoire et ses acteurs (maraichers bio et non bio, canaux de vente, population, lieux d’achats…). Un porteur de projet est également intéressé par des informations sur les GASAP et les CSA.

Prochaines étapes…

Une réunion sera programmée mi-juin pour discuter des valorisations possibles des produits bio dans le territoire du Réseau RADiS.

Des séances d’information destinées aux porteurs de projet en maraichage seront organisées en juin-septembre-octobre pour apporter un maximum de réponses aux questions des candidats maraichers.

 

Il est toujours possible de rejoindre le GT fruits et légumes bio en contactant Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be).


 

 

 

Invitation : réunion sur l’installation en maraichage bio et le débouché des cantines

Invitation : réunion sur l’installation en maraichage bio et le débouché des cantines

 

Le GT fruits et légumes bio se réunira en présentiel le dimanche 16 mai de 10h-12h à la Ferme de Waulx à Anseremme.

Saviez-vous qu’au lancement du projet, nous ne comptions qu’une maraichère bio sur les 6 communes du Réseau RADiS ? Depuis, deux maraichers nous ont rejoint en franchissant le cap de la conversion bio. Nous avons un beau défi à relever : fournir les cantines scolaires en transition vers le bio-local, notamment, dans un premier temps, en légumes frais et en soupes. Vu le nombre d’élèves concernés, il y a vraiment de la place pour l’installation de nouveaux collègues maraichers bio, et en plus, des opportunités d’accès à la terre sont présentes !

Ce dimanche, nous allons surtout creuser les besoins des porteurs de projets en maraichage. Comment pourrions-nous donner un coup de pouce à leur installation ? Quelles informations mettre à disposition ? Quelles collaborations entre producteurs et avec des citoyens ? Nous aurons l’occasion de nous rencontrer, d’échanger sur nos projets, et de visiter la ferme de Rodrigue qui peut accueillir des porteurs de projets.

Petit questionnaire préalable à destination des porteurs de projets ici.

Nous discuterons aussi du stockage et de la transformation des légumes. Quels outils mettre en place ? Où et comment ? Sous quelle forme ? etc.

 

En pratique :

  • La réunion est ouverte à tous, mais il est nécessaire de s’inscrire par mail chez Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be) pour le samedi 15/5 à midi.
  • Nous respecterons les mesures covid : 25 personnes maxi, réunion en extérieur (prévoir des vêtements adaptés), port du masque et distanciation.
  • Etant donné l’absence d’équipements sur place, nous demandons aux participants, dans la mesure du possible, d’apporter 1 ou 2 chaises (merci de préciser si c’est possible et combien lors de votre inscription, afin que nous nous assurions que chacun puisse s’asseoir).
  • RDV dès 9h50 à la Ferme de Waulx à Anseremme : Rue de Waulx (accès via la N95). Parking accessible dans la cour de la ferme.
  • Boissons (jus de pommes, bières, eau plate) offertes sur place.


 

Installation en maraichage bio en région dinantaise : quels besoins des porteurs de projets ?

Installation en maraichage bio en région dinantaise : quels besoins des porteurs de projets ?

 

Le Réseau RADiS a pour ambition de renforcer les filières alimentaires bio en région dinantaise (plus d’infos sur le projet). Nous avons constaté que la production de fruits et légumes bio du territoire couvre à peine quelques pourcents des besoins des consommateurs. Actuellement, 3 producteurs de légumes sont certifiés (ou en conversion) bio sur les 6 communes du Réseau RADiS. Or, la demande est présente, et deux écoles du territoire font la démarche de passer leur cantine en bio et local. Un beau défi à relever ensemble !

Nous souhaitons soutenir les installations d’activités en maraichage bio sur le territoire dinantais. Pour ce faire, nous invitons les porteurs de projets potentiels à prendre contact avec nous pour discuter de leur projet et identifier les besoins (terres, filières, encadrement…). Une réunion aura lieu le 16 mai pour rassembler les porteurs de projets au sein de notre groupe thématique « fruits et légumes bio » et identifier les besoins, les possibilités d’aides existantes et les outils manquants à mettre en place.

Merci de me contacter par mail (sylvie.laspina@natpro.be), tel ou sms (0487 34 60 78), je vous rappellerai pour discuter de votre projet. Sylvie La Spina, animatrice du Réseau RADiS.

N’hésitez pas à partager cet appel !

 

Quelles actions pour renforcer les filières fruits et légumes bio ? Recensement et priorisation

Quelles actions pour renforcer les filières fruits et légumes bio ? Recensement et priorisation

 

La première réunion du groupe thématique « Fruits et légumes bio » avait pour objectifs  :

  • de mieux comprendre la situation des filières fruits et légumes bio sur le territoire
  • d’identifier les actions à mettre en place pour les renforcer
  • de prioriser les actions à réfléchir collectivement

Voici ci-dessous les fruits de nos travaux.


