Four à pain mobile : votez pour nous !

Four à pain mobile : votez pour nous !

Fin octobre, notre ASBL a répondu à l’appel à projets lancé par Elia et Be Planet, sur les communes d’Houyet, Hastière et Beauraing, afin de soutenir un projet local en faveur de l’environnement et du développement durable.

Notre projet ? La mise en place d’un four à pain mobile.

Cette idée n’est pas neuve puisqu’elle date de nos premières rencontres citoyennes en 2021, c’était ici l’occasion de la concrétiser avec l’acquisition de notre propre outil.

Mais dans quel but et à qui servira-t ’il ?

Le four à pain mobile est un formidable outil pour :

  • Sensibiliser à l’alimentation de qualité
  • Favoriser les liens sociaux entre les habitants
  • Contribuer à l’autonomie et à la résilience alimentaire par la transmission d’un savoir-faire
  • Valoriser la farine produite par les producteurs bio du territoire
  • Développer des partenariats et de l’insertion sociale

Il permettra de toucher/concerner/impliquer/impacter un public diversifié (enfants, citoyens, écoles, etc.) à travers :

  • Des ateliers de panification (pains, tartes, gosettes, pizza, etc.)
  • De la sensibilisation sur la filière bio et locale du grain au pain
  • De la formation pour le tout-public intéressé à la gestion et à la mobilisation du four mobile pour qu’il devienne un outil communautaire.

Que permettrait ce financement ?

Couvrir l’achat du four à pain, de sa remorque et de tout l’équipement nécessaire à son utilisation et aux animations.

Vote citoyen – projet coup de cœur

En parallèle d’une élection par un jury indépendant, vous, citoyens et citoyennes, avez l’opportunité de désigner votre projet coup de cœur qui figurera d’office parmi les lauréats de l’appel à projets.

Conditions :

  • Être domicilié sur l’une des communes de Houyet, Hastière ou Beauraing
  • Avoir au moins 16 ans
  • Un seul vote par personne. Attention : les personnes qui votent pour plusieurs projets et/ou plusieurs fois pour le même projet seront exclues du calcul des résultats.
  • Période : du 15/12/23 au 15/01/24. Les votes réalisés avant ou après ces dates ne seront pas comptabilisés.

Pour voter : CLIQUEZ ICI (Projet n°4) et partagez autour de vous !

D’avance un tout grand merci pour votre soutien !

 

L’insertion sociale au cœur de nos actions

L’insertion sociale au cœur de nos actions

Si vous nous suivez depuis 3 ans, vous le savez : parmi nos missions, il y a celle de favoriser l’inclusion sociale et la participation à travers nos diverses activités de soutien au développement de l’alimentation bio et locale.

Cette inclusion, elle se fait notamment par la mise en place de partenariats avec plusieurs institutions sociales soucieuses de faire découvrir à leurs bénéficiaires un monde qu’il ne connaisse pas ou très peu.

Ces activités prennent aujourd’hui différentes formes avec un appui :

  • au désherbage chez nos maraîchers,
  • à la découpe de leurs légumes pour la fabrication de potage-collation
  • au réensachage de farines issues des producteurs céréaliers de notre territoire

A travers cet appui « pratique » au cours duquel nous sensibilisons ces personnes à l’agriculture biologique, aux métiers de maraîcher, céréaliers, meuniers… c’est aussi une plus-value humaine que nous espérons voir naître : rencontrer l’autre, sortir de l’isolement, se sentir à nouveau en capacité de, reprendre de l’autonomie, reprendre confiance, etc.

Un repas convivial accompagne toujours ces activités. A travers celui-ci c’est également l’occasion de faire découvrir les produits de nos agriculteurs bio.

Au cours de ces dernières semaines, nous avons notamment eu la chance de collaborer avec :

  • l’ASBL Itinéris (Dinant), service d’accompagnement pour personnes adultes en situation de handicap ;
  • l’AMO Passages (Namur), service d’aide aux enfants, jeunes et familles en milieu ouvert avec leurs projets « Solidarcité » (visant à rendre service à la collectivité) et « IDO » (touchant spécifiquement au public de mineurs étrangers non accompagnés).

Notre souhait était qu’au cours de nos activités ces publics se rencontrent et se mélangent, entre eux mais également avec nos bénévoles.

Une expérience riche d’apprentissage pour tous, y compris pour nos producteurs et animatrices.

Nous espérons bien poursuivre ces collaborations et en développer d’autres au fil des prochains mois !

Farine disponible !

Farine disponible !

 

Anseremme, automne 2022, la Ferme de Waulx, en conversion bio, se lance sur ses terres dans la culture de céréales panifiables. Des variétés anciennes de froment notamment.

Juillet 2023, les moissons battent leur plein et les nouvelles sont bonnes : la qualité des grains est prometteuse.

Octobre, une première mouture du froment est lancée au Moulin de Vencimont à Gedinne.

Novembre : deux fantastiques associations (Itinéris et l’AMO Passages, cf. notre article connexe) viennent prêter main-forte pour réensacher les sacs de 25 kg en paquets d’1 et de 2.5 kg.

Décembre : notre animatrice sillonne le territoire et la farine est mise en vente dans une première épicerie.

Le résultat : une farine produite à partir de céréales bio et locales, ensachée et distribuée grâce à la mobilisation de citoyens, producteurs et épiceries du territoire.

Merci à tous ces maillons d’avoir rendu cela possible !

Pour en profiter : vous pouvez directement vous rendre Aux 3 Comptoirs du Rocher à Dinant (Froidvau 3).

Vous souhaitez plus d’information concernant la disponibilité de cette farine ? Prenez contact avec Caroline (caroline.dehon@natpro.be).

 

En prime, pour vous inspirer : on vous place ici une recette concoctée par Philippe, l’un de nos maraîchers bio (Amarantes.bio à Lisogne), qui est également fan de cuisine et notamment de pâtes fraiches. Il nous avait composé une petite recette de ravioles farcies à ses courges de saison, un régal : cliquez sur l’image ci-dessous !

 

Besoin d’aide pour le ré-ensachage de farines !

Besoin d’aide pour le ré-ensachage de farines !

Le Réseau RADiS est heureux d’avoir pu soutenir à nouveau les producteurs de son territoire dans la réalisation d’une farine 100 % locale ! Cette année, c’est le froment cultivé à la Ferme de Waulx (Anseremme) (en conversion biologique) qui a été transformé en farine au moulin de Vencimont (Gedinne).

Afin de pouvoir la retrouver sous format d’1 kg et de 2,5 kg dans vos étals, notre réseau a besoin d’un coup de pouce !

  • Vous êtes libres le mercredi 15/11 prochain (de 9h30 à 12h30 et/ou de 13h30 à 16h) ?

Alors contactez Caroline (caroline.dehon@natpro.be) !

Pas besoin de compétences particulières requises : si vous savez coller une étiquette et utiliser une balance, vous avez tout ce dont nous avons besoin !

