Coups de pouce solidaires chez nos maraichers

Coups de pouce solidaires chez nos maraichers

Fin d’été et début d’automne, le Réseau RADiS a accueilli deux groupes de volontaires pour prêter mains fortes à nos maraichers. C’est surtout la rencontre et la convivialité qui ont été mis en avant lors de ces journées.

Malgré une météo exécrable, 3 jeunes afghans de l’AMO Passages et leurs accompagnateurs ont préparé les terrains afin que Philippe, de AMARANTES.BIO, puisse rebuter les poireaux d’hiver et mettre ses premiers plants dans la nouvelle serre.

Place ensuite à Housing First Namur et à notre équipe d’épluchage qui ont ramassé et trié la belle récolte de diverses courges (potirons, potimarrons, butternut, buttercup, courges spaghetti…) des Jardins du Frech-Try. Cela méritait bien une visite du maraichage.

Merci à Philippe, Jean et Julien d’avoir accueilli ces groupes. La sensibilisation à l’alimentation bio pour des publics fragilisés reste une priorité du Réseau RADiS. Le travail de la terre est un précieux outil d’insertion sociale. Se consacrer à un projet utile aide les personnes à retrouver confiance en elles et à rompre l’isolement social. Cultivons ensemble la solidarité !

[Maraichage] Le rêve d’Anne : Le potager des liens

[Maraichage] Le rêve d’Anne : Le potager des liens

Le Réseau Alimentaire Dinant Solidaire (RADiS), initiative portée par Nature & Progrès et la Fondation Cyrys, souhaite favoriser la transition de la région dinantaise vers une alimentation bio et locale. Pour remédier au manque de production de légumes sur le territoire, les animatrices du Réseau on mis en place une démarche pro-active pour soutenir les installations. Découvrez le projet d’Anne, citoyenne du territoire, inspiré du Potager de la Hulle à Profondeville, qui combine maraichage et solidarité. On a envie d’y croire ! Et vous ?

 

Le Potager des liens

En ces temps difficiles, où le climat nous interpelle par ses extrêmes, où la guerre fait rage en Ukraine, où la crise économique touche autant les ménages que les petits entrepreneurs et artisans, où nous nous remettons à peine d’une pandémie qui en appellera sans doute d’autres… Nous avons besoin d’imaginer et de construire ensemble un avenir différent, et de reprendre le contrôle sur cet avenir. Seuls, nous nous sentons parfois démunis. Ensemble, nous pouvons échanger, partager, construire, agir ! C’est en partant de ce constat et de l’envie d’aller de l’avant qu’Anne a imaginé un projet : le Potager des Liens.

Créer du lien, c’est l’axe central de son rêve. Créer un embryon de tiers-lieu dans lequel s’incarne la volonté d’une communauté de citoyens d’aller vers un monde meilleur. Le lieu ? Une terre idéalement gérée par un pouvoir ou un opérateur public et mise à disposition du projet. Il est plus que symboliquement important que cette terre soit commune pour sortir de la responsabilité individuelle. Une parcelle d’un demi à un hectare permettant de tisser des liens avec les autres et avec la terre, de façonner ensemble un écosystème riche de biodiversité et de partage. Un projet tourné vers l’autonomie alimentaire locale, base d’un futur plus résilient. Un projet qui nous réapprendrait à redevenir terrien, pilier d’un demain plus heureux. Anne, emmène-nous dans ton rêve !

Venez, venez, entrez dans le potager ! Attention, c’est fort, c’est un concentré de magie de la vie terrestre. Vous les voyez ces légumes ? Des petits, des gros, des qui rampent, des qui grimpent, des verts, des mauves, des rouges,… Et ici, juste à côté, une mare, apaisante pour le cœur et l’esprit, animée par les balais des libellules, le coassement des grenouilles et les cancanements joyeux des canards coureurs indiens. Des haies mélangeant les essences indigènes, servant d’abri et de garde-manger aux insectes, oiseaux et petits mammifères. On entend déjà d’ici les pépiements, gazouillis et stridulations de ses habitants ! Dans le verger hautes-tiges, des fleurs bourdonnantes d’abeilles au printemps, un bar convivial proposant tisanes, jus de fruits et de légumes en été, et des fruits en automne, récoltés par les habitants du quartier qui partageront ensuite un atelier sur la conservation. Et dans le jardin des simples, un assortiment de plantes médicinales, aromatiques et sauvages, véritable vitrine de la biodiversité et de l’usage potentiel des plantes dans la vie de tous les jours. Un endroit dédié à la nature, où l’on se sent bien.

Anne aimerait continuer ses activités dans le maraichage. Mais pas n’importe comment. La priorité, c’est le respect de la terre, en favorisant un travail superficiel et en nourrissant le sol. Les pesticides sont bannis, et ce, sans grand regret vu leur inutilité dans un écosystème diversifié, riche d’auxiliaires naturels tels que les coccinelles, les petites guêpes, les carabes, les mésanges, les hérissons, etc. Les cultures seraient destinées à alimenter les cantines scolaires via les potages développés par le Réseau RADiS, mais aussi à la confection de paniers à destination du voisinage. Maraichère… mais pas seule ! Le Potager des Liens se veut être un endroit de partage accueillant des stagiaires en formation, des personnes en réinsertion socio-professionnelle, des citoyens volontaires… Idéalement, deux maraichers et un travailleur social seraient dédiés à la gestion du lieu et aux cultures.

Les ateliers du savoir-faire proposeraient des échanges favorisant l’autonomie de chacun : faire ses conserves et ses tisanes, cultiver son potager, connaitre et utiliser les plantes sauvages, accueillir et préserver la biodiversité… Des savoirs que l’on n’apprend (malheureusement !) plus à l’école et qui sont les clés de la résilience.

Quand on imagine le projet d’Anne, on se sent… Admiratif, revigoré, enthousiaste, serein pour l’avenir ! Oui, ce rêve, il faut le réaliser. Quels sont donc les ingrédients manquants ? D’abord, le lieu. Outre la rencontre des pouvoirs publics locaux de la région dinantaise, un projet de cartographie au service de la transition alimentaire, initié par le Bureau Economique Provincial (BEP) en collaboration avec Terre-en-Vue, pourrait apporter des solutions. Ensuite, le financement. Un tel projet nécessite beaucoup de temps et d’énergie pour être pensé et créé de manière participative avec les citoyens, structures sociales et autres acteurs du territoire. L’aménagement du site devrait également être soutenu, par des aides publiques ou privées. Un dossier a été introduit au futur GAL Haute-Meuse pour inclure le projet dans ses activités. Nous croisons les doigts !