Situation des filières fruits et légumes bio en région dinantaise

Un faible auto-approvisionnement

De manière générale, la production de fruits et légumes en Wallonie est bien inférieure à la consommation des citoyens. Le Collège des producteurs estiment l’auto-approvisionnement à seulement 17 %. En région dinantaise, cet auto-approvisionnement est estimé, de manière grossière en fonction des surfaces cultivées, à seulement 4 %.

Les producteurs bio

Parmi les producteurs de fruits et légumes sur le territoire, on compte :

La plupart des productions sont vendues en direct par les producteurs. Il n’y a pas de transformation recensée.

D’après les retours de quelques épiceries, la demande en fruits et légumes bio et locaux est loin d’être comblée. Par ailleurs, des cantines scolaires sont en transition vers un approvisionnement bio et local, et seront bientôt à la recherche de producteurs.


Quelles actions pour renforcer les filières fruits et légumes bio ?

Télécharger le fichier reprenant les tableaux ci-dessous.

Inventaires des actions

Un tableau a été réalisé sur base des idées d’actions récoltées auprès des participants au groupe thématique (travail préparatoire + ajouts pendant et suite à la réunion). Avis de 6 producteurs, de 2 lanceurs de projets, de 5 porteurs de projets, de 7 citoyens et de 3 structures locales (accompagnement).

Priorisation des actions


Et maintenant…

Les prochaines réunions de groupe thématique auront pour objectif de se pencher sur les actions prioritaires, les unes après les autres.

Prochaine réunion prévue environ la semaine du 8 mars, à confirmer.

Opérationnaliser l’action 1 : Réseau d’entraide entre producteurs

Un outil va être proposé à l’ensemble des producteurs bio du Réseau RADiS afin de les rassembler au sein d’un réseau d’entraide.

Enjeux & questions à discuter à la prochaine réunion : 

  • Susciter l’intérêt des producteurs afin qu’il s’approprient l’outil : comment leur présenter ? par qui ?
  • Définir la forme de l’outil : discussion WhatsApp, groupe facebook, autre ?
  • Intégrer les citoyens pour en faire un groupe mixte ?
  • Prévoir un outil spécifique séparé pour les projets d’installation en maraichage ?

Préparer l’action 2 : Favoriser l’installation de maraichers

Un état des lieux serait intéressant : quelle offre en formations en maraichage disponible ? Quelle fréquentation ? Quelles suites pour les porteurs de projets ? Du coté des structures d’aide à la création d’activité (Créa-Job, autres ?), quelles observations de terrain ? Manque-t-on de possibilités de couveuses d’entreprises ? Etc. A partir de cet état des lieux, il sera intéressant de définir ensemble des pistes d’actions ciblées.

Nous tenterons de rassembler des éléments pour la prochaine réunion. 


 

 

25/01/2021 – Première réunion du groupe thématique « Fruits et légumes bio – Maraichage et arboriculture fruitière »

25/01/2021 – Première réunion du groupe thématique « Fruits et légumes bio – Maraichage et arboriculture fruitière »

Envie de développer l’autonomie alimentaire de la région Dinantaise

en fruits et légumes bio ?

Rejoignez la première réunion de notre groupe thématique dans le cadre du Réseau RADiS !

Quand ? Lundi 25 janvier 2021 de 19h30-21h30

Qui ? Toute personne motivée par le sujet et prête à s’y investir (développer les idées d’actions, mettre en place des actions…)

Comment ? Une visioconférence par skype (en attendant de pouvoir se réunir en salle ou en ferme !)

Inscription nécessaire auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be) en précisant votre identifiant Skype (mail).

Vous n’avez pas Skype ? Téléchargez ce logiciel gratuit ici. Prévenez-moi en cas de souci.

Objectifs de cette première réunion

Présenter le contexte et les enjeux, rassembler les idées d’actions à mener ensemble dans le cadre du Réseau RADiS et les prioriser (planning).

Les réunion suivantes permettront de creuser les idées qui auront été choisies lors de cette première réunion.

Pour toute question, n’hésitez pas à me contacter !

Au plaisir de vous accueillir à cette activité et d’agir ensemble pour une alimentation bio et solidaire sur notre territoire.

Sylvie, animatrice du projet

 

Les groupes thématiques démarrent en janvier et février !

Les groupes thématiques démarrent en janvier et février !

Suite à l’appel lancé en décembre par le Réseau RADiS, nous voici nombreux à avoir fait germer plein de bonnes idées pour développer ensemble une alimentation bio et solidaire dans la région dinantaise.

En janvier et février, nous lancerons les groupes thématiques pour mettre en commun toutes nos réflexions et définir ce que nous allons creuser et concrétiser ensemble.

Les groupes thématiques sont ouverts à tous, et plus nous en serons, plus les discussions seront riches, et plus les actions seront fortes.

Vous n’êtes pas encore inscrit ? Cliquez ici pour être redirigé vers la page qui concerne les groupes thématiques.

Vous avez vu l’appel trop tard ? Il n’y a pas de retard pour y participer et nous aider ! Régulièrement, nous ferons des réunions (en visioconférence ou en présentiel selon la situation sanitaire) auxquelles vous êtes invité à nous rejoindre !

Le Réseau RADiS, c’est vous ! Bienvenue !