En matinée, cette activité se réalisera en présence de deux associations et de leurs bénéficiaires (Itinéris et l’AMO Passage), l’occasion également de faire de nouvelles rencontres et d’en apprendre davantage sur le travail que réalisent ces associations.

On compte sur vous et on vous remercie déjà chaleureusement !

Coups de pouce solidaires chez nos maraichers

Coups de pouce solidaires chez nos maraichers

Fin d’été et début d’automne, le Réseau RADiS a accueilli deux groupes de volontaires pour prêter mains fortes à nos maraichers. C’est surtout la rencontre et la convivialité qui ont été mis en avant lors de ces journées.

Malgré une météo exécrable, 3 jeunes afghans de l’AMO Passages et leurs accompagnateurs ont préparé les terrains afin que Philippe, de AMARANTES.BIO, puisse rebuter les poireaux d’hiver et mettre ses premiers plants dans la nouvelle serre.

Place ensuite à Housing First Namur et à notre équipe d’épluchage qui ont ramassé et trié la belle récolte de diverses courges (potirons, potimarrons, butternut, buttercup, courges spaghetti…) des Jardins du Frech-Try. Cela méritait bien une visite du maraichage.

Merci à Philippe, Jean et Julien d’avoir accueilli ces groupes. La sensibilisation à l’alimentation bio pour des publics fragilisés reste une priorité du Réseau RADiS. Le travail de la terre est un précieux outil d’insertion sociale. Se consacrer à un projet utile aide les personnes à retrouver confiance en elles et à rompre l’isolement social. Cultivons ensemble la solidarité !

Renfort en épluchage par des jeunes réfugiés du projet IDO

Renfort en épluchage par des jeunes réfugiés du projet IDO

Le 23 mai dernier, 5 jeunes marocains et afghans et leur accompagnatrice Nathalie, ont épluché et découpé pas moins de 30 kg d’oignons et 40 kg de potirons. Ces légumes ont permis de réaliser les « Potage Collation » pour plusieurs écoles maternelles et primaires du territoire.

Le projet pilote « IDO » a démarré en avril 2023 à Namur. Il est à l’initiative de l’AMO Passages (Accueil en Milieu Ouvert) qui est un service de l’Aide à la Jeunesse. Ce projet vise à apporter aux MENA (mineurs étrangers non accompagnés), aux ex-MENA, aux jeunes en exil de 16 à 22 ans une alternative à la scolarité classique en mettant en place un projet de transition spécifique hors structure scolaire afin d’amener les jeunes exilés à se poser, à découvrir et expérimenter diverses activités de volontariat, à comprendre la société belge : ses codes, ses services, ses attentes, son fonctionnement, … mais aussi sa ou ses langues.

Le projet vise également à inviter les jeunes à une mise en projet qui fait sens afin d’aller vers une (ré)intégration scolaire, une insertion socio-professionnelle, une insertion sociale, un emploi… dans le respect de leur rythme et dans l’optique de favoriser leur insertion en Belgique.

L’épluchage permet au Réseau RADiS de proposer à des institutions sociales une activité d’insertion sociale et de volontariat. Nous sommes vigilants à offrir un accueil soigné aux volontaires et nous leur proposons de découvrir l’une ou l’autre activité de nos producteurs : visite de maraichage, de moulin, de champs, fabrication de soupe, … L’échange est ainsi très riche !

L’expérience a plu aux jeunes et ils reviendront en juin nous donner un nouveau coup de pouce !

A l’épicerie des Massennes, l’alimentation durable et solidaire est à l’honneur

A l’épicerie des Massennes, l’alimentation durable et solidaire est à l’honneur

Passionnée par l’alimentation locale et durable, Laurence Votquenne a ouvert, il y a quelques années, l’épicerie des Massennes dans le village d’Awagne (Dinant). Laurence a à coeur de découvrir les producteurs de sa région, elle est curieuse de découvrir leurs pratiques et y sélectionne les meilleurs produits.

Vous y retrouverez régulièrement une très belle gamme de produits du Réseau RADiS : les légumes d’Amarantes.bio, les cerises d’Au pré des saveurs, les farines de la Ferme de Grange et du Réseau RADiS, les pâtes, œufs, fraises et légumes du Verger de la Molignée, les huiles, vinaigrettes et farine de noix de la Ferme de la Cour, les biscuits de la Biscuiterie Destrée, les bières de la Brasserie Caracole, les vins du Domaine de Bioul ainsi que de nombreux autres produits locaux.

Une bonne nouvelle en ce printemps 2023 : afin de donner accès à un public le plus large possible, l’épicerie des Massennes a répondu à l’appel de la Wallonie « Manger Demain » qui a débuté début mai. Deux solutions seront proposées : les carnets de Fidéli-bons avec une remise de 2 euros ou 5 euros suivant le montant d’achat de produits frais, locaux et bio et une caisse de solidarité au profit d’un restaurant social ou d’une épicerie sociale.

Toutes les infos sur www.e-massennes.be

Petit message de Laurence avec les informations pratiques !

Comment obtenir votre carnet gratuit ?

Venir faire ses courses aux Massennes au moins 2x/mois. Remplir le coupon « coordonnées » de votre carnet (nom, adresse, code postal). Votre épicière se charge de renvoyer ce coupon à la Wallonie ainsi que chaque bon utilisé comme preuves afin d’obtenir le remboursement de la réduction que je déduirai directement sur vos tickets. Vous ne vous occupez donc d’aucun aspect administratif. Celles et ceux qui se sont inscrit.e.s par mail sont prioritaires car le nombre de carnet est limité. Le carnet est valable 8 mois à dater du premier bon déduit. Il y a 15 bons par carnet et 1 carnet par ménage ou par personne vivant seule. Les bons ne sont pas valables pour les commandes livrées.

Comment choisir le carnet ?

1) Soit  » Je viens deux fois par mois dépenser au minimum 25 € et je gagne 5 € à chaque fois » = carnet « 75 euros » (j’ai gagné 75 euros !)
2) Soit  » Je viens deux fois par mois dépenser au minimum 10 € et je gagne 2 € à chaque fois » = carnet « 30 euros » (j’ai gagné 30 euros !)

Pourquoi l’épicerie des Massennes participe à cette action ?

Depuis l’an passé, avec la crise énergétique, plusieurs personnes fidèles ne font plus leurs courses aux Massennes. Par cette action, je souhaite leur permettre de bénéficier à nouveau d’une alimentation délicieuse et pleine de nutriments. Il y a évidemment celles et ceux qui sont là chaque semaine et qui m’encouragent à continuer à y croire. Par cette action, je souhaite les remercier de tout cœur. Et puis il y a les nouvelles « recrues »… Vous avez des voisines/voisins qui aiment cuisiner et à qui cela ferait vraiment plaisir de découvrir l’épicerie ? Parrainez-les et recevez non pas 1 mais 2 carnets de bons. Une fois les premières courses réalisées par les nouveaux membres, recevez « un bon pour un verre » à la terrasse des Massennes.

Pourquoi la Wallonie a-t-elle choisi les Massennes ?