(Illustrations empruntées à Renai Cense)

 

Le potager de la Hulle à Profondeville, source d’inspiration

Le CPAS de Profondeville a mis en place le Potager de la Hulle en 2006. A cette époque, c’est la confection de paniers de légumes à destination des citoyens qui était visée, avec une réduction de prix pour les bénéficiaires du revenu d’intégration sociale. Devant le faible succès de l’initiative malgré des tarifs dérisoires, les activités ont été ré-orientées en 2014 vers un autre objectif : fournir les cantines scolaires communales. Le terrain cultivé (20 ares), un verger et une parcelle où sont élevés des animaux, sont mis à disposition par la commune.

Aujourd’hui, le Potager de la Hulle dispose d’un agrément en économie sociale. Il est intégré au service d’insertion socio-professionnelle du CPAS et poursuit trois objectifs : la culture de légumes à destination des écoles, l’éducation grâce à des ateliers didactiques (notamment pour les élèves) et la réinsertion grâce à l’emploi, en continu, d’un ou de deux ouvriers sous statut Article 60. L’équipe du Potager de la Hulle est constituée d’un maraicher-éducateur et d’un maraicher-animateur.

Les 85.000 euros annuels nécessaires (dont 80.000 euros de salaires et 5.000 euros de matériel) sont financés par le CPAS en prenant en compte la plus-value de la fourniture des légumes. Ces derniers vont en priorité aux quatre écoles communales et alimentent les colis alimentaires du CPAS et de Saint Vincent de Paul. Cette fourniture n’est pas chiffrée, les légumes n’étant pas vendus pour réduire la charge administrative. Le CPAS répond aussi régulièrement à des appels à projets.

 

Des initiatives à soutenir !

Concilier maraichage et lien social, c’est un idéal que Nature & Progrès et la Fondation Cyrys souhaitent défendre et développer en région dinantaise. Les besoins sont présents ! A peine quelques pourcents des besoins en légumes du territoire sont couverts par les producteurs locaux. Par ailleurs, la fourniture en potage des écoles par le Réseau RADiS prend son envol, avec une multiplication par cinq des volumes à produire dès le mois de septembre prochain, et donc, cinq fois plus de légumes bio locaux nécessaires pour les préparer. Un magnifique défi pour notre Réseau, et une opportunité pour le développement du maraichage ! Dans le cadre du Réseau RADiS, Sandra, notre chargée de mission « alimentation solidaire », engage une démarche auprès des communes pour leur présenter le modèle du maraichage d’insertion et proposer un accompagnement à la mise en œuvre. Sylvie, notre chargée de mission « maraichage », se tient aussi à disposition pour une aide aux aspects « production ».


 

Le Jardin d’Essence propose une parcelle pour maraichage bio à Dréhance

Le Jardin d’Essence propose une parcelle pour maraichage bio à Dréhance

Le Jardin d’Essence est une micro-ferme pédagogique de 2,5 ha située à Dréhance, sur les hauteurs de Dinant.

Nous avons racheté en 2021 une grande prairie, avec une partie boisée, et un verger. Notre projet est de tendre vers l’auto-suffisance alimentaire pour notre famille, et de créer un lieu riche en biodiversité, où chacun peut venir apprendre et s’inspirer des techniques de permaculture pour la transition écologique et solidaire. Nous avons planté des petits fruits, préparé quelques planches de culture et installé un troupeau de moutons roux ardennais en 2022. En 2023, nous allons construire (creuser) un réseau de drains et de mares pour mieux gérer la rétention d’eau sur le terrain, construire une grande bergerie, re-semer les prairies pour augmenter la diversité de nourriture pour les animaux, et semer des zones de nature libre fleurie autour du terrain. Trois ruches vont venir s’installer à la fin du printemps et nous allons finir de monter la serre de 24m² afin de pouvoir faire les semis à l’abri. A l’automne, nous allons planter des arbres dans les prairies et des haies fourragères pour gérer le vent sur le terrain et nourrir les animaux. Virginie, qui a créé le Jardin d’Essence, est herboriste. Le Jardin d’Essence a donc actuellement sa production commerciale principalement orientée vers les plantes aromatiques, pour les tisanes et les teintures. La procédure de certification Bio est en cours pour l’ensemble du terrain. Nous travaillons avec l’asbl « Les artisans du futur » pour transmettre nos compétences artisanales à des jeunes de 16 à 21 ans. Nous organisons régulièrement des formations, ateliers et chantiers participatifs sur la ferme.

Nous souhaitons accueillir un(e) maraicher(ère) sur le terrain avec nous, pour produire des légumes bio, mais aussi et surtout, pour produire et commercialiser des graines adaptées à notre terroir et notre climat. Nous disposons déjà d’une collection de graines bio, qui seront mises à disposition du (de la) maraicher(ère), comme point de départ. Il y a déjà des planches de culture qui sont cultivables dès le printemps, et nous devrons réfléchir ensemble aux emplacements pour implanter d’autres planches de culture. Le terrain est en zone agricole, donc il n’est pas possible d’y construire une habitation, mais il serait possible de placer un habitat léger sur la ferme (à confirmer avec la commune).

Nous sommes à votre disposition pour de plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter par email: lejardindessence@gmail.com


 

Publication : Maraicher bio en région dinantaise, actions de soutien du Réseau RADiS

Publication : Maraicher bio en région dinantaise, actions de soutien du Réseau RADiS

Soutenir la production légumière biologique en région dinantaise est une des priorités du Réseau RADiS. Grâce aux réflexions collectives du GT maraichage constitué de citoyens et de producteurs, des actions ont été imaginées et, pour la plupart, mises en place afin de favoriser les installations de porteurs de projet et de pérenniser les activités de maraichage. Elles sont résumées dans cette brochure.

DINANT : Recherche maraicher.e pour association

DINANT : Recherche maraicher.e pour association

Je suis en cours d’installation comme maraîcher bio sur petite surface (1Ha / 60 a. nets cultivables) à Lisogne (Dinant). Le terrain est entièrement bordé d’un mur d’enceinte, orienté de façon idéale plein sud et particulièrement bucolique 🙂

Mon objectif est de produire un maximum de légumes diversifiés, pour une distribution en circuit court de préférence en vente directe aux particuliers selon le modèle « CSA ».

Cette activité se développe dans le cadre du réseau Radis, ceinture alimentaire Dinantaise (www.reseau-radis.be).

A ce stade, la moitié de la superficie est en cours de culture ou en cours de préparation pour la saison prochaine. Trois serres-tunnels de 6,5 m x 26 m. sont installées, ainsi qu’un forage et une infrastructure complète d’irrigation.