L’épicerie des Massennes a été sélectionnée sur base de son modèle d’approvisionnement fondé sur 4 valeurs : l’environnement, le social, l’ancrage territorial et la transition alimentaire. Le soutien de la Wallonie est conditionné par 4 critères cumulatifs : point de vente proposant une majorité d’aliments frais, dont la majorité est issue d’un circuit court, dont la majorité est certifiée bio et proposée en vrac. L’épicerie des Massennes est une alternative au modèle dominant : il est possible de réaliser toutes les courses essentielles (légumes, fruits, crèmerie, boucherie, poissonnerie, épicerie en vrac….) Il n’est pas donc demandé aux citoyennes et citoyens de se déplacer dans différents endroits pour se procurer une alimentation locale de qualité. Ce projet consacre une part importante à la sensibilisation de manger/cuisiner local et bio avec la création de recettes réalisées exclusivement à partir des produits de l’épicerie.


 

[Maraichage] Le rêve d’Anne : Le potager des liens

[Maraichage] Le rêve d’Anne : Le potager des liens

Le Réseau Alimentaire Dinant Solidaire (RADiS), initiative portée par Nature & Progrès et la Fondation Cyrys, souhaite favoriser la transition de la région dinantaise vers une alimentation bio et locale. Pour remédier au manque de production de légumes sur le territoire, les animatrices du Réseau on mis en place une démarche pro-active pour soutenir les installations. Découvrez le projet d’Anne, citoyenne du territoire, inspiré du Potager de la Hulle à Profondeville, qui combine maraichage et solidarité. On a envie d’y croire ! Et vous ?

 

Le Potager des liens

En ces temps difficiles, où le climat nous interpelle par ses extrêmes, où la guerre fait rage en Ukraine, où la crise économique touche autant les ménages que les petits entrepreneurs et artisans, où nous nous remettons à peine d’une pandémie qui en appellera sans doute d’autres… Nous avons besoin d’imaginer et de construire ensemble un avenir différent, et de reprendre le contrôle sur cet avenir. Seuls, nous nous sentons parfois démunis. Ensemble, nous pouvons échanger, partager, construire, agir ! C’est en partant de ce constat et de l’envie d’aller de l’avant qu’Anne a imaginé un projet : le Potager des Liens.

Créer du lien, c’est l’axe central de son rêve. Créer un embryon de tiers-lieu dans lequel s’incarne la volonté d’une communauté de citoyens d’aller vers un monde meilleur. Le lieu ? Une terre idéalement gérée par un pouvoir ou un opérateur public et mise à disposition du projet. Il est plus que symboliquement important que cette terre soit commune pour sortir de la responsabilité individuelle. Une parcelle d’un demi à un hectare permettant de tisser des liens avec les autres et avec la terre, de façonner ensemble un écosystème riche de biodiversité et de partage. Un projet tourné vers l’autonomie alimentaire locale, base d’un futur plus résilient. Un projet qui nous réapprendrait à redevenir terrien, pilier d’un demain plus heureux. Anne, emmène-nous dans ton rêve !

Venez, venez, entrez dans le potager ! Attention, c’est fort, c’est un concentré de magie de la vie terrestre. Vous les voyez ces légumes ? Des petits, des gros, des qui rampent, des qui grimpent, des verts, des mauves, des rouges,… Et ici, juste à côté, une mare, apaisante pour le cœur et l’esprit, animée par les balais des libellules, le coassement des grenouilles et les cancanements joyeux des canards coureurs indiens. Des haies mélangeant les essences indigènes, servant d’abri et de garde-manger aux insectes, oiseaux et petits mammifères. On entend déjà d’ici les pépiements, gazouillis et stridulations de ses habitants ! Dans le verger hautes-tiges, des fleurs bourdonnantes d’abeilles au printemps, un bar convivial proposant tisanes, jus de fruits et de légumes en été, et des fruits en automne, récoltés par les habitants du quartier qui partageront ensuite un atelier sur la conservation. Et dans le jardin des simples, un assortiment de plantes médicinales, aromatiques et sauvages, véritable vitrine de la biodiversité et de l’usage potentiel des plantes dans la vie de tous les jours. Un endroit dédié à la nature, où l’on se sent bien.

Anne aimerait continuer ses activités dans le maraichage. Mais pas n’importe comment. La priorité, c’est le respect de la terre, en favorisant un travail superficiel et en nourrissant le sol. Les pesticides sont bannis, et ce, sans grand regret vu leur inutilité dans un écosystème diversifié, riche d’auxiliaires naturels tels que les coccinelles, les petites guêpes, les carabes, les mésanges, les hérissons, etc. Les cultures seraient destinées à alimenter les cantines scolaires via les potages développés par le Réseau RADiS, mais aussi à la confection de paniers à destination du voisinage. Maraichère… mais pas seule ! Le Potager des Liens se veut être un endroit de partage accueillant des stagiaires en formation, des personnes en réinsertion socio-professionnelle, des citoyens volontaires… Idéalement, deux maraichers et un travailleur social seraient dédiés à la gestion du lieu et aux cultures.

Les ateliers du savoir-faire proposeraient des échanges favorisant l’autonomie de chacun : faire ses conserves et ses tisanes, cultiver son potager, connaitre et utiliser les plantes sauvages, accueillir et préserver la biodiversité… Des savoirs que l’on n’apprend (malheureusement !) plus à l’école et qui sont les clés de la résilience.

Quand on imagine le projet d’Anne, on se sent… Admiratif, revigoré, enthousiaste, serein pour l’avenir ! Oui, ce rêve, il faut le réaliser. Quels sont donc les ingrédients manquants ? D’abord, le lieu. Outre la rencontre des pouvoirs publics locaux de la région dinantaise, un projet de cartographie au service de la transition alimentaire, initié par le Bureau Economique Provincial (BEP) en collaboration avec Terre-en-Vue, pourrait apporter des solutions. Ensuite, le financement. Un tel projet nécessite beaucoup de temps et d’énergie pour être pensé et créé de manière participative avec les citoyens, structures sociales et autres acteurs du territoire. L’aménagement du site devrait également être soutenu, par des aides publiques ou privées. Un dossier a été introduit au futur GAL Haute-Meuse pour inclure le projet dans ses activités. Nous croisons les doigts !

(Illustrations empruntées à Renai Cense)

 

Le potager de la Hulle à Profondeville, source d’inspiration

Le CPAS de Profondeville a mis en place le Potager de la Hulle en 2006. A cette époque, c’est la confection de paniers de légumes à destination des citoyens qui était visée, avec une réduction de prix pour les bénéficiaires du revenu d’intégration sociale. Devant le faible succès de l’initiative malgré des tarifs dérisoires, les activités ont été ré-orientées en 2014 vers un autre objectif : fournir les cantines scolaires communales. Le terrain cultivé (20 ares), un verger et une parcelle où sont élevés des animaux, sont mis à disposition par la commune.