En vue d’accroître la production en 2023, je cherche à m’associer avec un.e maraîcher.ère. Un mi-temps (flexible) pourrait peut-être suffire pour gérer l’hectare complet en tandem.

Passionné.e par le maraîchage ? Motivé.e par l’urgence de la relocalisation alimentaire ? Travailler en binôme te convient ? Intéressé.e par ce projet en région dinantaise ? Alors n’hésite pas à me contacter !

Plus d’info sur le projet www.amarantes.bio

Philippe
info@amarantes.bio

Contact Gilbert Philippe – 0492/94 92 71 – info@amarantes.bio


 

Terres dinantaises cherchent maraichers bio

Terres dinantaises cherchent maraichers bio

Le Réseau RADiS, Réseau alimentaire Dinant solidaire, souhaite soutenir et développer la transition de la région dinantaise vers une alimentation bio et locale, respectueuse des Hommes et de la Terre, en favorisant la solidarité et l’implication de tous. Etant donné le faible nombre de maraichers bio sur le territoire, et la faible autoproduction de légumes de manière générale, le Réseau souhaite favoriser les installations de maraichers via différentes actions.

 

Le principal frein rencontré par les porteurs de projet en maraichage bio semble être l’accès à la terre. Heureusement, plusieurs propriétaires de terres de la région dinantaise souhaitent accueillir des maraichers chez eux. Le Réseau RADiS met en contact les futurs maraichers avec ces propriétaires via la page « Des Terres pour nos RADiS ». En ce début du mois d’avril 2022, des parcelles sont disponibles à Anseremme, Lisogne, Anhée, Yvoir et Dinant.

 

 

 

En mai 2021, un événement de réseautage a permis la rencontre de porteurs de projets et de propriétaires. A cette occasion, Philippe et Tanguy se sont rencontrés. Philippe est un jeune maraicher en formation suite à une reconversion professionnelle. Tanguy, animé par des valeurs de transition écologique et sociétale, lui met à disposition son terrain, ancienne prairie pâturée par des moutons. Découvrez cette belle collaboration et le nouveau projet « Amarantes.b!o » dans ce reportage de MaTélé.

Futur maraicher intéressé par une installation en région dinantaise ?


 

Soutenir les (futurs) maraichers bio en région dinantaise : des actions !

Soutenir les (futurs) maraichers bio en région dinantaise : des actions !

Mercredi 9 février 2022, un groupe d’une douzaine de citoyens, maraichers, porteurs de projet en maraichage et structures locales s’est réuni en visio pour rassembler les pistes de solutions pour soutenir les (futurs) maraichers bio en région dinantaise. Les réflexions collectives ont pour atout la richesse des idées échangées, ce qui nous amène à une grande diversité de solutions, certaines étant déjà actives au sein du Réseau RADiS, d’autres pouvant être développées à court ou moyen terme. Il y a aussi des actions accessibles aux citoyens ou au producteurs plus directement, et certaines reposent aussi sur d’autres acteurs locaux comme des structures d’appui. Voici les fruits de notre brainstorming !

1.    Des actions favorisant l’installation

Le premier frein mis en avant par les porteurs de projet en maraichage est l’accès à un terrain pour pratiquer leur activité. Certains cherchent une terre à acheter, mais rencontrent différents soucis : peu de terres sont mises en vente, il est difficile d’être au courant des possibilités (pas de publicité, bouche à oreille), et le prix est décourageant. En effet, l’Observatoire du foncier agricole[i] mis en place par la Région wallonne permet de suivre ces prix, en hausse ces dernières années. Pour l’arrondissement de Dinant, le rapport mentionne 167 ventes notifiées par les notaires en 2019 pour une superficie totale de 502 hectares à un prix moyen de 28.334 euros par hectare. Ce montant d’investissement est généralement difficile à amortir par l’activité en maraichage en raison de la faible rentabilité de ce secteur. En revanche, les possibilités de location sont plus nombreuses et différentes modalités permettent un accès sur le long terme.

Accès à la terre : Des Terres pour nos RADiS

En janvier 2021, le Réseau RADiS a mis en place l’outil « Des Terres pour nos RADiS » afin de mettre en contact les propriétaires de terres désireux de les mettre à disposition avec les porteurs de projet agricole. Une page du site internet est dédiée à cet outil, et rassemble les petites annonces des uns et des autres. Elles sont également partagées sur la page facebook du Réseau, et la plupart du temps diffusées vers les organismes de formation en maraichage bio à l’attention de leurs apprenants. Enfin, l’animatrice du Réseau RADiS met en lien plus directement les potentiels partenaires lorsque des opportunités de collaboration se présentent.

Cet outil est donc d’ores et déjà disponible. N’hésitez pas à vous en servir ou à nous faire part de vos suggestions d’amélioration.

Accès à la terre : soutien de Terre-en-Vue

La location d’une terre agricole n’est pas facile à mettre en place. Le bail à ferme, encadrant la location des terres agricoles, est évité (à raison) par les propriétaires étant donné la rigidité de ce mode de mise à disposition[ii]. Cependant, d’autres solutions existent comme le commodat, etc[iii]. Terre-en-Vue est une structure de soutien à l’accès à la terre spécialisée dans ce domaine. Ils se proposent notamment de conseiller les propriétaires de terres et les porteurs de projet pour trouver ensemble la solution la plus adaptée à chaque situation. N’hésitez donc pas à prendre contact avec eux[iv].

Les SAACE et le système de couveuse d’entreprise

La création d’une activité peut bénéficier du soutien des SAACE (structures d’accompagnement à l’auto-création d’emploi)[v]. Ces dernières proposent un accompagnement individuel aux demandeurs d’emploi qui souhaitent s’installer comme indépendants, créer leur entreprise ou encore reprendre une activité existante. Dans le cadre du Réseau RADiS, Créa-Job est venu présenter ses activités[vi].

Sous certaines conditions, les porteurs de projet peuvent bénéficier d’un système de couveuse d’entreprise. Il permet aux candidats entrepreneurs de vérifier en grandeur réelle la viabilité de leur activité dans ses dimensions humaines et économiques sans prendre de risque social, financier ou familial. La couveuse offre un statut de stagiaire en formation. L’entrepreneur continue à bénéficier des allocations sociales et peut toucher une aide financière. Durant son passage dans la couveuse, l’entrepreneur bénéficie d’un accompagnement, de formations, d’un appui logistique, fiscal et comptable.

N’hésitez donc pas à faire appel aux SAACE pour un accompagnement de la création de votre activité.

Des espaces-test… mobiles ?

Dans certaines régions, des espaces-tests sont mis à disposition de candidats en maraichage. Ces parcelles hébergent pour une durée déterminée un producteur débutant pour lui permettre de développer une activité[vii].  Un tel lieu n’existe pas (encore) dans le territoire du Réseau RADiS. Cependant, des propriétaires de terres désireux d’accueillir des maraichers sont prêts à se lancer dans l’aventure. Et pourquoi pas avec un espace-test mobile ?

Afin d’éviter que le futur producteur ait, au bout de sa période d’ « essai » à quitter le lieu, on pourrait imaginer lui permettre d’y rester et mobiliser d’autres parcelles pour les candidats suivants. Ce système présenterait l’avantage d’éviter au producteur de tout recommencer ailleurs : partir d’un terrain « nu », inconnu (alors que le producteur commençait à « maitriser » son terrain d’essai » et devoir redévelopper toute sa clientèle dans un autre lieu.

Ce système, compatible avec le système de couveuse, est en réflexion au sein du Réseau RADiS. Nous attendons cependant de recevoir l’intérêt de porteurs de projets pour nous lancer dans une concrétisation. Avis aux amateurs !

2.    Des actions liées à la main d’œuvre

Le maraichage diversifié sur petites surfaces demande en général énormément de main d’œuvre, car les travaux manuels de préparation de sol, de semis, de plantation, de désherbage, de récolte… sont importants. Dans sa thèse, Antoinette Dumont[viii] a pu estimer la quantité de travail à 2.000-3.000 heures par an pour le maraichage diversifié sur petite surface (<2,5 ha), ce qui correspond en moyenne sur l’année à 50 heures par semaine. Ces travaux sont en général assez physiques et consommateurs de temps. Différentes actions permettraient de soulager les maraichers lors de « coups de feu » ou de manière plus régulière.

Des coups de mains ponctuels entre maraichers

Les maraichers peuvent s’entraider ponctuellement lors de travaux ponctuels. C’est déjà le cas dans le cadre du Réseau RADiS entre Jean et Alessandro, qui content bien poursuivre cette dynamique. Il faut cependant prendre en compte que ces coups de pouces resteront ponctuels et que généralement, lors des périodes de gros travaux, tout le monde est sur le pont.

Le groupe « Coup de pouce » du Réseau RADiS

En 2021, le Réseau RADiS a mis en place le groupe « Coup de pouce » constitué de volontaires prêts à venir aider ponctuellement, par exemple des maraichers. Des chantiers peuvent donc être organisés pour donner un coup de mains lors de plantations, de récoltes ou pour des séances ponctuelles de désherbage par exemple. Actuellement, les animatrices du Réseau tiennent à jour la liste des membres et préviennent ces derniers lorsqu’une occasion d’aider se présente. Si, lors des premiers coups de pouce, les bénévoles se sont rendus d’eux-mêmes en ferme, le besoin d’un meilleur encadrement se fait ressentir afin de mieux guider les bénévoles. Ce besoin est aussi relayé par les acteurs organisant des chantiers de glanage. Un travail sera donc réalisé pour perfectionner le fonctionnement du groupe « Coup de pouce », qui est cependant déjà actif et mobilisable.

Un futur groupement d’employeurs au sein du Réseau RADiS ?

Un objectif pourrait être, à terme, de mutualiser la main d’œuvre entre producteurs (maraichers ou plus large) grâce à un groupement d’employeurs. Ce dispositif permet d’engager un ou plusieurs travailleurs qui pourront aller, en fonction des besoins, travailler dans l’une ou l’autre entreprise, et ainsi être occupées à mi-temps voire à temps plein.

Cette possibilité sera étudiée à moyen terme en fonction des besoins des producteurs.

3.    Fédérer les maraichers et donner accès à des conseils et informations

Les participants à nos réflexions collectives sont unanimes : il est indispensable de fédérer les maraichers afin de faciliter leur interconnaissance et leurs échanges. C’est en effet entre pairs qu’ils pourront échanger conseils et services, ce qui est un point important pour conforter les installations de porteurs de projets. La première année de travail du Réseau RADiS a déjà pu démontrer les bénéfices de ce réseautage.

Favoriser la rencontre et l’interconnaissance des maraichers : visites et réunions

En vue de fédérer les (futurs) maraichers bio du territoire, des visites et réunions sont organisées sous l’impulsion de l’animatrice du Réseau. En visitant les parcelles des uns et des autres, débutants ou plus expérimentés, de nombreux échanges ont lieu. Des réunions plus thématiques peuvent permettre de s’intéresser à des points plus précis, comme la planification des cultures pour l’année suivante, l’organisation d’achats groupés, ou simplement échanger des conseils par exemple pour la préparation de la terre au maraichage. Les réunions sont organisées avec modération et préparées le mieux possibles pour en optimiser l’efficacité.

Un groupe What’sApp pour communiquer entre (futurs) maraichers

Un groupe What’sApp est déjà actif pour favoriser les échanges entre maraichers du Réseau. Il suffit de demander à la rejoindre. Un avantage est de pouvoir s’échanger tant des photos des travaux et cultures que des humeurs ou des questions pratiques.

Le groupe facebook « maraicherensemble.be »

Plus largement, il existe un groupe facebook « Maraicherensemble.be » rassemblant de très nombreux maraichers et jardiniers en Wallonie. Ce groupe est très actif et permet les échanges d’infos et de conseils entre les producteurs. Une bonne source d’infos et de conseils !

Obtenir du conseil technique chez Biowallonie

Des conseils techniques peuvent également être demandés auprès de Biowallonie[ix], une asbl active dans l’accompagnement des producteurs bio. Ces conseils sont gratuits. De nombreuses informations sont aussi disponibles sur leur site internet.

Les séances info maraichage du Réseau RADiS, une mine d’infos accessibles

En 2021, devant les besoins exprimés par les futurs maraichers d’informations précises, le Réseau RADiS a organisé trois séances d’informations sur l’installation en maraichage biologique. Tous les comptes-rendus sont disponibles sur une page spécialement dédiée du site internet. On y retrouve les présentations, les vidéos des conférences et des références (sites web, brochures, etc.). Ces informations sont donc disponibles pour tous, et de nouvelles séances peuvent être organisées en fonction des besoins (en faire part à l’animatrice du Réseau).

4.    Obtenir un soutien financier

Se lancer en maraichage n’est pas facile. Même si par rapport aux autres types de fermes, l’investissement de départ est moins important (moins de terres, moins de bâtiments…), il est tout de même nécessaire dès le démarrage de l’activité d’investir dans les équipements nécessaires : serres, système d’irrigation, éventuellement quelques machines, semences, plants… Pour un jeune (ou moins jeune) qui veut se lancer, cet investissement plusieurs mois d’avoir les premiers revenus de la vente des légumes est un obstacle. Plusieurs solutions ont été identifiées pour réduire de manière générale les coûts ou pour faciliter leur paiement.