Aujourd’hui, le Potager de la Hulle dispose d’un agrément en économie sociale. Il est intégré au service d’insertion socio-professionnelle du CPAS et poursuit trois objectifs : la culture de légumes à destination des écoles, l’éducation grâce à des ateliers didactiques (notamment pour les élèves) et la réinsertion grâce à l’emploi, en continu, d’un ou de deux ouvriers sous statut Article 60. L’équipe du Potager de la Hulle est constituée d’un maraicher-éducateur et d’un maraicher-animateur.

Les 85.000 euros annuels nécessaires (dont 80.000 euros de salaires et 5.000 euros de matériel) sont financés par le CPAS en prenant en compte la plus-value de la fourniture des légumes. Ces derniers vont en priorité aux quatre écoles communales et alimentent les colis alimentaires du CPAS et de Saint Vincent de Paul. Cette fourniture n’est pas chiffrée, les légumes n’étant pas vendus pour réduire la charge administrative. Le CPAS répond aussi régulièrement à des appels à projets.

 

Des initiatives à soutenir !

Concilier maraichage et lien social, c’est un idéal que Nature & Progrès et la Fondation Cyrys souhaitent défendre et développer en région dinantaise. Les besoins sont présents ! A peine quelques pourcents des besoins en légumes du territoire sont couverts par les producteurs locaux. Par ailleurs, la fourniture en potage des écoles par le Réseau RADiS prend son envol, avec une multiplication par cinq des volumes à produire dès le mois de septembre prochain, et donc, cinq fois plus de légumes bio locaux nécessaires pour les préparer. Un magnifique défi pour notre Réseau, et une opportunité pour le développement du maraichage ! Dans le cadre du Réseau RADiS, Sandra, notre chargée de mission « alimentation solidaire », engage une démarche auprès des communes pour leur présenter le modèle du maraichage d’insertion et proposer un accompagnement à la mise en œuvre. Sylvie, notre chargée de mission « maraichage », se tient aussi à disposition pour une aide aux aspects « production ».


 

10/12 : Agir autrement ensemble pour les droits de tous

10/12 : Agir autrement ensemble pour les droits de tous

Le Réseau Radis s’est allié à d’autres associations pour fêter les 10 ans du groupe local ATD Quart Monde « Pays des Vallées »

Ce groupe mène des actions locales sur la région de Dinant :
– pour sensibiliser les habitants et les autorités de la région
– pour soutenir le projet des parents qui vivent de grandes difficultés d’assurer un meilleur avenir à leurs enfants
– pour rendre visibles les talents et potentiels ignorés des personnes et des familles qui vivent la pauvreté et l’exclusion sociale

Le groupe participe également à des actions plus larges, entre autres :
L’Université Populaire Quart Monde : apprendre ensemble les uns des autres pour mieux agir
Dialogues avec des organismes publics, des responsables politiques

ATD Quart Monde « Pays des Vallées » fêtera ses 10 ans d’existence ce 10 décembre, Journée Mondiale des Droits Humains.

C’est l’occasion de participer à plein d’animations gratuites et de découvrir la vidéo : « On fait des choses qu’on n’aurait jamais osé », tournée par le GSARA, aboutissement d’une année de travail d’évaluation du groupe ATD Quart Monde du Pays des Vallées.

 

Une délicieuse soupe solidaire accompagnée de pain sera offerte aux participants. La soupe et le pain seront réalisés avec les légumes et les farines bio des producteurs du Réseau Radis. Effectivement, Le Réseau Radis prône le droit à une alimentation de qualité pour tous.

Venez nous rejoindre nombreux !

Espace Culture de Beauraing, 40 rue de Rochefort de 10 à 17h.


 

Nous avons testé le four à pain mobile !

Nous avons testé le four à pain mobile !

Souvenez-vous… il y a de cela plusieurs mois, nous abordions l’opportunité de mobiliser le four à pain mobile mis sur pied par l’initiative citoyenne « Y Voir Transition ».

Le four à pain mobile est un formidable outil de :

  • sensibilisation à l’alimentation de qualité
  • transmission de savoir-faire par un échange de bonnes pratiques allant de la panification à la cuisson
  • connexion interculturelle et intergénérationnelle à travers le pain comme aliment de base
  • valorisation des produits qui sont mobilisés à travers son usage tels que la farine
  • …etc !

Il y a de cela quelques semaines, boulangers, citoyens et producteurs du Réseau ont eu l’occasion d’expérimenter ce four à pain depuis sa mise en route jusqu’à la dégustation de pains.

Cette expérience s’est déroulée chez Jean, à Awagne. Après avoir récupéré le four à pain à Yvoir, Jean a installé l’outil dans sa cour de ferme. Très rapidement rejoint par nos deux boulangers passionnés, Xavier et Mathias, ainsi que par plusieurs membres de notre Réseau RADiS, l’équipe ainsi formée s’est relayée pour la mise en route du four et le suivi de sa chauffe.

En coulisses, nos boulangers avaient préparé quelques pâtons à base de farine semi-complète d’épeautre. A défaut pouvoir recourir à de la farine produite dans le cadre du Réseau RADiS pour cette année (cf. notre article sur le sujet), nous sommes allés nous approvisionner à la Ferme de Grange située à Anhée (du bio et du local donc !).

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En attendant que le four et les pâtons soient prêts, cela a pas mal papoté autour des thématiques de la panification au levain, de l’origine des céréales et de leur diversité, des divers types de farine et des moulins qui les produisent.

Et l’heure d’enfourner arriva ! L’effervescence était palpable : une petite fourmilière s’est mise en place pour acheminer les pâtons jusqu’au cœur du four à pain. Et quelques dizaines de minutes plus tard, le verdict ! On ne va pas se/vous mentir : cette première fournée ne fut pas des plus concluantes, nos pains ont malheureusement subi un beau coup de chaud. La maîtrise de l’outil ne s’improvise pas ! Qu’à cela ne tienne, les idées fusent pendant les échanges : et si on retentait le coup ? et si on essayait d’autres supports de cuisson ? est-ce que l’on ne testerait pas la cuisson d’autres plats (pizzas, quiches, tartes, etc.) ?

Et c’est ainsi qu’une semaine plus tard : Jean et Mathias, notre boulanger du jour, ont souhaité retenter l’aventure ! Les résultats furent plus encourageants, il semble que la cuisson de pâtons à l’aide moules en terre cuite fonctionne plutôt bien (on remercie Denise, notre citoyenne bauchoise pour l’idée et le prêt de ses moules à cette occasion).

La maîtrise de l’outil nécessitera encore quelques essais avant de pouvoir mobiliser le four à l’occasion d’évènements de plus grande ampleur.

Malgré les difficultés techniques, l’outil nous aura toutefois démontré sa capacité à rassembler, échanger, sensibiliser. Ces moments sont indispensables et indissociables à la création de filières alimentaires locales et durables.