Des microcrédits bientôt mis en place à la Fondation Cyrys

La Fondation Cyrys, fondation d’utilité publique, est en train de monter, avec l’aide de Crédal, un système permettant l’octroi, à certaines conditions devant encore être précisées, de microcrédits. Ces prêts pourraient faciliter les premières années du maraichage, lorsque la rentabilité n’est pas encore suffisante.

La diffusion de crowdfunding

La Réseau RADiS et tout citoyen volontaire peut soutenir un producteur dans la diffusion d’une demande de crowdfunding. Les appels à financements citoyens participatifs, hébergés sur différentes plateformes (CILO, Miimosa…) ont le vent en poupe, et force est de constater que ça marche : la majorité des projets soumis sont financés par ce moyen, avec généralement des contreparties de la part du producteur. Une clé de succès de ces crowdfunding est la bonne diffusion afin qu’un maximum de citoyens puissent y contribuer.

Tout producteur bio situé sur le territoire du Réseau RADiS peut informer l’animatrice de son initiative afin d’en assurer le relais.

Des achats groupés d’outils

A la manière des CUMAs en France (coopérative d’utilisation de matériel agricole), le Réseau RADiS peut encourager l’achat mutualisé de matériel, partagé entre les producteurs du Réseau. C’est une solution simple permettant d’éviter les achats individuels pour certains types de matériels. Evidemment, ce système s’applique moins efficacement pour des outils d’usage quotidien.

Cette possibilité est envisagée sur le moyen terme, lorsque suffisamment de producteurs en maraichage bio seront présents sur le territoire et pourront partager leurs besoins.

Des achats groupés de semences et plants

Solutions déjà proposée par les maraichers bio du Réseau, l’achat groupé de semences et de plants pourrait être avantageuse. Ce système permettrait de bénéficier de réductions de prix, mais aussi, il pourrait ouvrir les portes de fournisseurs se limitant à de gros volumes. Ces achats mutualisés doivent être prévus entre producteurs suffisamment tôt, idéalement en fin d’automne/début d’hiver.

Le partage de matériel et d’infrastructures

Certains maraichers sont prêts à partager du matériel ou des infrastructures. Par exemple, une serre chauffée au printemps permettant de faire les semis, si elle n’est pas utilisée à 100 %, peut accueillir les semis de collègues.

Fournir un job

La rencontre de plusieurs porteurs de projet en maraichage a mis en évidence la crainte de « se lancer dans le vide », comme maraicher indépendant à titre principal, sans assurance de pouvoir dégager un revenu suffisant, au moins les premières années, de son activité. Cette inquiétude est tout à fait compréhensible, et pourrait peut-être être surmontée en démarrant l’activité de maraichage à temps partiel, avec un statut d’indépendant complémentaire. Le revenu principal provient alors d’un job à temps partiel. Cette solution permet de lancer son activité de maraichage plus sereinement, et de développer peu à peu ses investissements, ses volumes de production et sa clientèle.

Si chaque porteur de projet en maraichage peut trouver par lui-même ce job à temps partiel, le Réseau RADiS pourrait aussi être, à terme, pourvoyeur de postes, grâce à ses activités liées à la transformation, à la vente ou à la logistique. Une solution envisagée sur le moyen à long terme.

5.    Renforcer la valorisation des légumes bio des producteurs

Pour les maraichers, valoriser leur production à un prix juste est un défi. D’abord, il faut développer une clientèle en équilibre avec son niveau de production (quantités), sa gamme (diversité), ses fluctuations (vacances >< surplus estivaux…). Ensuite, il faut pouvoir vendre ses légumes à un prix permettant un revenu décent. Plusieurs solutions sont proposées dans le cadre du Réseau RADiS.

Favoriser les achats-reventes entre maraichers bio du Réseau

Une première solution est d’envisager un partenariat entre producteurs pour des achats-reventes. Ce système permet à chacun d’acheter et revendre des légumes des collègues, ce qui est utile dans différentes situations : pour élargir la gamme de légumes proposés sans devoir démultiplier ses cultures, pour garantir une disponibilité de certains légumes toute l’année (combler les trous de production), et pour pouvoir proposer des légumes d’autres types que ceux que l’on vend. Dans ce dernier cas, nous différencions les légumes « de plein champ » cultivés de manière très motorisée et avec un faible coût de production (pommes de terre, oignons, carottes, poireaux…) des légumes nécessitant une culture plus suivie et précise (tomates, aubergines, petits salades, aromates…). Ces deux modes de production très différents sont complémentaires, et chacun profitera de la présence de l’autre pour se concentrer sur les types de légumes qui lui conviennent le mieux (selon la mécanisation… et selon la plus-value).

Ces achats-revente sont à l’initiative des producteurs du Réseau.

Faire connaître les maraichers bio

Afin de développer sa clientèle, il est nécessaire de communiquer vers les citoyens. Le Réseau RADiS propose déjà une page de son site internet dédiée aux producteurs bio locaux en vente directe sur le territoire. Cet outil sera complété par une brochure papier, diffusée sur le territoire. Par ailleurs, un GT sensibilisation « Les Radicelles » va se concentrer sur la sensibilisation des citoyens aux produits bio locaux, en faisant connaitre les producteurs.

Tout producteur bio du territoire qui en ressent le besoin peut communiquer à Sylvie des informations à diffuser, par exemple via des posts facebook.

Transformer les surplus, sauvetages de récoltes

Certaines cultures ne sont parfois pas valorisées à leur juste valeur. Certaines périodes d’abondance, notamment en été, provoquent à la fois un manque de main d’œuvre pour la récolte, mais aussi un manque de clients partis en vacances. Les marchés de terroir tentent néanmoins de combler ce vide en attirant des touristes souhaitant tester des produits locaux. Par ailleurs, certains légumes « moches », hors-calibres ou difformes, mais toujours de très bonne qualité, sont difficiles à vendre.

Le Réseau RADiS tente, grâce notamment à la transformation des légumes en cours de développement (potages-collation pour les écoles par exemple), de remédier à ces risques de gaspillage et de perte de valeur.

Renforcer les débouchés des maraichers bio

Enfin, le Réseau RADiS entame en 2022 une vaste étude des débouchés potentiels et mobilisables pour les légumes bio du territoire. Elle permettra d’identifier les canaux de vente en BtoC correspondant aux souhaits des citoyens (pour la vente directe), et les canaux de vente en BtoB (épiceries, restaurants, collectivités, GAC’s, etc.). Ces débouchés peuvent à la fois être individuels, pour les maraichers, mais aussi collectifs. En effet, le Réseau RADiS permet d’atteindre de nouveaux débouchés qui sont inaccessibles aux producteurs seuls, étant donné les volumes ou la diversité de légumes requises. Un bel exemple est celui des cantines scolaires.


Notes :

[i] Observatoire du foncier agricole de la région wallonne, lien vers le rapport 2020 : https://www.demeterius.be/observatoire-du-foncier-agricole-wallon-rapport-2020/

[ii] Lire notamment cet article : https://agriculture-natpro.be/2019/09/02/dossier-acces-a-la-terre-comment-a-evolue-le-bail-a-ferme-en-wallonie/

[iii] Nous avions consacré une séance d’information sur l’accès à la terre, voici ici le compte-rendu : https://www.reseau-radis.be/trouver-une-terre-pour-sinstaller/

[iv] Terre-en-Vue : https://terre-en-vue.be/

[v] Présentation des SAACE sur le site de la Région wallonne – Emploi et listing des SAACE agréées actives en Wallonie : https://emploi.wallonie.be/home/creation-demploi/saace.html

[vi] La présentation est visionnable sur cette page : https://www.reseau-radis.be/financer-son-projet-de-maraichage-bio/

[vii] Plus d’infos sur les espaces-tests en Wallonie : http://espace-test.be/espaces-test/

[viii] Antoinette Dumont. 2017. Analyse systémique des conditions de travail et d’emploi dans la production de légumes pour le marché du frais en Région wallonne (Belgique), dans une perspective de transition agroécologique. Lien : https://www.researchgate.net/publication/322557847_Analyse_systemique_des_conditions_de_travail_et_d’emploi_dans_la_production_de_legumes_pour_le_marche_du_frais_en_Region_wallonne_Belgique_dans_une_perspective_de_transition_agroecologique/link/5da8448b92851caa1bab475e/download

[ix] Visiter leur site : https://www.biowallonie.com/


 

Débouchés en maraichage bio : vendre ses légumes bio

Débouchés en maraichage bio : vendre ses légumes bio

Des chiffres sur la production et la consommation en bio

Où en est la production bio en Wallonie ? Et pour les fruits et légumes ? Que disent les chiffres de consommation ? Y a-t-il de la place sur le marché ? Lors de notre séance d’info du 15 décembre 2021, Ariane Beaudelot de Biowallonie nous a présenté des chiffres-clé sur la production et la consommation de légumes bio en Wallonie. De quoi se faire une meilleure idée des tendances des dernières années. Découvrez sa présentation grâce aux vidéos, à la présentation PDF et aux documents ressources ci-dessous.

Panorama des débouchés pour les légumes bio (BtoC, BtoB)

Par quel canal valoriser sa production de légumes bio ? De nombreux débouchés existent : vente directe, en B to C, via un magasin à la ferme, l’autocueillette, un distributeur automatique, des paniers, un traiteur ou restaurant à la ferme, des marchés, des points-relais, des foires et salons, un point de vente collectif, des GACs… ou vente indirecte, en B to B, via d’autres producteurs, des coopératives de vente en circuits courts, des transformateurs, des grossistes, des magasins spécialisés bio, des collectivités, l’Horeca, les criées ou même la grande distribution. Retrouvez la présentation de ces différents débouchés par Ariane Beaudelot de Biowallonie, et un témoignage de Julien-Pierre Vandeclée, maraicher de la région liégeoise, qui explique les différents canaux qu’il a testés et donne de nombreux conseils aux futurs maraichers.

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

N’hésitez pas à nous les communiquer afin que nous les partagions sur cette page !

 

Transformer et vendre ses légumes bio : aspects sanitaires

Transformer et vendre ses légumes bio : aspects sanitaires

Quelles démarchés réaliser auprès de l’AFSCA ? Quelles infrastructures ? Quelles bonnes pratiques ?

Vous souhaitez vendre ou transformer vos légumes bio ? Selon l’ampleur de votre activité de maraichage et les canaux de valorisation, il est probable que votre activité nécessite un enregistrement, une autorisation ou un agrément à l’AFSCA. Lors de notre séance d’info du 15 décembre 2021, Aurélie Lainé de Diversiferm a expliqué dans quels cas ces différentes démarches doivent être réalisées. Elle a aussi présenté les infrastructures nécessaires pour la transformation et la vente, ainsi que les bonnes pratiques d’hygiène de base. Retrouvez son intervention dans la vidéo ci-dessous, sa présentation PDF et de nombreux documents utiles. N’hésitez pas à contacter Diversiferm pour toute question !

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

N’hésitez pas à nous les communiquer afin que nous les partagions sur cette page !

 

15/12 – Préparer son projet en maraichage bio (III) : invitation

15/12 – Préparer son projet en maraichage bio (III) : invitation

Envie de vous lancer dans le maraichage biologique ? Le Réseau RADiS organise des séances d’information afin de faciliter les démarches des porteurs de projet. Bienvenue à tous, que vous souhaitiez vous installer en région dinantaise ou ailleurs en Wallonie !

Au programme de cette troisième et dernière séance, le 15 décembre 2021, « Préparer son projet en maraichage bio ».

Nous aborderons tout d’abord les démarches AFSCA, les infrastructures et les bonnes pratiques d’hygiènes nécessaires pour la production, la transformation et la vente de légumes bio via différents circuits. Aurélie Lainé, chargée de mission chez Diversiferm, organisme de conseil pour les producteurs en diversification, nous parlera de ce volet et répondra à toutes vos questions pratiques.

Ensuite, nous explorerons les différents types de débouchés qui existent pour les légumes bio (frais ou transformés) : BtoC via la vente de paniers, les marchés, le magasin à la ferme, les GACs… ou le BtoB : fournir des épiceries, des coopératives, des collectivités, la grande et moyenne distribution… Quels sont les acteurs de ces différentes filières ? Leurs caractéristiques, leurs exigences, les points d’attention ? Les flux ? Ariane Beaudelot, chargée de mission à Biowallonie, nous aidera à y voir plus clair sur les différentes possibilités.

Pour illustrer cette partie, nous avons aussi fait appel à Julien-Pierre Vandeclée, maraicher bio « Au rythme des saisons » à Oupeye, qui nous parlera de ses différentes expériences dans les filières de valorisation (GMS, vente directe, vente via des coopératives…), de son cheminement et de ses choix par rapport à ces différentes manière de commercialiser ses produits..