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Nos premières actions solidaires seront…

Nos premières actions solidaires seront…

Ce mardi 29 mars, Béatrice, Olivier, Paul, Jean, Gaëlle et Philippe, membres de notre groupe participatif sur l’Alimentation solidaire, se sont réunis pour peaufiner et prioriser nos futures actions solidaires. Nous souhaitons en effet renforcer l’accessibilité des produits bio & locaux pour le plus grand nombre, créer du lien social, de la participation et de l’inclusion à travers le développement de nos filières, et créer des emplois de qualité, rémunérateurs et non délocalisables. Un bel objectif !

Avant d’étudier 5 idées d’actions déjà émises, nous avons décidé de mettre sur pieds un sous-groupe de réflexion sur l’accessibilité financière, car elle constitue un problème complexe auquel nous souhaitons trouver des solutions. Appel aux volontaires, et rendez-vous dans les prochaines semaines pour une première rencontre sur ce sujet !

Nous avons ensuite passé au crible de nos critères solidaires, les 5 idées d’actions identifiées collectivement. L’analyse de chaque action a permis de définir des points d’attention qui guideront la concrétisation, et une priorisation des actions. Voici le classement établi par les participants : 1) accueil social à la ferme – 2) création d’emploi, 3) brochure et ateliers, 4) groupe coup de pouce, 5) four à pain mobile.

En route vers nos premières actions concrètes !

Envie d’y participer ? N’hésitez pas à nous contacter ! Caroline Dehon – caroline.dehon@natpro.be

 

En savoir plus…


 

Le 29/3, définissons nos actions solidaires ! Bienvenue à tou.te.s !

Le 29/3, définissons nos actions solidaires ! Bienvenue à tou.te.s !

 

Une transition alimentaire : oui… Mais avec toutes et tous !

Notre Réseau RADiS s’est en effet fixé un objectif très ambitieux : coupler la transition alimentaire avec la prise en compte sociale, faire en sorte que notre alimentation bio locale nous concerne toutes et tous ! Le volet solidaire de notre réseau repose sur trois piliers : l’accessibilité pour toutes et tous et sur tous les plans, l’emploi et la juste rémunération des producteurs et travailleurs du Réseau, et l’inclusion sociale et la participation.

Le groupe thématique « alimentation solidaire », constitué de citoyens et producteurs, a déjà émis différentes idées, mais a aussi travaillé sur des critères qui nous permettent de les évaluer et de les peaufiner.

 

Définissons ensemble nos actions

Lors de notre réunion du 29 mars, nous allons donc évaluer et peaufiner les idées d’actions suivantes : l’accueil social à la ferme, le groupe « coup de pouce », le four à pain mobile, la question de l’emploi et la solution ALE, et enfin, la brochure d’information sur les producteurs et les ateliers créatifs.

 

Infos pratiques

La réunion aura lieu de 18h-20h à la Fondation Cyrys à Dinant (rue du Moulin 15).

Inscription souhaitée auprès de Caroline : caroline.dehon@natpro.be ou 0474 56 34 48

Alimentation solidaire : définissons nos actions 2022 ! Invitation 22/2

Alimentation solidaire : définissons nos actions 2022 ! Invitation 22/2

C’est avec beaucoup de plaisir que nous vous invitons à notre prochaine rencontre qui aura lieu (! nouvelle date !) le mardi 22 février de 17h-19h à Dinant (présentiel limité à 10 places) et en visioconférence simultanée.

Au programme :

  • Un point sur le Réseau RADiS et le bilan de nos actions 2021
  • L’évaluation collective de propositions d’actions pour 2022 :
    • Le groupe « Coup de pouce »
    • L’accueil social à la ferme
    • Le four à pain mobile
    • L’évaluation du prix juste pour la filière « céréales »
    • La question de l’emploi et la solution « ALE »
    • Brochures producteurs et ateliers créatifs.

Ensemble, nous examinerons sous l’angle des 7 critères préalablement définis collectivement, le bienfondé (ou non) de la mise en place de ces actions.

Inscription souhaitée auprès de Caroline (caroline.dehon@natpro.be) en précisant votre nom, votre préférence pour présentiel ou visioconférence, et le nombre de participants (pour le présentiel uniquement).

Bienvenue à tous et au plaisir de vous y retrouver !


 

Diagnostic social de la région dinantaise – Mémoire d’Aliz Hevesi

Diagnostic social de la région dinantaise – Mémoire d’Aliz Hevesi

D’avril à août 2021, le Réseau RADiS a accueilli dans son équipe Aliz Hevesi dans le cadre de son stage. Aliz est namuroise et géographe de formation et suit actuellement un master complémentaire en gestion des territoires et développement local à l’Université de Lyon. Dans le cadre de son travail, Aliz a réalisé un diagnostic social de la région dinantaise, elle a rencontré de nombreux acteurs sociaux et élaboré des préconisations pour une meilleure implication des personnes précarisées dans le développement de filières alimentaires, en et particulier pour le Réseau RADiS. Aliz a aussi développé une cartographie de la mobilité en région dinantaise, notamment en ce qui concerne l’accès aux points de vente de produits bio et locaux.

 

Arbre à enjeux

Arbre à solutions

Cartographie de la mobilité

 

Découvrez la version complète de son mémoire, d’une grande qualité et source d’inspiration pour le développement social de notre territoire !

Mémoire Aliz Hevesi – Intégration de personnes en situation de précarité dans un projet de développement de filières alimentaires bio logiques et locales : l’exemple du projet réseau RADiS dans la région dinantaise

Annexes

Un tout grand merci à Aliz pour son implication dans les travaux du Réseau RADiS et pour la qualité de son travail !


 

27/07 – Enjeux sociaux, actions et synergies possibles en région dinantaise

27/07 – Enjeux sociaux, actions et synergies possibles en région dinantaise

Ce mardi 27/7, une vingtaine de participants, citoyens, producteurs et acteurs sociaux, se sont réunis à Lisogne pour la quatrième réunion du GT alimentation solidaire du Réseau RADiS.

Durant plusieurs semaines, notre stagiaire Aliz a sillonné la région dinantaise, allant à la rencontre de divers acteurs sociaux pour recueillir leur témoignage sur la situation sociale du territoire, ainsi que sur les actions et synergies possibles pour faire avancer les choses dans le domaine de l’alimentation. A partir de cette mine d’informations, Aliz a réalisé une synthèse des principaux enjeux concernant l’intégration des personnes précarisées dans les filières alimentaires. A partir de ces constats et des échanges avec les acteurs sociaux, elle propose également des pistes d’actions à mettre en oeuvre sur le territoire, notamment dans le cadre des filières alimentaires créées par le Réseau RADiS.

A l’image du travail réalisé par Aliz, les échanges qui ont suivi la présentation ont été très riches, complétant les entretiens individuels qui ont été menés. La réunion était une occasion de rencontre et de partage entre des acteurs qui ont peu l’occasion d’échanger, et une opportunité pour identifier ensemble des voies à affiner, comme l’accueil social à la ferme, la création d’emploi dans le cadre du Réseau ou le fonctionnement du four à pain mobile pour en faire un vrai outil de cohésion sociale. Des pistes qui seront étudiées lors des prochaines réunions !