Cette soirée (18h30-20h30) aura lieu en présentiel à l’IFAPME de Dinant (Rue Fetis 61, 5500 Dinant), mais elle peut aussi être suivie en visioconférence, en direct. Pour des raisons d’organisation, il est indispensable de s’inscrire pour y assister, et de préciser le type de participation (présentiel / visioconférence) avant le 15/12 à midi : sylvie.laspina@natpro.be. Totalement gratuit. Bienvenue !

 

Maraichage bio et permis d’urbanisme : pour quoi et comment ?

Maraichage bio et permis d’urbanisme : pour quoi et comment ?

Dans quel cas demander un permis d’urbanisme ? Quelles démarches ?

Où peut s’installer une activité de maraichage ? Quels sont les travaux ou activités soumis à permis d’urbanisme ? Lors de notre séance d’info du 20/10/2021, Xavier Dubois du Département du Développement Rural au SPW, a présenté la réglementation du CoDt utile aux porteurs de projet en maraichage. Retrouvez ci-dessous sa présentation ainsi que l’enregistrement vidéo de son intervention. Plusieurs documents ressources sont repris ci-contre. Enfin, n’hésitez pas à contacter les services extérieurs du SPW pour plus d’infos.

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

N’hésitez pas à nous les communiquer afin que nous les partagions sur cette page !

 

Financer son projet de maraichage bio

Financer son projet de maraichage bio

Réaliser un plan d’affaire

Se lancer en maraichage bio ne s’improvise pas. Il est généralement nécessaire, dès le démarrage, d’investir dans des semences, des plants, des serres ou autre matériel. Par ailleurs, les revenus issus de la vente des légumes arrivent plusieurs mois après le début de l’activité. Lors de notre séance d’info du 20/10/2021, Géraldine Le Mire, chargée de mission pour Crea-Job, a expliqué comment réaliser un plan d’affaire, outil indispensable, tant pour planifier ses investissements que pour affiner son projet, notamment ses créneaux de commercialisation, les partenariats commerciaux possibles, etc. Dans sa présentation, Mme Le Mire met en avant des possibilités de financement auxquelles les porteurs de projet peuvent avoir recours. Retrouvez ci-dessous la présentation en PDF ainsi que l’enregistrement vidéo de la séance. Enfin, n’hésitez pas à contacter Crea-Job pour plus d’infos.

Aller plus loin

Focus sur les aides de la Région wallonne

Diverses aides liées à la Politique agricole commune sont disponibles en Région wallonne pour soutenir l’installation ou le développement d’une activité de maraichage bio. Lors de notre séance d’information du 20/10, Mr Mahaut du Service Public de Wallonie nous a donné les informations sur ces aides et les conditions d’accès. Retrouvez ci-dessous la présentation en PDF ainsi que l’enregistrement vidéo de la séance. Enfin, n’hésitez pas à contacter les Services extérieurs du SPW Agriculture pour plus d’infos.

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

N’hésitez pas à nous les communiquer afin que nous les partagions sur cette page !

 

Certification bio en maraichage : règles, coûts, aides

Certification bio en maraichage : règles, coûts, aides

Règles à respecter, coûts et aides

Pour pouvoir utiliser le terme « bio », un maraicher doit faire les démarches pour être certifié bio auprès d’un organisme de contrôle, et respecter le cahier des charges européen bio. Lors de notre séance d’info du 20/10/2021, Bénédicte Henrotte, chargée de mission pour l’asbl Biowallonie, a présenté la réglementation bio, les démarches à réaliser, les coûts et les aides pour une certification bio en maraichage. Retrouvez ci-contre sa présentation ainsi que l’enregistrement vidéo de son intervention. Plusieurs documents ressources sont repris ci-contre. Enfin, n’hésitez pas à contacter l’asbl Biowallonie pour plus d’infos.

Aller plus loin

Site internet de Biowallonie (réglementation vulgarisée, séances d’information, règlements européens)

Les organismes de certification biologique :

 

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

N’hésitez pas à nous les communiquer afin que nous les partagions sur cette page !

 

20/10 – Préparer son projet en maraichage bio (II) : Invitation

20/10 – Préparer son projet en maraichage bio (II) : Invitation

Envie de vous lancer dans le maraichage biologique ? Le Réseau RADiS organise des séances d’information afin de faciliter les démarches des porteurs de projet. Bienvenue à tous, que vous souhaitiez vous installer en région dinantaise ou ailleurs en Wallonie !

Au programme de cette seconde séance, le 20 octobre 2021, « Préparer son projet en maraichage bio » .

Nous aborderons tout d’abord la certification bio en maraichage. Quelles règles faut-il respecter en bio par rapport à une production classique ? Comment et par qui est-ce contrôlé ? Quels sont les coûts de la certification et constituent-ils une entrave à la rentabilité de la production ? Quelles sont les démarches à faire pour se certifier bio ? Cette partie sera présentée par Bénédicte Henrotte, chargée de mission de l’asbl Biowallonie.

En second lieu, nous parlerons du financement du projet de maraichage, avec l’intervention de Géraldine Le Mire, chargée de mission chez Créa-Job. Mme Le Mire expliquera comment on réalise un plan financier et abordera les différentes sources de financement possibles. Thierry Mahaut, directeur au sein du Département de l’Agriculture du Service Public de Wallonie, expliquera ensuite les démarches à réaliser auprès de la Région wallonne pour accéder aux primes agricoles.

Enfin, en dernière partie de cette conférence, nous explorerons la question des autorisations et permis d’urbanisme. Dans quels cas sont-ils nécessaires en maraichage et comment réaliser les démarches ? Xavier Dubois, attaché qualifié au sein du Département du Développement rural du Service Public de Wallonie, répondra à toutes vos questions.

Cette soirée (18h30-20h30) aura lieu en présentiel à l’IFAPME de Dinant (Rue Fetis 61, 5500 Dinant), mais elle peut aussi être suivie en visioconférence, en direct. Pour des raisons d’organisation, il est indispensable de s’inscrire pour y assister, et de préciser le type de participation (présentiel / visioconférence) avant le 20/10 à midi : sylvie.laspina@natpro.be. Totalement gratuit. Bienvenue !

Cliquer ici pour télécharger l’invitation en PDF.


 

Se former et être accompagné

Se former et être accompagné

Les formations en maraichage biologique

Le Guide des Centres de Formation dans le secteur bio de Biowallonie reprend les différents types de formations en maraichage et les organismes qui les dispensent. Il existe des formations académiques (septième année secondaire – option maraichage bio, bachelier, bioingénieur), des formations dispensées par des centres d’insertion socioprofessionnelle (CISP) pour les demandeurs d’emploi, et d’autres formations professionnelles pour tous types de publics.