Retrouvez sur ce lien le compte-rendu complet de la réunion, et n’hésitez pas à poursuivre l’aventure avec nous ! Si vous êtes intéressé.e.s, merci de contacter Sylvie qui vous tiendra au courant des prochains rendez-vous : sylvie.laspina@natpro.be.

 

16/7 – Un diagnostic social du territoire

16/7 – Un diagnostic social du territoire

La prochaine réunion du GT alimentation solidaire aura lieu le vendredi 16/7 de 17h30 à 19h30. Elle portera sur le diagnostic social du territoire réalisé par notre stagiaire Aliz. Ce sera l’occasion de rencontrer de nouveaux acteurs sociaux qui ont accepté discuter avec Aliz pour des synergies possibles entres acteurs et avec le Réseau RADiS. Et si nous mettions le fruit de ces interviews en commun ?

  • 17h30 : accueil des participants et tour de table
  • 17h50 : présentation du Réseau RADiS et du GT alimentation solidaire (Sylvie)
  • 18h00 : présentation du diagnostic social et synergies possibles sur le territoire (Aliz)
  • 18h30 : échanges sur la présentation
  • 19h15 : verre de l’amitié

Bienvenue à tous (que vous soyez membres du GT ou non) !

Lieu : Salle du Conseil communal de l’Hôtel de Ville de Dinant, Rue Grande 112, 5500 Dinant. (!!! en raison du plan d’urgence lié aux inondations, la réunion est reportée !)

Inscription nécessaire auprès de Sylvie La Spina (sylvie.laspina@natpro.be) 

 

En route pour des actions solidaires !

En route pour des actions solidaires !

Ce mercredi 10 juin, un joyeux groupe de citoyens, producteurs et acteurs sociaux se sont réunis à la Ferme de Grange (Anhée) pour la troisième réunion de notre GT alimentation solidaire.

Lors de cette réunion, nous avons :

  • Accueilli les nouveaux participants et présenté le Réseau RADiS
  • Validé nos bases de travail, qui sont maintenant disponibles sous forme de mémos
  • Défini nos premières actions solidaires !

 

 

Alors, on travaille sur quoi ?

Toutes filières : mieux informer et créer du lien entre citoyens et producteurs bio locaux ! Nous améliorerons l’outil « Les produits bio du RADiS ».

Filière fruits et légumes : nous développerons l’accueil social à la ferme, qui permettra aux personnes fragiles de partager un morceau de vie des maraichers et maraichères du Réseau RADiS, tout en leur donnant un coup de pouce.

Filière céréales : nous travaillerons sur la mise en place d’un four à pain mobile, qui permettra de sensibiliser le public à la qualité de l’alimentation et des farines, d’apprendre à faire du pain et permettra un brassage parmi les citoyens du territoire !

 

Un four à pain mobile ?

Tout a démarré de l’idée de Béatrice de créer un four à pain dans son village à Awagne. Ce serait un outil formidable pour créer du lien, rassembler les habitants pour cuire des pains, pizzas ou tartes. Une belle manière de dynamiser le village ! Et si ce four à pain pouvait aussi bénéficier aux autres habitants du territoire ? Pourquoi ne pas développer un outil mobile ?

En faisant des recherches, nous avons réalisé que le GAL Je suis hesbignon a développé un outil similaire, le GAL Opain. Non seulement, il permet des animations sur son territoire (région de Waremme), mais il valorise aussi les farines des producteurs. Nous avons donc invité Paul-Emile de Wulf à venir présenter cet outil. A quoi ressemble-t-il ? Comment a-t-il été financé ? Quelle utilisation en est faite ? Est-ce que ça marche ? Il a répondu à toutes nos questions.

De bouche à oreille, nous avons aussi appris que le groupe Y Voir transition a développé un outil similaire sur la commune d’Yvoir ! Il y a donc une belle collaboration à définir pour valoriser au mieux ce four à pain, lui permettre de remplir pleinement son rôle. Affaire à suivre !


Aller plus loin…


 

 

Invitation 9 juin – Alimentation solidaire : Un four à pain mobile pour le Réseau RADiS ?

Invitation 9 juin – Alimentation solidaire : Un four à pain mobile pour le Réseau RADiS ?

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous vous invitons à notre première réunion organisée en présentiel (enfin !) pour poursuivre nos réflexions sur le volet solidaire du Réseau RADiS. L’objectif principal : aller vers des actions concrètes !

Rendez-vous le mercredi 9 juin de 19h30-21h30 à la Ferme de Grange à Anhée. Un grand merci à la famille de Wouters pour leur accueil !

Au menu de cette soirée…

  • MISE EN BOUCHE (25 min)

Notre incontournable tour de table des participants et accueil des nouveaux.

  • ENTREE (20 min)

Retour sur les critères que nous avons définis lors de notre précédente réunion et sur la discussion relative au public-cible et son implication. Aliz nous fera un retour des contacts pris avec les acteurs sociaux sur le territoire.

  • PLAT PRINCIPAL : Quelles actions dans le développement des filières ? (60 min)
    • MARAICHAGE : présentation des avancements et actions possibles, focus sur l’emploi (15 min)
    • CEREALES : présentation des avancements et d’une idée : un four à pain mobile (60 min, présentation et questions)

 Présentation de l’initiative Gal’Opain du GAL Je suis Hesbignon par Paul-Emile de Wulf.

Le GAL’Opain est un four à pain itinérant qui favorise les liens sociaux entre les habitants des villages via l’acte essentiel et authentique de « Faire son propre pain ». Il permettra de stimuler les échanges de savoir-faire lors de moments conviviaux. L’utilisation d’une farine locale et durable permettra de sensibiliser le consom’acteur et de le reconnecter à la terre dont nous nous sommes de plus en plus éloignés.

Curieux ? Impatient ? Vous trouverez ici des infos sur cette initiative ! L’objectif sera d’évaluer cette initiative selon les critères que nous avons définis et voir si nous souhaitons le développer dans le cadre du Réseau RADiS.

  • DESSERT (15 min)

Un petit verre de l’amitié ! (bien que des boissons seront disponibles pendant toute la réunion)

 

Inscription nécessaire auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be).

Au plaisir de partager avec vous sur notre volet solidaire !

Sylvie & Caroline & Aliz

Quelle alimentation solidaire voulons-nous ? (partie 2)

Quelle alimentation solidaire voulons-nous ? (partie 2)

 

Une quinzaine de participants se sont réunis pour la seconde réunion du groupe thématique alimentation solidaire du réseau RADiS. Cette réunion avait un double objectif : définir des critères d’évaluation des qualités et des défauts d’actions solidaires et définir le public-cible de nos actions et la manière de l’impliquer dans l’élaboration et la mise en place des actions. Répondre à ces deux questions est essentiel pour assurer une base solide aux travaux du groupe.

 

Des critères pour nos actions solidaires

Le brainstorming a permis de rassembler 7 critères d’évaluation d’une action solidaire. Cette liste est encore sujette à modifications.

  1. Pertinence : les actions devront être pertinentes avec le cadre de travail du réseau RADiS. Nous travaillerons en effet sur le développement de filières agricoles bio sur le territoire d’action défini. Ce sont des balises permettant de ne pas s’éparpiller « hors-sujet ».
  2. Impact : il sera intéressant de considérer le nombre de personnes aidées par l’action ainsi que leur diversité (spectre des personnes aidées selon les besoins et facteurs limitants des personnes).
  3. Pérennité : il faudra veiller à la pérennité dans le temps de l’initiative et des actions proposées. En particulier, les forces vives (limites du bénévolat) et le financement (et la dépendance qui peut y être liée) seront considérés.
  4. Durabilité : nous souhaitons que les actions solidaires soient attentives aux critères de viabilité économique, écologiques et sociaux, piliers du développement durable.
  5. Participatif : afin de ne pas tomber dans une approche paternaliste ou infantilisante, il est important d’impliquer les personnes-cibles dans la définition et la réalisation des actions.
  6. Inclusif : afin d’éviter la discrimination et la stigmatisation, les actions seront définies pour être accessibles pour tous et en permettant à chacun de se sentir inclus et respecté (ne pas justifier de sa situation sociale, ne pas subir le regard des autres…).
  7. Autonomisant : afin d’éviter les postures d’assistanat, nous veillerons à développer des actions permettant aux personnes de devenir actrices de leur alimentation en renforçant la confiance et l’estime de soi (apprendre à pêcher plutôt que de recevoir du poisson).

 

Le public-cible et son implication

S’il est un piège dans lequel il ne faut pas tomber, c’est la conception d’actions solidaires déconnectées des personnes qui en seraient bénéficiaires. Il est donc important d’impliquer les personnes-cibles dans la définition et la réalisation des actions, et ce, le plus tôt possible dans l’initiative.

Les participants à la réunion se dirigent vers une implication indirecte du public-cible via les acteurs sociaux du territoire. En effet, faire participer directement des personnes fragilisées dans le groupe implique une mixité qui peut être difficile à géré en pratique et nécessite des compétences d’animation particulières. Les organismes sociaux peuvent être le relais des besoins et attentes des publics avec lesquels ils travaillent au quotidien.

Avec quel public cible souhaitons nous travailler ?

Les acteurs sociaux du territoire brassent un public fragilisé très diversifié : enfance et jeunesse, seniors, personnes malades, personnes présentant un handicap physique ou mental, victimes d’agression ou de harcèlement, personnes étrangères et réfugiées, délinquants et repris de justice, personnes en précarité financière… Le groupe se dirigerait vers des actions « pour le plus grand nombre » avec un spectre très large. Il est en effet important que la construction des filières alimentaires permette une accessibilité pour tous. Cependant, des actions plus ciblées vers certains publics privilégiés peuvent également être mises en place.

Les différents acteurs sociaux du territoire vont être contactés pour leur présenter le réseau Réseau RADiS, les ambitions du groupe thématique alimentation solidaire, et pour les inviter à rejoindre la dynamique.

 

La suite !

Lors de la prochaine réunion, nous rediscuterons, après réflexion, de ces différentes bases de travail. Nous commencerons également rassembler les idées d’actions concrètes que nous pourrions mettre en place dans le cadre du développement des filières.

Rendez-vous la seconde quinzaine de mai et bienvenue à toute nouvelle personne qui souhaiterait nous rejoindre !

Développer une alimentation solidaire : Comment ? Deuxième réunion

Développer une alimentation solidaire : Comment ? Deuxième réunion

 

Le groupe thématique « Alimentation solidaire » du Réseau RADiS aura pour objectif d’accompagner le développement de filières agricoles en veillant à la prise en compte d’un caractère solidaire.

Mais quelle solidarité voulons-nous ? Comment la définir ? Comment fonctionnera notre groupe ?

Lors de la première réunion du groupe, nous avons pu nous rendre compte de la diversité des formes de précarités, des rôles que remplissent l’alimentation et des facteurs multiples qui entravent l’accès à l’alimentation. Un type d’action ne permet pas d’aider tout le monde, c’est dans la diversité des actions que se trouve la solution !

Lors de cette deuxième réunion du groupe thématique, nous allons définir ce qui est, pour nous, une action « réellement » solidaire en établissant des critères permettant d’évaluer les qualités et les défauts. Nous poserons aussi la question du public-cible de nos actions et de la manière de l’impliquer ! Une fois ces bases de travail établies, nous seront prêts à relever ensemble le défi de filières bio, locales ET solidaires !


Quand ? Lundi 19 avril 2021 de 19h30-21h30

Qui ? Toute personne motivée par le sujet et prête à s’y investir (développer les idées d’actions, mettre en place des actions…)

Comment ? Une visioconférence par Teams (en attendant de pouvoir se réunir en salle ou en ferme !)

Inscription nécessaire auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be), avant le 18/04.

Le lien pour accéder à la réunion vous sera envoyé le 19/04 au matin.

Pour toute question, n’hésitez pas à me contacter !

Au plaisir de vous accueillir à cette activité et d’agir ensemble pour une alimentation bio et solidaire sur notre territoire.

Sylvie, animatrice du projet

 


 

Quelle alimentation solidaire voulons-nous ? (partie 1)

Quelle alimentation solidaire voulons-nous ? (partie 1)

Ce mercredi 17 mars, un groupe de 20 citoyens, producteurs, commerçants et acteurs sociaux s’est réuni en visioconférence pour jeter les bases de travail de notre groupe « Alimentation solidaire ». Que souhaitons-nous développer dans le cadre du Réseau RADiS ?

 

Des nuages de mots pour poser les idées

Petit exercice préliminaire : construire des nuages de mots sur l’alimentation, l’accès à l’alimentation, la précarité et la solidarité. Treize personnes se sont prêtées au jeu, et voici le fruit de ce brainstorming…

 

Alimentation

Le nuage de mots illustre les 5 besoins fondamentaux associés à l’alimentation :

  • NUTRITIONNELS : répondre aux besoins de notre organisme pour être/rester en bonne santé
  • SOCIAUX : un moment convivial partagé (ex : repas de famille, d’affaires…)
  • IDEOLOGIQUES : un levier pour être acteur dans notre société (ex : manger bio/local…)
  • CULTURELS : nos préférences alimentaires dépendent de nos racines culturelles
  • HEDONIQUES : nos préférences alimentaires dépendent de nos goûts (plaisir)

 

Accès à l’alimentation

Le nuage de mots reprend :

  • Des termes d’ordre politiques (inégalités, droit, souveraineté…) (en vert)
  • Des termes liés à l’accessibilité géographique (proximité, transports en commun, mobilité…) (en bleu)
  • Des termes liés à l’accessibilité financière (prix, finance, tarifs, argent…) (en rouge)
  • Des termes liés au social (partage, apprendre, contacts, solidarité, rencontre…) (en orange)

L’accès à l’alimentation rencontre différents facteurs limitants :

  • L’ARGENT (notamment quand on délègue : la production aux agriculteurs, la conservation aux transformateurs industriels ou artisans, la cuisine aux restaurateurs, etc.)
  • Le TEMPS (pour faire soi-même / faire ses courses)
  • Les COMPETENCES (pour cultiver, élever / conserver / cuisiner)
  • Les INFRASTRUCTURES (terres, cuisine, matériaux, lieux de stockage…)
  • L’OFFRE disponible (je veux des prunes bio et locales, mais je n’en trouve pas !)
  • La MOBILITE (accessibilité géographique)
  • La SANTE
  • La MOTIVATION, l’énergie disponible (pour passer à l’action, etc.).