Sur le territoire du Réseau RADiS, l’IFAPME de Dinant propose une formation de Chef d’entreprise maraicher bio. Lors de la séance d’information du 08/07/2021, Sébastien Wairy, directeur du Centre, a présenté la formation.

Les possibilités de conseil technique

 

L’asbl Biowallonie propose un encadrement gratuit des (futurs) maraichers bio en Région wallonne. Lors de la séance d’information du 08/07/21, Laurent Dombret, conseiller chez Biowallonie, a expliqué les différentes formes de soutien : accompagnement technique individuel, rencontres « coins de champs », formations et articles techniques.

Être accompagné dans le lancement de son activité

 

Une fois votre projet de maraichage construit et mûri, ne vous lancez pas seul : des structures d’accompagnement à l’autocréation d’emploi (SAACE) proposent gratuitement (ou presque) un accompagnement, des conseils, un suivi voire une mise en situation de votre activité. Lors de la réunion du 08/07/2021, Géraldine Le Mire, chargée de projet chez Créa-Job, a présenté les possibilités d’accompagnement, y compris le système de couveuse d’entreprises.

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

N’hésitez pas à nous les communiquer afin que nous les partagions sur cette page !

 

Trouver une terre pour s’installer

Trouver une terre pour s’installer

Contact avec des propriétaires de terres agricoles

Trouver une terre agricole à louer ou à acheter n’est pas chose simple. Comment se mettre en contact avec des propriétaires de terres ? Il n’existe pas réellement de plateforme rassemblant les annonces de terres agricoles à vendre ou à louer : tout se joue généralement par le bouche-à-oreille. Cependant, certains acteurs peuvent vous aider.

En région dinantaise, le Réseau RADiS met en contact propriétaires de terres et porteurs de projets à travers son outil « Des terres pour nos RADiS ». Les annonces des uns et des autres y sont partagées, ce qui permet cette mise en contact.

En Wallonie, Terre-en-Vue a également de nombreux contacts avec des propriétaires soucieux de voir leurs terres cultivées de manière agroécologique.

N’hésitez pas également à prendre contact avec les initiatives territoriales locales comme les Ceintures alimentaires et autres réseaux.

Quelles modalités de mise à disposition des terres ?

 

Acheter une terre permet d’avoir la garantie de son utilisation à long terme, mais c’est aussi un investissement important. La location est une solution qui concerne 2/3 des terres agricoles en Wallonie. Comment s’accorder avec un propriétaire pour un mode de location prenant en compte les besoins de l’un et de l’autre ?

Lors de la séance d’info du 08/07/2021, David Dupuis de Terre-en-Vue nous a expliqué les différents modes de mise à disposition des terres (bail à ferme, bail de carrière, bail emphytéotique, commodat, convention d’occupation précaire, concession, contrat de bail ou contrat de culture).

Evaluer les potentialités d’un site pour le maraichage

Vous avez l’opportunité de vous installer sur un terrain. Est-il bien adéquat pour une installation en maraichage ? Lors de la réunion du 08/07/2021, Laurent Dombret, conseiller technique chez Biowallonie, a donné de nombreux conseils permettant d’évaluer le potentiel d’un site pour le maraichage. Il est nécessaire de se pencher sur la situation de la parcelle et son microclimat, la qualité du sol, les possibilités d’irrigation, le potentiel de vente autour de la ferme…

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

N’hésitez pas à nous les communiquer afin que nous les partagions sur cette page !

 

08/07/2021 – Séance info maraichage bio, un succès !

08/07/2021 – Séance info maraichage bio, un succès !

   

Jeudi 8 juillet 2021 se tenait notre première séance d’information sur l’installation en maraichage bio, à l’IFAPME de Dinant. Objectif : fournir une série d’informations utiles aux porteurs de projets pour favoriser leur installation, en région dinantaise ou ailleurs !

Une quinzaine de participants ont rejoint les orateurs en présentiel, tandis qu’une vingtaine suivaient en visioconférence en direct. Au cours de cette soirée, nous avons bénéficié de l’expertise de personnes-ressources (Terre-en-Vue, Biowallonie, Créa-Job) et bénéficié d’explications sur la formation à l’IFAPME de Dinant.

Les comptes-rendus sont disponibles ici.

Un grand merci à tous pour votre implication dans cet événement ! Nous reprogrammerons des séances complémentaires en août-septembre, sur les démarches administratives, la certification bio et la valorisation des produits du maraichage.


 

8/7 – Préparer son projet en maraichage bio (invitation)

8/7 – Préparer son projet en maraichage bio (invitation)

Envie de vous lancer dans le maraichage biologique ? Le Réseau RADiS organise des séances d’informations afin de faciliter les démarches des porteurs de projet. Bienvenue à tous, que vous souhaitiez vous installer en région dinantaise ou ailleurs en Wallonie !

 

Au programme de cette première séance, le 8 juillet 2021, « Préparer son projet en maraichage bio« .

Nous aborderons des questions importantes comme l’installation sur une terre. Les opportunités d’installation en région dinantaise seront présentées par Sylvie, du Réseau RADiS. Ensuite, David, de Terre-en-vue, donnera une mine d’infos sur les modalités de mise à disposition des terres : comment fonctionne le bail à ferme, quand s’applique-t-il, quelles autres solutions, comment établir une mise à disposition équilibrée entre les intérêts des propriétaires et ceux des locataires ? Enfin, Laurent, conseiller technique chez Biowallonie, donnera des pistes pour bien évaluer le potentiel d’un terrain (qualité de sol, possibilités d’irrigation, etc.).

La seconde partie sera consacrée à la formation et à l’encadrement. Bénédicte, de Biowallonie, présentera les formations en maraichage bio existantes, et Sébastien parlera plus précisément de la formation proposée par l’IFAPME à Dinant. Laurent expliquera les possibilités de conseil technique personnalisé par l’asbl Biowallonie, tandis que Géraldine, de Crea-Job, donnera toutes les informations sur l’encadrement possible pour la création de son activité entrepreneuriale, le suivi, le système de couveuse d’entreprise, etc.

 

Cette soirée aura lieu en présentiel à l’IFAPME de Dinant (Rue Fetis 61, 5500 Dinant), mais elle peut aussi être suivie en visioconférence, en direct. Pour des raisons d’organisation, il est indispensable de s’inscrire pour y assister, et de préciser le type de participation (présentiel / visioconférence) : sylvie.laspina@natpro.be. Bienvenue !

 

Télécharger l’invitation en PDF