 

Précarité

Le nuage de mots sur la précarité révèle surtout :

  • Une situation SOCIALE et psychologique, intimement liée à la notion de MOTIVATION développée ci-avant (isolement, solitude, peur, insécurité, mal-être, perte de sens, mépris, dévalorisation, dépression…) (en orange)
  • Un aspect politique (injustice, soutien institutionnel, système pourri…) (en vert)
  • Un aspect financier (pauvreté, allocations, revenus, dettes…) (en rouge)

La précarité peut être définie comme une forte incertitude de conserver ou récupérer une situation acceptable dans un avenir proche.

Elle peut être :

  • ECONOMIQUE (manque d’argent)
  • SOCIALE (isolement, exclusion, harcèlement…)
  • Médicale (handicap, invalidité, accès aux soins de santé…)
  • Technologique (digitalisation forcée, zones blanches…)
  • Energétique (isolement des habitations louées…)
  • Mobilité (accessibilité des transports en commun…)

 

Exercice ludique sur l’alimentation solidaire. Quels publics ? Quelles actions ?

L’objectif de l’exercice est de mieux appréhender les situations des personnes et l’adéquation des actions avec la situation de chacun.

Envie de « jouer le jeu » ? Les documents préparatoires sont disponibles en bas de page !

 

Personnes-cibles

Des volontaires ont pris le « rôle » de personnages fictifs : Ana (famille monoparentale), Laurent (chômeur de longue durée), Eléonore (sans domicile fixe), Mathias (étudiant en kot), Gérard (pensionné isolé) et Sophie (agricultrice). Les témoignages reflètent la situation de chacun et nous permet de cerner : les besoins (nutritionnels, sociaux, idéologiques, culturels et hédoniques) ainsi que les facteurs limitants (argent, temps, compétences, outils/infrastructures, mobilité, santé, motivation).

L’exercice nous amène à prendre conscience de la complexité et de la diversité des situations individuelles.

 

Actions

Des volontaires ont lu le descriptif d’actions (fictives) dans le domaine de l’accès à l’alimentation : colis alimentaires, restaurant social, épicerie solidaire, jardin partagé et création d’emploi. Pour chaque action, nous avons réfléchi aux besoins qu’elle permet de combler, aux facteurs limitants et donc à l’adéquation avec la situation des différents personnages.

Nous avons constaté qu’il n’existe pas d’action idéale pour tous. Beaucoup sont basées sur l’accessibilité financière, et il n’y a pas toujours de prise en compte des autres besoins, notamment liés à la motivation. Pourtant, le nuage de mots sur la solidarité met en avant la nécessité de recharger les batteries, de redonner le goût et l’envie, la confiance en soi et envers les autres.

La solidarité, c’est…

Et la suite ?

Avant de démarrer avec des idées concrètes d’actions, il était nécessaire de :

  • Mieux comprendre la précarité, sa diversité, les besoins des personnes et leurs facteurs limitants
  • Mieux comprendre que des actions pour renforcer l’accès à l’alimentation ne viennent pas en aide à tous, ne répondent pas à tous les besoins et dépendent de facteurs limitants

Nous proposons, pour la prochaine séance, de nous pencher sur :

  • Les critères permettant d’évaluer les qualités/défauts d’une action solidaire (outre le fait qu’elle ne peut généralement pas aider tout le monde). Une idée, ressortie des discussions : l’accessibilité au restaurant social est limité aux personnes qui ont des justificatifs, or, ce restaurant répondrais aussi aux besoins d’autres personnes. Un critère = accessibilité pour tous ?
  • Le(s) public(s)-cible(s) qui fera (feront) l’objet de nos travaux: veut-on aider « tout le monde » ou cibler des personnes dans une situation particulière ? Comment la définir ?
  • « On ne fait pas le bonheur des gens à leur place » : comment impliquer les personnes-cibles dans les réflexions ? Participation directe dans groupe ? Passage par des acteurs sociaux, participant au groupe thématique, qui feraient le relais de leurs besoins ? (ex : AMO Globulin qui participait à la réunion ?)

 

La prochaine réunion du groupe thématique se tiendra vers la fin avril.

Un grand merci aux participants pour leur enthousiasme !


Aller plus loin…

Envie de rejoindre notre groupe thématique ? Il n’est pas trop tard ! Envoyez un petit mail à Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be)


 

Développer une alimentation solidaire : Comment ? Première réunion

Développer une alimentation solidaire : Comment ? Première réunion

 

Le groupe thématique « Alimentation solidaire » du Réseau RADiS aura pour objectif d’accompagner le développement de filières agricoles en veillant à la prise en compte d’un caractère solidaire.

Mais quelle solidarité voulons-nous ? Comment la définir ? Comment fonctionnera notre groupe ?

Voici les questions auxquelles nous tenterons de répondre ensemble lors de cette première réunion du groupe thématique.

 

Quand ? Mercredi 17 mars 2021 de 19h30-21h30

Qui ? Toute personne motivée par le sujet et prête à s’y investir (développer les idées d’actions, mettre en place des actions…)

Comment ? Une visioconférence par Teams (en attendant de pouvoir se réunir en salle ou en ferme !)

Inscription nécessaire auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be), avant le 16/03.

Le lien pour accéder à la réunion vous sera envoyé le 17/03 au matin.

Pour toute question, n’hésitez pas à me contacter !

Au plaisir de vous accueillir à cette activité et d’agir ensemble pour une alimentation bio et solidaire sur notre territoire.

Sylvie, animatrice du projet

Les groupes thématiques démarrent en janvier et février !

Les groupes thématiques démarrent en janvier et février !

Suite à l’appel lancé en décembre par le Réseau RADiS, nous voici nombreux à avoir fait germer plein de bonnes idées pour développer ensemble une alimentation bio et solidaire dans la région dinantaise.

En janvier et février, nous lancerons les groupes thématiques pour mettre en commun toutes nos réflexions et définir ce que nous allons creuser et concrétiser ensemble.

Les groupes thématiques sont ouverts à tous, et plus nous en serons, plus les discussions seront riches, et plus les actions seront fortes.

Vous n’êtes pas encore inscrit ? Cliquez ici pour être redirigé vers la page qui concerne les groupes thématiques.

Vous avez vu l’appel trop tard ? Il n’y a pas de retard pour y participer et nous aider ! Régulièrement, nous ferons des réunions (en visioconférence ou en présentiel selon la situation sanitaire) auxquelles vous êtes invité à nous rejoindre !

Le Réseau RADiS, c’est vous ! Bienvenue !